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Fabricius, 1775

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Symphyta
Infra-ordre :
Super famille : Cephoidea
Famille : Cephidae
Sous-famille : Cephinae
Tribu :
Genre Trachelus
Espèce Trachelus tabidus

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• corps allongé
• tête et antennes noires
• antennes s’élargissant à partir du tiers apical
• 3ème article antennaire plus court que le 4ème
• pronotum transverse
• abdomen noir à tergites tachés de jaune latéralement
• pattes 3 entièrement noires
• 1er article des tarses 3 plus court que les 3 suivants réunis
• ailes grises à nervation et stigma noirs

Mâle :
• dépression circulaire garnie de soies raides sur les sternites 7 et 8

Femelle :
• cerques plus courts que la moitié de la longueur du fourreau de la scie
• fourreau de la scie élargi à l’apex

Taille

7 à 10mm

Habitat

Prairies, pelouses, friches

Répartition géographique

Introduit en Amérique du nord.

Période d’observation

Plantes hôtes

Poaceae : Hordeum sp, Avena sp, Secale sp, Triticum sp, Phleum sp

Larve

Ressemblant à un ver apode de couleur blanc crème, elle se développe dans les tiges de graminées

Espèces semblables

Pour la France :
Trachelus troglodyta (seule autre espèce du genre en France) a les pattes plus largement jaunes notamment les tibias (mais ce critère de coloration me parait variable chez les deux espèces). Le tibia 3 parait décisif, il est jaune chez T. troglodyta. L’abdomen a plusieurs tergites ceinturés de jaune à l’apex. Ses ailes seraient jaunâtres à nervation brune et costa et stigma jaunes. J’ai vu des individus présentant des critères des deux espèces… La taille me parait donc très importante pour les différencier si on a pas de photo des sternites des mâles ou de l’apex du fourreau de la scie des femelles. T. troglodyta mesure entre 10 et 15mm.
• Le genre Cephus est le plus proche mais chez la femelle, le fourreau de la scie est progressivement rétréci vers l’apex. Chez le mâle, seul le 8ème sternite possède une dépression circulaire.
• Le genre Calameuta a le pronotum généralement plus allongé et la face plus étroite. Chez la femelle, les cerques sont plus longs, atteignant presque l’apex du fourreau de la scie. Chez le mâle, les 7ème et 8ème sternites ne possèdent pas de dépression.
• Les genres Janus et Phylloecus ont le 3ème article antennaire plus long que le 4ème, leurs antennes sont à peine élargies à partir du 4ème article, restant d’épaisseur plus ou moins constante jusqu’à l’apex, le 1er article des tarses 3 est aussi long que les 3 suivants réunis, le fourreau de la scie de la femelle est légèrement courbé vers le bas.

Sources

Le Monde des insectes
Plant Parasites of Europe
Trachelus | Sawfly GenUS
• Symphytes d’Europe, Jean Lacourt, NAP éditions

2021

Arcangeli, 1930

Ordre : Isopoda
Sous-ordre : Oniscidea
Infra-ordre : Holoverticata
Super famille :
Famille : Platyarthridae
Sous-famille : 
Tribu :
Genre Platyarthrus
Espèce Platyarthrus parisii

Difficulté de détermination

Identification

• corps blanc
• aveugle
• lobe central du céphalon quadrangulaire, long et épais
• carènes longitudinales sur les segments du corps
• sur le tergite 1, la 3ème côte est réduite et n’atteint pas le bord antérieur du segment
• telson très court, invisible entre les uropodes

Taille

2-3 mm

Répartition géographique

Maroc, Canaries, Espagne

Biologie

Myrmécophile

Espèces semblables

La forme du lobe médian du céphalon est caractéristique. En plus, on peut noter :
Platyarthrus schoebli possède la 4ème côte en partant du bord très réduite, représentée par un point sur le tergite 1 et une ligne limitée au bord antérieur sur le tergite 2 
Platyarthrus costulatus a le telson bien visible, saillant entre les uropodes
Platyarthrus aiasensis a la 3ème côte réduite sur tous les segments du corps

Sources

Le Monde des insectes
• Crustacés Isopodes terrestres du Nord de la France (Crustacea, Isopoda, Oniscidea), clé de détermination illustrée
First record of the terrestrial isopod Platyarthrus parisii Arcangeli, 1930 (Crustacea : Oniscidea : Platyarthridae) for the European continent, with remarks on Platyarthrus schoblii Budde-Lund, 1885

2021

Meigen, 1826

Ordre : Diptera
Sous-ordre : Brachycera
Infra-ordre : Muscomorpha
Super famille : Tephritoidea
Famille : Tephritidae
Sous-famille : Tephritinae
Tribu : Myopitini
Genre : Urophora
Espèce : Urophora cuspidata

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• antennes oranges
• thorax à pruine grisâtre
• bande jaune sur les côtés du thorax
• 4 bandes sur les ailes, seulement les deux dernières jointes
• pattes orangées
• bande sombre sur le fémur 1

Femelle : long ovipositeur

Mâle : apex de l’abdomen arrondi

Plantes hôtes

Asteraceae : Centaurea collina, Centaurea decipiens, Centaurea iberica, Centaurea jacea, Centaurea nigra, Centaurea scabiosa, Cheirolophus sempervirens, Cyanus montanus, Cyanus  pichleri

Larve

Elle se développe dans le capitule où elle provoque des galles

Espèces semblables

Urophora solstitialis est très proche. Les bandes de ses ailes sont généralement plus fines, mais le pattern est bien plus variable que chez U. cuspidata. Elle se développe sur Carduus.
• La bande sombre sur le fémur 1 (qui est jaunâtre) élimine les autres espèces.

Sources

Diptera.info
Plant Parasites of Europe
• A revision of the western Palaearctic species of Urophora , Robineau-Desvoidy (Diptera: Tephritidae)

2021

Herrich-Schäffer, 1835

Ordre : Hemiptera
Sous-ordre : Homoptera
Infra-ordre : Cicadomorpha
Super famille : Membracoidea
Famille : Cicadellidae
Sous-famille : Eurymelinae
Tribu : Idiocerini
Genre Stenidiocerus
Espèce Stenidiocerus poecilus

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• coloration contrastée
• nervures alaires sombres à tirets blancs
• pronotum à bande blanche longitudinale centrale
• bande blanche longitudinale centrale sur la seconde moitié du scutellum
• vertex court, large et arrondi
• bords latéraux du postclypéus convergents vers le bas

Taille

4,8 à 6 mm

Répartition géographique

Europe, Asie centrale, Afrique du Nord

Période d’observation

Toute l’année

Hivernation

Adulte sur les conifères

Plantes hôtes

Peuplier noir (Populus nigra)

Espèces semblables

Celle-ci a été identifiée sur insecte.org. Une vue de dessus et de face est nécessaire.
• Les genres Acericerus et a les bords latéraux du postclypeus plus ou moins parallèles
• Les genres Idiocerus et Metidiocerus ont la face large et les bords latéraux du postclypeus plus ou moins à 90°. Chez Idiocerus herichii, le scutellum ne possède pas de bande blanche longitudinale, elle possède une rangée de poils bordant le clypéus et la costa de l’aile est pointillée de noir et blanc.
• Le genre Tremulicerus a les joues qui dépassent de l’anteclypeus.
• Le genre Populicerus a le rapport longueur / largeur du postclypeus différent. la coloration semble également différente.

Sources

Le Monde des insectes
Plant Parasites of Europe
Tout un monde dans mon jardin … et au delà
Startseite – Insects

2021

Thomson, 1859

Ordre : Coleoptera
Sous-ordre : Polyphaga
Infra-ordre : Staphyliniformia
Super famille : Staphylinoidea 
Famille : Staphylinidae
Sous-famille : Oxytelinae
Tribu : Oxytelini
Genre Anotylus
Espèce 

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• scutellum à 3 fossettes distinctes
• pronotum souvent à impressions longitudinales
• coloration noire à brun foncé

Le genre comprend au moins 20 espèces en France. Il existe une clé ici, mais la plupart des caractères sont difficiles à apprécier sur photo. La taille à son importance.

Taille

1 à 5,5 mm

Biologie

Ce sont des coléoptères saprophiles, que l’on trouve dans les matières pourrissantes végétales et animales et les excréments

Genres semblables

Le genre Oxytelus est similaire mais ne possède pas ces 3 fossettes distinctes sur le scutellum

Sources

Le Monde des insectes
• Catalogue des coléoptères de France
Anotylus Bestimmungstabelle

2023

2021

Pour celui-ci, avec la clé :
• entre la suture des élytres et la bande lisse qui la borde, se trouve un sillon parallèle à la suture
• profonde encoche à l’apex des tibias 1 : Sous-genre Anotylus s.str.
• antennes noires

Ensuite, il faut apprécier la sculpture de la tête et du pronotum, chose qui ne me parait pas évidente.

Linnaeus, 1753

Famille : Rosaceae

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• fleurs sans pétales
calice à 4 lobes triangulaires
• calicule à 4 lobes parfois très réduits
• feuilles palmées, à limbe plus ou moins profondément denté selon les sections

Les plantes de ce genre sont très complexes à identifier. Elles peuvent être très variables au sein d’une même espèce et leur systématique n’est pas claire. Je les classerais donc toutes ici, sur la page du genre.

Étymologie

Alchemilla vient de l’Arabe alkemelych qui signifie alchimie. Les alchimistes recueillaient la rosée sur les feuilles de ces plantes pour fabriquer la pierre philosophale.

Genres semblables

Le genre est facile à reconnaitre. je n’ai en tout cas eu aucune difficulté à le reconnaitre en identifiant la plante présentée ici.

Sources

• Plantes de montagne, Biotope éditions

2021

Retour aux Rosaceae Retour aux Plantes à fleurs

Gerstäcker, 1869

Cette espèce tapisse les cellules de son nid avec des pétales de coquelicots

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Megachilidae
Sous-famille : Megachilinae
Tribu : Osmiini
Genre : Hoplitis
Espèce Hoplitis bisulca

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle européenne

Identification

• 2 cellules submarginales
arolia entre les griffes
• cuticule sans reflets métalliques
• pelage épars, formant des bandes pileuses à l’apex des tergites

Femelle :
• 6 tergites
• 12 articles antennaires
scopa ventrale

Mâle :
• 7 tergites
• 13 articles antennaires
• épine latérale sur T6
• T7 anguleux sur les côtés, à deux dents aigües au centre

Taille

10 à 12 mm

Répartition géographique

Période d’observation

Plantes butinées

Souvent observée sur les scabieuses

Nid

C’est une galerie creusée dans la terre et terminée par 1 à 3 cellules. Ces dernières sont faites en pâte verte de feuilles mâchées et tapissées ensuite de fragments de pétales de coquelicot.

Espèces semblables

Pour le mâle :
D’après les schémas dans les clés, la forme du T7 de cette espèce semble caractéristique.
Pour le genre, les deux dents latérales sur le tergite 6 sont un bon critère.
Le genre Coelioxys possède au moins 4 dents sur le tergite 6, ses yeux sont velus et les axilles sont modifiées en forme de dent.

Sources

• Le Monde des insectes
INPN
Les osmies de la faune française

2021

Retour aux Megachilidae Retour aux Hyménoptères

Schenck, 1853

Cette espèce peut être observée butinant les Asteraceae

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Colletidae
Sous-famille : Colletinae
Tribu : Colletini
Genre : Colletes
Espèce Colletes similis

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle européenne
Espèce déterminante ZNIEFF en Alsace

Protection / Menaces

En plus des pesticides qui causent énormément de tort à tous les insectes, cette abeille vit dans des milieux trop souvent vus comme “laids et inutiles” : les zones rudérales à végétation clairsemée. Ces milieux gorgés de diversité sont trop souvent détruits au profit de diverses constructions voire d’espaces verts artificiels plus agréables à l’œil humain mais dénués de vie. Ces milieux doivent à tout prix être préservés pour la sauvegarde de toutes les espèces indispensables qui y vivent. Également, les fleurs sauvages ne doivent plus être systématiquement et inutilement broyées et tondues, car elles sont une source de nourriture indispensable pour la collète et bien d’autres espèces.

Identification

• seconde nervure récurrente en “S”
• 3 cellules cubitales
• thorax à pilosité brun roux dessus, blanchâtre sur les côtés
• abdomen noir
• tergites à bandes pileuses blanches

Femelle :
• 12 articles antennaires
• 6 segments abdominaux
• clypéus à pilosité plus courte que sur le reste de la face
• T1 à ponctuation forte et dense

Mâle :
• 13 articles antennaires
• 7 segments abdominaux

Étymologie

Colletes vient du grec “kolletes” qui signifie “qui colle”, en référence à la substance collante sécrétée par les femelles pour tapisser leurs cellules larvaires.
Similis signifie en latin “semblable, ressemblant, pareil”

Taille

9 à 11 mm pour la femelle, 7,5 à 10mm pour le mâle

Habitat

Milieux secs et riches en fleurs, surtout sur sols sableux, mais on peut aussi la trouver dans les forêts ouvertes, les prairies calcaires, les friches et les landes.

Répartition géographique

Période de vol

Hivernation

Larve

Nid

Il est creusé dans le sol ou dans les talus et possède différentes digitations qui contiennent chacune une ou deux cellules. Les cellules sont recouvertes d’une membrane translucide que les femelles sécrètent par leur glande de Dufour. Elles nichent en petites agrégations.

Plantes visitées

Diverses Asteraceae

Parasite

Epeolus variegatus (cleptoparasite)

Régime

Elle se nourrit de nectar, et garni les cellules de pollen et de nectar pour ses larves

Réseau trophique

Cette abeille est une grande pollinisatrice, car elle visite les fleurs non seulement pour se nourrir elle même, mais également pour constituer des réserves de nourriture pour ses larves. Elle peut aussi servir de repas à d’autres arthropodes comme les araignées, et à certains oiseaux comme les guêpiers d’Europe. Elle est également l’hôte d’une espèce d’abeille cleptoparasite, Epeolus variegatus, qui a besoin de ses espèces hôtes pour survivre.

Espèces semblables

On reconnait le genre des autres abeilles ressemblantes grâce à la seconde nervure récurrente en “S”.
En ce qui concerne l’espèce, la taille à son importance. Celle présentée ici a été identifiée sur insecte.org. Cette espèce est notre plus grande collète d’été. La plupart des autres espèces mesurent plutôt 7-8mm, sauf Colletes daviesanus qui mesure de 7 à 10mm. Chez cette espèce, la pilosité du clypéus est aussi longue que sur le reste de la face, et le tergite 1 (T1) a une ponctuation plus fine et plus éparse. La pilosité de son thorax serait aussi un peu moins dense. Colletes abeillei fait partie du même groupe d’espèces, mais ses bandes de pilosité sur les tergites sont plus larges et le T1 est bien plus velu. Ces critères sont au moins valables pour les femelles, je ne sais pas ce qu’il en est pour les mâles.

Sources

• Abeilles d’Europe, NAP éditions
Le Monde des insectes
INPN
Argiope91, Colletidae
BWARS
Wildbienen-Spezies (Apidae)
Insektarium

2021

Retour aux Colletidae Retour aux Hyménoptères

Sundevall, 1833

Ordre : Araneae
Sous-ordre : Araneomorphae
Infra-ordre : Entelegynae
Super famille : Araneoidea
Famille : Theridiidae
Sous-famille :
Tribu :
Genre Asagena
Espèce 

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• céphalothorax brun foncé
• pattes fortes, noires et rouge orangé
• abdomen brun rougeâtre à noir
• abdomen taches jaunâtres à blanchâtres : une bande le ceinturant à la base, prolongée au milieu par un petit tiret, une paire de tirets latéraux transverses au centre et un tiret longitudinal près de l’apex

Nous avons deux espèces dans ce genre en France : Asegena phalerata et Asagena italica. La couleur des pattes est souvent utilisée pour les déterminer, mais il y a des variations individuelles qui font que ce n’est pas aussi simple. Dans le doute, je classerais les individus aux critères intermédiaires sur cette page.

Taille

4 à 6mm

Habitat

Au sol dans les friches, les prairies, les pelouses rases, jusqu’à plus de 2000m

Biologie

Ces araignées se fabriquent des cachettes sous les pierres, les feuilles enroulées etc, reliées à un filet de soie tendu à 2cm du sol. Elle attrape surtout des fourmis et des coléoptères. Elle court aussi beaucoup e chasse probablement librement.

Période d’observation

Sources

Araneae Unibe
Le Monde des insectes
Wiki der Arachnologischen Gesellschaft e. V.

2021

Retour aux Theridiidae Retour aux Araignées

Simon, 1876

Ordre : Araneae
Sous-ordre : Araneomorphae
Infra-ordre : Entelegynae
Super famille : Salticoidea
Famille : Salticidae
Sous-famille : Euophryinae
Tribu : Euophryini
Genre Neon
Espèce 

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• grand céphalothorax à longue région céphalique
• abdomen à motif sombre sur fond plus pâle, formé de lignes et de chevrons
• pattes annelées, la première paire plus sombre

Mâle :
• coloration sombre

Femelle :
• coloration plus pâle

Les espèces sont assez difficiles à déterminer, en général c’est presque impossible sur photo.

Taille

1,5 à 3mm

Genres semblables

• Le genre Euophrys peut être similaire, notamment Euophrys frontalis. L’habitus est toutefois un peu différent, les Neons ayant un long cephalothorax et un abdomen proportionellement plus petit, souvent bien rond. La combinaison pattes annelées + première paire plus sombre ne semble pas se retrouver chez les Euophrys.
• Le genre Chalcoscrtus est lui aussi très petit, mais ses représentants sont noir brillant, et là aussi la coloration des pattes est différente : elles sont noires, brunes ou jaunâtres, mais pas annelées avec la première paire plus sombre.

Sources

Le Monde des insectes
• L’identification des espèces d’araignées sans toile de chasse de la région PACA – deuxième partie : les Salticidae

2021

Celle-ci faite en Suède, pourrait appartenir à Neon levis, Neon reticulatus, Neon robustus ou Neon valentulus. Je ne trouve pas d’informations sur la manière de les différencier, et le genre étant réputé complexe, elle restera en “sp”.

Retour aux Salticidae Retour aux Araignées

Berlese, 1892

Ordre : Mesostigmata
Sous-ordre : Epicriina
Infra-ordre :
Super famille : Epicrioidea
Famille : Zerconidae
Sous-famille :
Tribu :
Genre 
Espèce : 

Difficulté de détermination

Identification

• idiosome subtriangulaire et aplati dorso-ventralement
• bords latéraux de l’idiosome dentelés et avec des soies
• bouclier dorsal divisé transversalement en deux parties

Habitat

Litière forestière, humus, mousses, bois mort

Régime

Ce sont des prédateurs

Familles semblables

Les Mesostigmates sont très nombreux et connus surtout par leur analyse sous des lamelles de microscope. Il est compliqué d’affirmer qu’aucune autre famille n’a cette allure sur photo, mais les individus présentés ici correspondent bien à la description (de ce que l’on peut voir sur photo en tout cas), et d’après l’avis de spécialistes, ils appartiennent bien à cette famille.

2021

Retour aux Acariens

Berlese, 1916

Ordre : Mesostigmata
Sous-ordre : Dermanyssina
Infra-ordre :
Super famille : Ascoidea
Famille : Blattisociidae
Sous-famille : Blattisociinae
Tribu :
Genre Lasioseius
Espèce : 

Difficulté de détermination

Identification

• corps pyriforme
• bouclier dorsal entier
• dessus du corps recouvert de soies

C’est le genre le plus fourni de la famille avec presque 200 espèces décrites dans le monde.

Habitat

Au sol dans l’humus, sous l’écorce des arbres

Régime

Petits arthropodes, nématodes, champignons

Genres semblables

Ce n’est pas évident car les caractères de distinctions que l’on trouve ici et là ne sont utilisables qu’en examinant les bêtes sous un microscope. L’habitus semble tout de même assez caractéristique.
Je n’ai trouvé que peu d’informations sur les autres genres de cette famille. Ce genre m’a été proposé par des spécialistes et cela colle plutôt bien avec les images que j’ai pu trouver sur internet.
Les Sejidae peuvent être semblables à première vue, mais ils possèdent en général deux cornicules bien plus prononcées à l’arrière du corps et le bouclier dorsal est fragmenté.

Sources

A new, morphologically and ecologically unusual Lasioseius mite (Acari: Blattisociidae) associated with Diaperis boleti (Coleoptera, Tenebrionidae) and wood-decomposing fungi in Slovakia, Mašán, Peter
Invasive Mite Identification: Tools for Quarantine and Plant Protection

2021

Retour aux Blattisociidae Retour aux Acariens

Durieu

Famille : Araceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle mondiale

Identification

inflorescence en forme de spathe cylindrique
• spathe blanchâtre, brun sombre dessus, rayée longitudinalement de brun
• pédicelle flexueux, souvent enterrés, généralement plus court que les pétioles
• spadice peu saillant et renflé au sommet
• feuilles cordées ou en forme de lance
• fruit composé de multiples baies verdâtres

Type végétatif

Vivace

Taille

10 à 40cm de haut, 30 à 45mm de long pour la spathe

Habitat

Sols acides et basiques, souvent sur des sols perturbés et sur des sols sablonneux dans les pâturages, les clairières, les broussailles et les bois, sur les bords des routes et des fossés, les terres cultivées et parmi les affleurements rocheux du niveau de la mer jusqu’à 1100m.

Répartition géographique

Période d’observation

Espèces semblables

• Le Capuchon de moine (Arisarum vulgare) lui ressemble beaucoup. Ses fleurs sont plus allongées et plus fines, pouvant être rayées de vert ou de brun. Elles sont portées par un pédicelle plus long et dressé, le spadice est plus saillant et n’est pas aussi renflé à son extrémité.

Sources

Champis.net
FLOREALPES
Genre Arisarum en Espagne
Florandalucía
Wikipédia, l’encyclopédie libre
IUCN

2021

Retour aux Araceae Retour aux Plantes à fleurs

Simon, 1868

Comme les autres représentants du genre, elle aime s’abriter dans des coquilles d’escargots vides

Ordre : Araneae
Sous-ordre : Araneomorphae
Infra-ordre : Entelegynae
Super famille : Salticoidea
Famille : Salticidae
Sous-famille : Pelleninae
Tribu :
Genre Pellenes
Espèce Pellenes geniculatus

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle nationale

Identification

• coloration brun noir
• abdomen régulièrement ceinturé de blanc
• bande médiane blanche longitudinale sur l’abdomen

Mâle :
• triangle blanc derrière les yeux médians postérieurs
• fine ligne blanche sous les yeux antérieurs
• pédipalpes noirs à tibias blancs

Femelle :
• céphalothorax bordé latéralement de blanc, parfois entièrement ceinturé
• pattes à poils blancs, sauf le fémur et le tibia de la patte 1
• pédipalpes blancs

Étymologie

• Je n’ai pas trouvé la signification de Pellenes, mais on peut noter qu’en grec “pellen” signifie “de couleur sombre, crépusculaire”
• “Geniculatus” vient du latin “geniculum” qui signifie “genou” et signifie “agenouillé”. J’ignore la raison pour laquelle on lui a donné ce nom.

Taille

4 à 7 mm pour le mâle, 5 à 8 mm pour la femelle

Habitat

Milieux pierreux bien éclairés, jusqu’à 800m

Répartition géographique

Comportement

Comme toutes les Pellenes, elle utilise une coquille vide d’escargot comme abri

Période d’observation

Espèces semblables

Chez les autres Pellenes, deux bandes blanches obliques partent de la ceinture blanche de l’abdomen, sur les flancs. Parfois, ces bandes sont assez réduites, mais en principe on apercoit au moins une amorce de ces dernières, la ceinture n’est pas aussi régulière que chez P. geniculatus

Sources

Le Monde des insectes
INPN
L’identification des espèces d’araignées sans toile de chasse de la région PACA – deuxième partie : les Salticidae
Le site des araignées sauteuses et araignées salticides
GBIF
Wiki de la Société d’Arachnologie e. V.

2021

Retour aux Salticidae Retour aux Araignées

Lucas, 1846

Cette saltique a la particularité de se nourrir en grande partie d’araignées

Ordre : Araneae
Sous-ordre : Araneomorphae
Infra-ordre : Entelegynae
Super famille : Salticoidea
Famille : Salticidae
Sous-famille : Spartaeinae
Tribu :
Genre Cyrba
Espèce Cyrba algerina

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Espèce déterminante ZNIEFF en Languedoc-Roussillon

Identification

• allure gracile à pattes fines
• pattes et pédipalpes sombres rayés de blanc
• 4ème paire de pattes longue

Mâle :
• dessus du prosoma souvent orange, parfois également la base de l’abdomen
• yeux frontaux cerclés de blanc
• abdomen brun à roux, noir dans sa partie postérieure (parfois plus largement noir), avec une tache banche à l’apex et deux traits transversaux blancs au milieu, le premier parfois réduit à deux points
• pédipalpes renflés à leur extrémité

Femelle
• entièrement brune ou avec le dessus du prosoma orangé
• abdomen brun tacheté de sombre, on devine une vague série de 4 paires de points blanchâtres, parfois reliés entre eux par une bande blanchâtre tout aussi vague, formant alors des chevrons
• pédipalpes non renflés à leur extrémité

Taille

3,5 à 5mm pour le mâle, 4 à 7 mm pour la femelle

Habitat

Souvent sous les pierres dans des milieux secs, caillouteux et pauvres en végétation

Répartition géographique

Comportement

Bien qu’étant une “araignée sauteuse”, cette espèce ne saute que rarement. Sa démarche est rapide et saccadée. Elle se construit une petite loge de soie sous une pierre qu’elle occupe en période de repos.

Période d’observation

Toile

Comme toutes les saltiques, elle ne construit pas de toile mais produit de la soie pour le cocon, sa loge et le fil de rappel en cas de chute.

Biologie

Le cocon, gardé par la femelle, est attaché à la face inférieure des pierres. Il contient 10 à 20 petits œufs roses, recouverts de seulement quelques fils, qui sont lâchement recouverts de peluches de soie.

Régime

Cette espèce se nourrit principalement d’autres araignées (surtout des Segestriidae). Elle les chasse au sol ou directement sur leur toile. Elle a déjà été observée se tenant juste au bord d’une toile, tapotant celle-ci de ses pédipalpes afin de faire venir la propriétaire et de la capturer. Elle peut également se déplacer sur les toiles pour voler leur proie aux autres araignées ou se nourrir de leurs œufs.
En Azerbaijan, la moitié des araignées capturées sont des Oecobiidae. C. algerina traque les nids de ces araignées puis fait savoir qu’elle est là en tapotant la soie de ses pattes. Les Oecobiidae fuient alors, et soit elles sont capturées à ce moment là, soit (ce qui se passe le plus souvent) la Cyrba attends le retour au nid de l’Oecobiidae pour la capturer.

Espèces semblables

Lorsque j’ai cherché à identifier cette araignée, ses pattes et pédipalpes très nettement annelées ne collaient qu’avec cette espèce. Les annelures sont parfois moins contrastées notamment sur les pattes. Les mâles matures se reconnaissent facilement lorsque le roux du prosoma est bien marqué.

Sources

• Guide photo des araignées et arachnides d’Europe, Guide Delachaux
INPN
Le Monde des insectes
Le site des araignées sauteuses et araignées salticides
Balades chez les Araignées
CEN Nouvelle-Aquitaine
Wiki der Arachnologischen Gesellschaft e. V.
Entomoland
The predatory strategy, natural diet, and life cycle of Cyrba algerina, an araneophagic jumping spider (Salticidae: Spartaeinae) from Azerbaijan

2021

Retour aux Salticidae Retour aux Araignées