Ordre : Hymenoptera Sous-ordre : Symphyta Infra-ordre : Super famille : Cephoidea Famille : Cephidae Sous-famille : Cephinae Tribu : Genre : Trachelus Espèce : Trachelus tabidus
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• corps allongé • tête et antennes noires • antennes s’élargissant à partir du tiers apical • 3ème article antennaire plus court que le 4ème • pronotum transverse • abdomen noir à tergites tachés de jaune latéralement • pattes 3 entièrement noires • 1er article des tarses 3 plus court que les 3 suivants réunis • ailes grises à nervation et stigma noirs
Mâle : • dépression circulaire garnie de soies raides sur les sternites 7 et 8
Femelle : • cerques plus courts que la moitié de la longueur du fourreau de la scie • fourreau de la scie élargi à l’apex
Ressemblant à un ver apode de couleur blanc crème, elle se développe dans les tiges de graminées
Espèces semblables
Pour la France : • Trachelus troglodyta (seule autre espèce du genre en France) a les pattes plus largement jaunes notamment les tibias (mais ce critère de coloration me parait variable chez les deux espèces). Le tibia 3 parait décisif, il est jaune chez T. troglodyta. L’abdomen a plusieurs tergites ceinturés de jaune à l’apex. Ses ailes seraient jaunâtres à nervation brune et costa et stigma jaunes. J’ai vu des individus présentant des critères des deux espèces… La taille me parait donc très importante pour les différencier si on a pas de photo des sternites des mâles ou de l’apex du fourreau de la scie des femelles. T. troglodyta mesure entre 10 et 15mm. • Le genre Cephus est le plus proche mais chez la femelle, le fourreau de la scie est progressivement rétréci vers l’apex. Chez le mâle, seul le 8ème sternite possède une dépression circulaire. • Le genre Calameuta a le pronotum généralement plus allongé et la face plus étroite. Chez la femelle, les cerques sont plus longs, atteignant presque l’apex du fourreau de la scie. Chez le mâle, les 7ème et 8ème sternites ne possèdent pas de dépression. • Les genres Janus et Phylloecus ont le 3ème article antennaire plus long que le 4ème, leurs antennes sont à peine élargies à partir du 4ème article, restant d’épaisseur plus ou moins constante jusqu’à l’apex, le 1er article des tarses 3 est aussi long que les 3 suivants réunis, le fourreau de la scie de la femelle est légèrement courbé vers le bas.
Ordre : Isopoda Sous-ordre : Oniscidea Infra-ordre : Holoverticata Super famille : Famille : Platyarthridae Sous-famille : Tribu : Genre : Platyarthrus Espèce : Platyarthrus parisii
Difficulté de détermination
Identification
• corps blanc • aveugle • lobe central du céphalon quadrangulaire, long et épais • carènes longitudinales sur les segments du corps • sur le tergite 1, la 3ème côte est réduite et n’atteint pas le bord antérieur du segment • telson très court, invisible entre les uropodes
Taille
2-3 mm
Répartition géographique
Maroc, Canaries, Espagne
Biologie
Myrmécophile
Espèces semblables
La forme du lobe médian du céphalon est caractéristique. En plus, on peut noter : • Platyarthrus schoebli possède la 4ème côte en partant du bord très réduite, représentée par un point sur le tergite 1 et une ligne limitée au bord antérieur sur le tergite 2 • Platyarthrus costulatus a le telson bien visible, saillant entre les uropodes • Platyarthrus aiasensis a la 3ème côte réduite sur tous les segments du corps
Ordre : Diptera Sous-ordre : Brachycera Infra-ordre : Muscomorpha Super famille : Tephritoidea Famille : Tephritidae Sous-famille : Tephritinae Tribu : Myopitini Genre : Urophora Espèce : Urophora cuspidata
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• antennes oranges • thorax à pruine grisâtre • bande jaune sur les côtés du thorax • 4 bandes sur les ailes, seulement les deux dernières jointes • pattes orangées • bande sombre sur le fémur 1
Elle se développe dans le capitule où elle provoque des galles
Espèces semblables
• Urophora solstitialis est très proche. Les bandes de ses ailes sont généralement plus fines, mais le pattern est bien plus variable que chez U. cuspidata. Elle se développe sur Carduus. • La bande sombre sur le fémur 1 (qui est jaunâtre) élimine les autres espèces.
Ordre : Hemiptera Sous-ordre : Homoptera Infra-ordre : Cicadomorpha Super famille : Membracoidea Famille : Cicadellidae Sous-famille : Eurymelinae Tribu : Idiocerini Genre : Stenidiocerus Espèce : Stenidiocerus poecilus
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• coloration contrastée • nervures alaires sombres à tirets blancs • pronotum à bande blanche longitudinale centrale • bande blanche longitudinale centrale sur la seconde moitié du scutellum • vertex court, large et arrondi • bords latéraux du postclypéus convergents vers le bas
Taille
4,8 à 6 mm
Répartition géographique
Europe, Asie centrale, Afrique du Nord
Période d’observation
Toute l’année
Hivernation
Adulte sur les conifères
Plantes hôtes
Peuplier noir (Populus nigra)
Espèces semblables
Celle-ci a été identifiée sur insecte.org. Une vue de dessus et de face est nécessaire. • Les genres Acericerus et a les bords latéraux du postclypeus plus ou moins parallèles • Les genres Idiocerus et Metidiocerus ont la face large et les bords latéraux du postclypeus plus ou moins à 90°. Chez Idiocerus herichii, le scutellum ne possède pas de bande blanche longitudinale, elle possède une rangée de poils bordant le clypéus et la costa de l’aile est pointillée de noir et blanc. • Le genre Tremulicerus a les joues qui dépassent de l’anteclypeus. • Le genre Populicerus a le rapport longueur / largeur du postclypeus différent. la coloration semble également différente.
Ordre : Coleoptera Sous-ordre : Polyphaga Infra-ordre : Staphyliniformia Super famille : Staphylinoidea Famille : Staphylinidae Sous-famille :Oxytelinae Tribu : Oxytelini Genre : Anotylus Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Difficulté de détermination des espèces
Identification
• scutellum à 3 fossettes distinctes • pronotum souvent à impressions longitudinales • coloration noire à brun foncé
Le genre comprend au moins 20 espèces en France. Il existe une clé ici, mais la plupart des caractères sont difficiles à apprécier sur photo. La taille à son importance.
Taille
1 à 5,5 mm
Biologie
Ce sont des coléoptères saprophiles, que l’on trouve dans les matières pourrissantes végétales et animales et les excréments
Genres semblables
Le genre Oxytelus est similaire mais ne possède pas ces 3 fossettes distinctes sur le scutellum
Pour celui-ci, avec la clé : • entre la suture des élytres et la bande lisse qui la borde, se trouve un sillon parallèle à la suture • profonde encoche à l’apex des tibias 1 : Sous-genre Anotylus s.str. • antennes noires
Ensuite, il faut apprécier la sculpture de la tête et du pronotum, chose qui ne me parait pas évidente.
• fleurs sans pétales • calice à 4 lobes triangulaires • calicule à 4 lobes parfois très réduits • feuilles palmées, à limbe plus ou moins profondément denté selon les sections
Les plantes de ce genre sont très complexes à identifier. Elles peuvent être très variables au sein d’une même espèce et leur systématique n’est pas claire. Je les classerais donc toutes ici, sur la page du genre.
Étymologie
Alchemilla vient de l’Arabe alkemelych qui signifie alchimie. Les alchimistes recueillaient la rosée sur les feuilles de ces plantes pour fabriquer la pierre philosophale.
Genres semblables
Le genre est facile à reconnaitre. je n’ai en tout cas eu aucune difficulté à le reconnaitre en identifiant la plante présentée ici.
Cette espèce tapisse les cellules de son nid avec des pétales de coquelicots
Ordre : Hymenoptera Sous-ordre : Apocrita Infra-ordre : Aculeata Super famille :Apoidea Famille : Megachilidae Sous-famille : Megachilinae Tribu : Osmiini Genre :Hoplitis Espèce : Hoplitis bisulca
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle européenne
Identification
• 2 cellules submarginales • arolia entre les griffes • cuticule sans reflets métalliques • pelage épars, formant des bandes pileuses à l’apex des tergites
Mâle : • 7 tergites • 13 articles antennaires • épine latérale sur T6 • T7 anguleux sur les côtés, à deux dents aigües au centre
Taille
10 à 12 mm
Répartition géographique
Période d’observation
Plantes butinées
Souvent observée sur les scabieuses
Nid
C’est une galerie creusée dans la terre et terminée par 1 à 3 cellules. Ces dernières sont faites en pâte verte de feuilles mâchées et tapissées ensuite de fragments de pétales de coquelicot.
Espèces semblables
Pour le mâle : D’après les schémas dans les clés, la forme du T7 de cette espèce semble caractéristique. Pour le genre, les deux dents latérales sur le tergite 6 sont un bon critère. Le genre Coelioxys possède au moins 4 dents sur le tergite 6, ses yeux sont velus et les axilles sont modifiées en forme de dent.
Cette espèce peut être observée butinant les Asteraceae
Ordre : Hymenoptera Sous-ordre : Apocrita Infra-ordre : Aculeata Super famille :Apoidea Famille : Colletidae Sous-famille : Colletinae Tribu : Colletini Genre :Colletes Espèce : Colletes similis
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle européenne Espèce déterminante ZNIEFF en Alsace
Protection / Menaces
En plus des pesticides qui causent énormément de tort à tous les insectes, cette abeille vit dans des milieux trop souvent vus comme “laids et inutiles” : les zones rudérales à végétation clairsemée. Ces milieux gorgés de diversité sont trop souvent détruits au profit de diverses constructions voire d’espaces verts artificiels plus agréables à l’œil humain mais dénués de vie. Ces milieux doivent à tout prix être préservés pour la sauvegarde de toutes les espèces indispensables qui y vivent. Également, les fleurs sauvages ne doivent plus être systématiquement et inutilement broyées et tondues, car elles sont une source de nourriture indispensable pour la collète et bien d’autres espèces.
Identification
• seconde nervure récurrente en “S” • 3 cellules cubitales • thorax à pilosité brun roux dessus, blanchâtre sur les côtés • abdomen noir • tergites à bandes pileuses blanches
Femelle : • 12 articles antennaires • 6 segments abdominaux • clypéus à pilosité plus courte que sur le reste de la face • T1 à ponctuation forte et dense
• Colletes vient du grec “kolletes” qui signifie “qui colle”, en référence à la substance collante sécrétée par les femelles pour tapisser leurs cellules larvaires. • Similis signifie en latin “semblable, ressemblant, pareil”
Taille
9 à 11 mm pour la femelle, 7,5 à 10mm pour le mâle
Habitat
Milieux secs et riches en fleurs, surtout sur sols sableux, mais on peut aussi la trouver dans les forêts ouvertes, les prairies calcaires, les friches et les landes.
Répartition géographique
Période de vol
Hivernation
Larve
Nid
Il est creusé dans le sol ou dans les talus et possède différentes digitations qui contiennent chacune une ou deux cellules. Les cellules sont recouvertes d’une membrane translucide que les femelles sécrètent par leur glande de Dufour. Elles nichent en petites agrégations.
Plantes visitées
Diverses Asteraceae
Parasite
Epeolus variegatus (cleptoparasite)
Régime
Elle se nourrit de nectar, et garni les cellules de pollen et de nectar pour ses larves
Réseau trophique
Cette abeille est une grande pollinisatrice, car elle visite les fleurs non seulement pour se nourrir elle même, mais également pour constituer des réserves de nourriture pour ses larves. Elle peut aussi servir de repas à d’autres arthropodes comme les araignées, et à certains oiseaux comme les guêpiers d’Europe. Elle est également l’hôte d’une espèce d’abeille cleptoparasite, Epeolus variegatus, qui a besoin de ses espèces hôtes pour survivre.
Espèces semblables
On reconnait le genre des autres abeilles ressemblantes grâce à la seconde nervure récurrente en “S”. En ce qui concerne l’espèce, la taille à son importance. Celle présentée ici a été identifiée sur insecte.org. Cette espèce est notre plus grande collète d’été. La plupart des autres espèces mesurent plutôt 7-8mm, sauf Colletes daviesanus qui mesure de 7 à 10mm. Chez cette espèce, la pilosité du clypéus est aussi longue que sur le reste de la face, et le tergite 1 (T1) a une ponctuation plus fine et plus éparse. La pilosité de son thorax serait aussi un peu moins dense. Colletes abeillei fait partie du même groupe d’espèces, mais ses bandes de pilosité sur les tergites sont plus larges et le T1 est bien plus velu. Ces critères sont au moins valables pour les femelles, je ne sais pas ce qu’il en est pour les mâles.
Ordre : Araneae Sous-ordre : Araneomorphae Infra-ordre : Entelegynae Super famille : Araneoidea Famille : Theridiidae Sous-famille : Tribu : Genre : Asagena Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Difficulté de détermination des espèces
Identification
• céphalothorax brun foncé • pattes fortes, noires et rouge orangé • abdomen brun rougeâtre à noir • abdomen taches jaunâtres à blanchâtres : une bande le ceinturant à la base, prolongée au milieu par un petit tiret, une paire de tirets latéraux transverses au centre et un tiret longitudinal près de l’apex
Nous avons deux espèces dans ce genre en France : Asegena phalerata et Asagena italica. La couleur des pattes est souvent utilisée pour les déterminer, mais il y a des variations individuelles qui font que ce n’est pas aussi simple. Dans le doute, je classerais les individus aux critères intermédiaires sur cette page.
Taille
4 à 6mm
Habitat
Au sol dans les friches, les prairies, les pelouses rases, jusqu’à plus de 2000m
Biologie
Ces araignées se fabriquent des cachettes sous les pierres, les feuilles enroulées etc, reliées à un filet de soie tendu à 2cm du sol. Elle attrape surtout des fourmis et des coléoptères. Elle court aussi beaucoup e chasse probablement librement.
Ordre : Araneae Sous-ordre : Araneomorphae Infra-ordre : Entelegynae Super famille : Salticoidea Famille : Salticidae Sous-famille : Euophryinae Tribu : Euophryini Genre : Neon Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Difficulté de détermination des espèces
Identification
• grand céphalothorax à longue région céphalique • abdomen à motif sombre sur fond plus pâle, formé de lignes et de chevrons • pattes annelées, la première paire plus sombre
Mâle : • coloration sombre
Femelle : • coloration plus pâle
Les espèces sont assez difficiles à déterminer, en général c’est presque impossible sur photo.
Taille
1,5 à 3mm
Genres semblables
• Le genre Euophrys peut être similaire, notamment Euophrys frontalis. L’habitus est toutefois un peu différent, les Neons ayant un long cephalothorax et un abdomen proportionellement plus petit, souvent bien rond. La combinaison pattes annelées + première paire plus sombre ne semble pas se retrouver chez les Euophrys. • Le genre Chalcoscrtus est lui aussi très petit, mais ses représentants sont noir brillant, et là aussi la coloration des pattes est différente : elles sont noires, brunes ou jaunâtres, mais pas annelées avec la première paire plus sombre.
Celle-ci faite en Suède, pourrait appartenir à Neon levis, Neon reticulatus, Neon robustus ou Neon valentulus. Je ne trouve pas d’informations sur la manière de les différencier, et le genre étant réputé complexe, elle restera en “sp”.
Ordre : Mesostigmata Sous-ordre : Epicriina Infra-ordre : Super famille : Epicrioidea Famille : Zerconidae Sous-famille : Tribu : Genre : Espèce :
Difficulté de détermination
Identification
• idiosome subtriangulaire et aplati dorso-ventralement • bords latéraux de l’idiosome dentelés et avec des soies • bouclier dorsal divisé transversalement en deux parties
Habitat
Litière forestière, humus, mousses, bois mort
Régime
Ce sont des prédateurs
Familles semblables
Les Mesostigmates sont très nombreux et connus surtout par leur analyse sous des lamelles de microscope. Il est compliqué d’affirmer qu’aucune autre famille n’a cette allure sur photo, mais les individus présentés ici correspondent bien à la description (de ce que l’on peut voir sur photo en tout cas), et d’après l’avis de spécialistes, ils appartiennent bien à cette famille.
Ordre : Mesostigmata Sous-ordre : Dermanyssina Infra-ordre : Super famille : Ascoidea Famille : Blattisociidae Sous-famille : Blattisociinae Tribu : Genre : Lasioseius Espèce :
Difficulté de détermination
Identification
• corps pyriforme • bouclier dorsal entier • dessus du corps recouvert de soies
C’est le genre le plus fourni de la famille avec presque 200 espèces décrites dans le monde.
Habitat
Au sol dans l’humus, sous l’écorce des arbres
Régime
Petits arthropodes, nématodes, champignons
Genres semblables
Ce n’est pas évident car les caractères de distinctions que l’on trouve ici et là ne sont utilisables qu’en examinant les bêtes sous un microscope. L’habitus semble tout de même assez caractéristique. Je n’ai trouvé que peu d’informations sur les autres genres de cette famille. Ce genre m’a été proposé par des spécialistes et cela colle plutôt bien avec les images que j’ai pu trouver sur internet. Les Sejidae peuvent être semblables à première vue, mais ils possèdent en général deux cornicules bien plus prononcées à l’arrière du corps et le bouclier dorsal est fragmenté.
• inflorescence en forme de spathe cylindrique • spathe blanchâtre, brun sombre dessus, rayée longitudinalement de brun • pédicelle flexueux, souvent enterrés, généralement plus court que les pétioles • spadice peu saillant et renflé au sommet • feuilles cordées ou en forme de lance • fruit composé de multiples baies verdâtres
Type végétatif
Vivace
Taille
10 à 40cm de haut, 30 à 45mm de long pour la spathe
Habitat
Sols acides et basiques, souvent sur des sols perturbés et sur des sols sablonneux dans les pâturages, les clairières, les broussailles et les bois, sur les bords des routes et des fossés, les terres cultivées et parmi les affleurements rocheux du niveau de la mer jusqu’à 1100m.
Répartition géographique
Période d’observation
Espèces semblables
• Le Capuchon de moine (Arisarum vulgare) lui ressemble beaucoup. Ses fleurs sont plus allongées et plus fines, pouvant être rayées de vert ou de brun. Elles sont portées par un pédicelle plus long et dressé, le spadice est plus saillant et n’est pas aussi renflé à son extrémité.
Comme les autres représentants du genre, elle aime s’abriter dans des coquilles d’escargots vides
Ordre : Araneae Sous-ordre : Araneomorphae Infra-ordre : Entelegynae Super famille : Salticoidea Famille : Salticidae Sous-famille : Pelleninae Tribu : Genre : Pellenes Espèce : Pellenes geniculatus
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Identification
• coloration brun noir • abdomen régulièrement ceinturé de blanc • bande médiane blanche longitudinale sur l’abdomen
Mâle : • triangle blanc derrière les yeux médians postérieurs • fine ligne blanche sous les yeux antérieurs • pédipalpes noirs à tibias blancs
Femelle : • céphalothorax bordé latéralement de blanc, parfois entièrement ceinturé • pattes à poils blancs, sauf le fémur et le tibia de la patte 1 • pédipalpes blancs
Étymologie
• Je n’ai pas trouvé la signification de Pellenes, mais on peut noter qu’en grec “pellen” signifie “de couleur sombre, crépusculaire” • “Geniculatus” vient du latin “geniculum” qui signifie “genou” et signifie “agenouillé”. J’ignore la raison pour laquelle on lui a donné ce nom.
Taille
4 à 7 mm pour le mâle, 5 à 8 mm pour la femelle
Habitat
Milieux pierreux bien éclairés, jusqu’à 800m
Répartition géographique
Comportement
Comme toutes les Pellenes, elle utilise une coquille vide d’escargot comme abri
Période d’observation
Espèces semblables
Chez les autres Pellenes, deux bandes blanches obliques partent de la ceinture blanche de l’abdomen, sur les flancs. Parfois, ces bandes sont assez réduites, mais en principe on apercoit au moins une amorce de ces dernières, la ceinture n’est pas aussi régulière que chez P. geniculatus
Cette saltique a la particularité de se nourrir en grande partie d’araignées
Ordre : Araneae Sous-ordre : Araneomorphae Infra-ordre : Entelegynae Super famille : Salticoidea Famille : Salticidae Sous-famille : Spartaeinae Tribu : Genre : Cyrba Espèce : Cyrba algerina
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale Espèce déterminante ZNIEFF en Languedoc-Roussillon
Identification
• allure gracile à pattes fines • pattes et pédipalpes sombres rayés de blanc • 4ème paire de pattes longue
Mâle : • dessus du prosoma souvent orange, parfois également la base de l’abdomen • yeux frontaux cerclés de blanc • abdomen brun à roux, noir dans sa partie postérieure (parfois plus largement noir), avec une tache banche à l’apex et deux traits transversaux blancs au milieu, le premier parfois réduit à deux points • pédipalpes renflés à leur extrémité
Femelle • entièrement brune ou avec le dessus du prosoma orangé • abdomen brun tacheté de sombre, on devine une vague série de 4 paires de points blanchâtres, parfois reliés entre eux par une bande blanchâtre tout aussi vague, formant alors des chevrons • pédipalpes non renflés à leur extrémité
Taille
3,5 à 5mm pour le mâle, 4 à 7 mm pour la femelle
Habitat
Souvent sous les pierres dans des milieux secs, caillouteux et pauvres en végétation
Répartition géographique
Comportement
Bien qu’étant une “araignée sauteuse”, cette espèce ne saute que rarement. Sa démarche est rapide et saccadée. Elle se construit une petite loge de soie sous une pierre qu’elle occupe en période de repos.
Période d’observation
Toile
Comme toutes les saltiques, elle ne construit pas de toile mais produit de la soie pour le cocon, sa loge et le fil de rappel en cas de chute.
Biologie
Le cocon, gardé par la femelle, est attaché à la face inférieure des pierres. Il contient 10 à 20 petits œufs roses, recouverts de seulement quelques fils, qui sont lâchement recouverts de peluches de soie.
Régime
Cette espèce se nourrit principalement d’autres araignées (surtout des Segestriidae). Elle les chasse au sol ou directement sur leur toile. Elle a déjà été observée se tenant juste au bord d’une toile, tapotant celle-ci de ses pédipalpes afin de faire venir la propriétaire et de la capturer. Elle peut également se déplacer sur les toiles pour voler leur proie aux autres araignées ou se nourrir de leurs œufs. En Azerbaijan, la moitié des araignées capturées sont des Oecobiidae. C. algerina traque les nids de ces araignées puis fait savoir qu’elle est là en tapotant la soie de ses pattes. Les Oecobiidae fuient alors, et soit elles sont capturées à ce moment là, soit (ce qui se passe le plus souvent) la Cyrba attends le retour au nid de l’Oecobiidae pour la capturer.
Espèces semblables
Lorsque j’ai cherché à identifier cette araignée, ses pattes et pédipalpes très nettement annelées ne collaient qu’avec cette espèce. Les annelures sont parfois moins contrastées notamment sur les pattes. Les mâles matures se reconnaissent facilement lorsque le roux du prosoma est bien marqué.