Belle journée sans vent à Capestang (et ça c’est assez rare !). En principe nous venons plus tard en saison, il y a un peu plus d’ambiance, mais le coin reste toujours assez fréquenté par les oiseaux.

Première rencontre sur le chemin avec un Pouillot véloce (Phylloscopus collybita).
Au loin, un Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) se trouve au bord de l’eau. Nous en verrons plusieurs passer en vol.

Nos chouchoutes, il faut avouer que l’on espère toujours les croiser lorsque nous allons nous balader dans les roselières. Les Panures à moustaches (Panurus biarmicus). Un groupe de 7-8 individus, sans arrêt en mouvement, ce n’est pas évident de les photographier même sans vent !


Un Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus), espèce très timide je trouve, a bien voulu se laisser photographier. Il faut dire qu’il était loin, et qu’il a fallu sérieusement jongler entre les tiges de roseaux pour le viser ! Mais même dans ces conditions, le fait qu’il soit resté en place 5 minutes relève de l’exploit !
Nous faisons ensuite un tour en voiture sur les routes qui longent les vignes alentours. En regardant entre les rangées, je me disais que je verrais bien des Œdicnèmes dans le secteur. Et puis deux formes suspectes se détachent au loin. Oui, ce sont bien deux Œdicnèmes criards (Burhinus oedicnemus). Cette images et les suivantes ont été faites sans sortir du véhicule.


Un autre oiseau que l’on voit un peu plus souvent dans le secteur : la Perdrix rouge (Alectoris rufa).
Beaucoup de passereaux se trouvent dans les vignes. Moineaux, pinsons, verdiers, chardonnerets, serins… Il y a du mouvement ! Peu d’alouettes lulu et de cochevis je trouve par contre.
Femelle Pinson des arbres (Fringilla coelebs).
Un mâle Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros), ayant trouvé une belle chenille !

Pour terminer, un Moineau friquet (Passer montanus) surveillant la vigne !

J’en ai profité bien sur pour faire quelques images de bestioles. On commence avec les escargots. Puisque je me suis offert l’European non-marine molluscs de fransisco Welter-Schultes et le guide Delachaux des escargots et limaces d’Europe, ça me fait un autre groupe à identifier !
Très commun, et probablement un des plus connus, le Petit gris (Cornu aspersum). Surtout apprécié dans les assiettes. Perso, ce n’est pas mon plat préféré ! Ils sont assez gros, jusqu’à 4 cm de diamètre, et peuvent vivre jusqu’à 4 ans.
Quelques jeunes Caragouilles rosées (Theba pisana). Elles étaient très nombreuses agglutinées sur le haut des herbes. C’est une espèce vivant dans des milieux secs, et qui grimpe à la végétation pour se protéger de la déshydratation. Les jeunes ont une carène marquée à la périphérie qui disparait à l’âge adulte.
Un petit pâle pouvant appartenir à deux espèces, Monacha cantiana ou Monacha cemenelea. Trop compliqué à séparer sur photo, et surtout impossible sans certitude !
Autre espèce du même genre, le Petit moine (Monacha cartusiana). Bien que ne pouvant être utilisé comme seul critère d’identification, l’ouverture à lèvre blanche et à marge rougeâtre est un bon indicateur.
Le prochain est très petit. Le Maillot commun (Lauria cylindracea). Souvent en groupes sous les pierres, la coquille mesure 3 à 4,5 mm de haut. C’est une espèce ovovivipare, qui peut vivre plus de 4 ans. Les jeunes sont matures à 2 ans et demi.
Un plus gros, probablement une Caragouille globuleuse (Cernuella virgata). Le premier, à spire haute, blanc à bande brune, est assez typique. Le second, plus coloré, l’est moins. Heureusement que les membres du forum francophone des coquillages actuels me donnent un coup de main pour l’identification (qui pour celui-ci n’est que probable compte tenu de la variabilité des coquilles de ces Cernuella/ Helicella) !
Un de mes préférés de ce jour, le Cornet étroit (Cochlicella acuta), que l’on trouve plutôt près des côtes méditerranéennes et atlantiques.
Le dernier, qui m’a beaucoup plu aussi. Un petit de 3mm du genre Cecilioides. Ces escargots à la coquille translucides vivent plutôt sous terre ou dans les fissures de rochers. Celui-ci a été trouvé sous un débris rocheux d’une ruine effondrée. Les escargots de ce genre sont totalement aveugles.
Quelques Mouches de la Saint-Marc (Bibio marci) étaient posées sur la végétation. Un mâle ici, avec ses gros yeux contigus. L’espèce est assez grande et bien noire, y compris les pattes et les poils !
Une petite Pherbellia cinerella, de la famille des Sciomyzidae. Sa larve est prédatrice d’une grande variété d’escargots. Elle a de quoi faire ici !
Posée sur la voiture, cette Tephrochlamys rufiventris.

Tout petit coléoptère trouvé sous une pierre, Pachytychius hordei. Il vit sur diverses graminées.
Un acarien à la drôle d’allure, Nothrus pulchellus.
Pour terminer un cloporte, Armadillidium nasatum. On voit sur la vue de dessus l’écusson, en avant de la tête, qui forme une lamelle partant vers l’avant (et qui de face est de forme assez compacte, et non plus large que haute). Roulé en boule, il est de forme plutôt ovale que ronde.
belle randonnée naturaliste. la collection est top, pourvu que ca dure !
Merci beaucoup !
Merci Jessica de partager vos belles découvertes.
Excellent remède anti-confinement…
Vos photos sont très belles, comme d’habitude !
J’aime particulièrement les Panures, si rares chez nous dans le Nord.
Je vois que vous ne négligez aucune espèces y compris les mollusques !
Philippe Mengeot
Bonjour Philippe,
Merci beaucoup ! Oui je m’intéresse un peu à tout !
Des bien belles photos 😍😍
Tu as dû te régaler avec ces rencontres extra 😄😄
Merci Patricia ! Oui c’était top 🙂 Vivement les prochaines sorties
Combien de ces petites merveilles ne verrions-nous pas sans vous…
🙂
Vous pouvez en voir plein en cherchant sous les cailloux et dans les herbes 😉
Bonjour,
Je suis animateur d’un site Natura 2000 et dans le cadre d’un sentier pédagogique, nous recherchons quelques photos. Pourrait-on échanger à ce sujet ? N’hésitez pas à me contacter par mail : francois.leger33@gmail.com
Et bravo pour vos superbes photos !