Ordre : Coleoptera Sous-ordre : Polyphaga Infra-ordre : Cucujiformia Super famille : Curculionoidea Famille : Curculionidae Sous-famille :Molytinae Tribu : Molytini Genre : Mitoplinthus Espèce : Mitoplinthus caliginosus
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
• corps allongé, brun sombre à brun clair, souvent terreux, à courtes soies claires et clairsemées • gros points de ponctuation sur le prothorax et les stries élytrales • forte dent à l’apex de tous les tibias
Taille
6 à 9 mm
Habitat
On peut le trouver au sol, sous les pierres et dans le bois mort
Période d’observation
Toute l’année
Hivernation
Adulte
Biologie
Les œufs sont pondus dans les rhizomes de diverses espèces végétales. Les larves se nourrissent de racines. Les adultes émergent généralement en août puis passent l’hiver.
Plantes hôtes
Diverses plantes herbacées, également bois en décomposition
Régime
Les adultes se nourrissent de divers végétaux, les larves des racines.
Espèces semblables
• Iberoplinthus imbricatus est une espèce pyrénéenne. Le tiers apical de ses élytres est fortement étranglé et il ne possède pas cette carène saillante sur le prothorax. • Neoplinthus tigratus n’a pas d’aussi gros points de ponctuation sur les élytres et le prothorax, et il possède sur le dessus du corps des taches arrondies de couleur plus claire.
Le Cyathe strié (Cyathus striatus) est en forme de cornet, à face extérieure recouverte de poils bruns et à intérieur strié. Jeune, la coupe est fermée par un opercule blanchâtre qui se déchire à maturité. On peut alors voir les péridioles, petites boules grises contenant les spores. Ces dernières sont fixées au fond de la coupe par un fin filament. Le tout fait alors penser à un nid d’oiseau.
Habitat
Il pousse en groupe dans les milieux ombragés, sur le bois en décomposition
Espèces semblables
Il existe d’autres espèces dans le genre Cyathus, on reconnait celle-ci aux rayures de l’intérieur de la coupe et au fait qu’elle pousse sur le bois mort.
Ordre : Hemiptera Sous-ordre : Heteroptera Infra-ordre : Cimicomorpha Super famille : Reduvioidea Famille : Reduviidae Sous-famille : Emesinae Tribu : Emesini Genre : Stenolemus Espèce : Stenolemus novaki
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Régime
Les punaises de ce genre sont connues pour être prédatrices d’araignées, y compris celles se tenant sur leur toile. Pour ces dernières, elles sont capables de reproduire les vibrations d’une proie prise dans leur toile, afin de les attirer à elles et de les capturer.
Espèces semblables
A priori les jeunes (comme ceux présentés ici) se reconnaissent facilement.
Cependant, je n’ai pas vu de photos de jeunes des autres espèces de la sous famille, sauf du genre Empicoris. L’habitus est à peu près le même, mais la pilosité du corps, des pattes et des antennes est moins dense et les annelures des pattes et des antennes sont plus sombre, le contraste est nettement supérieur comparé à S. novaki.
Ordre : Tetramerocerata Sous-ordre : Endomorpha Infra-ordre : Super famille : Eurypauropodidae Famille : Sous-famille : Tribu : Genre : Espèce :
Difficulté de détermination de la famille
Difficulté de détermination des espèces
Ces petits animaux se reconnaissent à leur cuticule sclérifiée, généralement de couleur brun orangé. Leur tête est cachée sous le premier segment abdominal, ne laissant apparaitre que les antennes.
En France, nous avons 6 espèces dans cette famille : • Acopauropus consobrinus • Acopauropus deharvengi • Acopauropus hastatus • Acopauropus ornatus • Trachypauropus glomerioides • Trachypauropus latzeli
Je ne trouve aucun document pour les différencier, et il est fort probable que cela ne soit pas possible sur photo.
Taille
1mm
Habitat
Au sol, y compris en profondeur, mais également sur du bois mort (toujours au sol) ou dans la mousse.
Reproduction
Les mâles déposent des spermatophores que les femelles récupèrent ensuite
Régime
Mal connu, mais probablement hyphes fongiques
Familles semblables
Aucune, la tête cachée sous le premier tergite est caractéristique
• chapeau feutré, de couleur blanche, grise ou brune, parfois verdi par des algues unicellulaires microscopiques • le dessous du chapeau est fait de lames doubles
Habitat
Sur bois mort, surtout de feuillus
Espèces semblables
Cette espèce se reconnait aisément grâce à ses lames doubles
En ce qui concerne les spécimens bleus sur bois, il n’est pas possible de trancher entre Chlorociboria aeruginosa et Chlorociboria aeruginascens sans faire de microscopie. Les variations individuelles de coloration sont trop importantes.
• Chlorociboria aeruginosa : bleue à bleue verdâtre, sur bois • Chlorociboria aeruginascens : bleue, sur bois • Chlorociboria aeruginella : bleue, sur plantes herbacées • Chlorociboria glauca : jaune à jaune verdâtre
Préoccupation mineure à l’échelle nationale, mais Quasi menacée en Alsace et dans les Pays de la Loire, En danger critique en Bretagne Espèce déterminante ZNIEFF en Bourgogne-Franche-Comté, Alsace et Bretane
Identification
• tige non ailée, non épineuse, couverte de duvet blanc, ramifiée • gros capitules roses, coniques plats, involucre très aranéeux, doublé par de courtes feuilles, extrémité des bractées noirâtre nettement dilatée en spatule sous l’épine • feuilles très découpées, rigides, terminées par des aiguilles jaunâtres • les fruits sont des akènes tachés de linéoles noires
Autres noms
Chardon laineux, Chardon à toison
Type végétatif
Bisannuel
Taille
50 à 150cm de haut, 40 à 70mm de diamètre pour le capitule
• Le Cirse de Moris (Cirsium morisianum) et le Cirse de Richter (Cirsium richterianum) ressemblent beaucoup au Cirse laineux (Cirsium eriophorum), mais s’en distinguent par l’appendice des bractées non dilaté à l’apex. • L’Onoporde à tête laineuse (Onopordum eriocephalum) a la tige ailée et n’a pas l’appendice des bractées dilaté à l’apex.
Ordre : Diptera Sous-ordre : Nematocera Infra-ordre : Tipulomorpha Super famille : Tipuloidea Famille : Limoniidae Sous-famille : Eriopterinae Tribu : Molophilini Genre : Rhypholophus Espèce :
Difficulté de détermination du genre
Difficulté de détermination des espèces
Identification
• veine M1 avec une seule fourche • m-cu située au niveau de l’apex de la cellule du dessus • au-dessus de la veine cubitale, 6 longues nervures rejoignent l’apex de l’aile • veine A2 courbée, devenant presque parallèle à la marge postérieure de l’aile dans sa partie apicale • yeux glabres • ailes recouvertes d’une pilosité dorée, y compris sur la membrane
En France, il existe 5 espèces : • Rhypholophus varius : possède une tache blanche sur la membrane juste au-delà de R1 • Rhypholophus bifurcatus • Rhypholophus haemorrhoidalis • Rhypholophus dufouri : espèce présente en Corse uniquement • Rhypholophus phryganopterus : espèce alpine
Habitat
En forêt
Période d’observation
Genres semblables
Je n’ai pas de liste précise des genres semblables, mais une vérification de tous les critères énoncés sur le visuel permet de le reconnaitre. Le critère le plus parlant semble être celui de la veine A2 courbée.
Celui-ci pourrait appartenir à deux espèces : Rhypholophus bifurcatus ou Rhypholophus haemorrhoidalis. Les critères de coloration utilisés dans la clé mise en lien pourraient être variables en France, et encore plus dans les Pyrénées. On ne sait pas trop ce qu’il en est dans ce secteur pour le critère des soies noires sur l’occiput de la femelle. Le meilleur moyen d’être sur de l’espèce est d’examiner les genitalia des mâles.
Cette espèce ressemblant à un grand coquelicot jaune serait une relique de la flore de l’ère tertiaire (−66 Ma à −2,58 Ma). Ses fleurs sont visitées par les insectes qui apprécient son pollen, mais elle ne produit pas de nectar.
Famille : Papaveraceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée en Bourgogne, Auvergne, Limousin, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées
Préoccupation mineure à l’échelle nationale, mais Vulnérable en Rhône-Alpes et dans le Limousin, et En danger en Bourgogne Espèce déterminante ZNIEFF en Champagne-Ardenne, Bourgogne, Bourgogne-Franche-Comté, Limousin, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie
Identification
Le Pavot jaune (Papaver cambricum) est une plante à tige dressée et ramifiée, possédant des soies éparses et contenant un latex jaune. Elle pousse parfois en touffes denses. Ses fleurs sont grandes et hermaphrodites, de couleur jaune, parfois orangée. Elles sont solitaires et portées par un long pédoncule. D’abord penchées, elles se dressent ensuite à l’épanouissement. Elles perdent à ce moment là leurs deux sépales poilus. Chaque fleur possède 4 pétales froissés, de nombreuses étamines et un style court avec 4 à 6 stigmates disposés en étoile. Les feuilles sont grandes et profondément découpées en segments dentés. Le fruit est une capsule glabre en massue possédant à son sommet 4 à 6 valves recourbées d’où sortent les petites graines noires.
Autres noms
Meconopsis cambrica, Pavot du Pays de Galle, Méconopside du Pays de Galles, Méconopsis du Pays de Galles.
Au 18ème siècle, Linné à nommé cette plante “Papaver cambricum” . Mais en 1814, Louis Guillaume Alexandre Viguier, botaniste français, renomma l’espèce en “Meconopsis cambrica“. Ce nom de genre vient du grec “μήκων, mêkôn” qui désigne les pavots et “ὄψις = ópsis” qui signifie “apparence extérieure, aspect”. Il a en effet remarqué une différence entre cette espèce et les autres du genre Papaver : le style court et les stigmates en forme d’étoile, ce que ne possèdent pas les autres espèces, chez qui le tout forme plutôt un disque plat. Plus tard, des espèces de pavots similaires sont découvertes dans l’Himalaya, possédant elles aussi ce court style et ces stigmates en étoile. Elles sont donc classées dans le genre Meconopsis. Plus récemment, la génétique a montré que Meconopsis cambrica était en fait plus proche de nos Papaver que des Meconopsis asiatiques. Le nom originel de Papaver cambricum semble donc plus approprié à cette espèce.
Étymologie
• “Papaver” vient du celtique “papa” qui signifie “bouillie”. Il fait référence à une ancienne utilisation du suc de la plante qui était mélangé à la bouille des enfants pour les faire dormir. • “Cambricum” vient du latin “Cambria” qui était l’ancien nom du Pays de Galles, et signifie donc “de Cambrie, du Pays de Galles”
Type végétatif
Vivace
Taille
25 à 50cm de haut pour la plante, jusqu’à 7cm de diamètre pour la fleur, 15 à 25mm de long pour la capsule
Habitat
Sous bois clairs herbacés, hêtraies, pelouses et mégaphorbiaies, parfois dans les décombres, de 400 à 2000m
Répartition géographique
Originaire d’Europe occidentale, introduite en Amérique du nord. En France, elle est abondante dans les Pyrénées sauf dans les Pyrénées-Orientales, bien présente dans le Massif Central, très rare dans le Jura. Ailleurs, elle est plus ponctuelle. Elle est utilisée en tant que plante d’ornement dans les jardins anglais et s’y échappe régulièrement, mais les “vrais” P. cambricum sauvages s’y font de plus en plus rares, et les variétés d’ornement sont en fait plus proches des souches pyrénéennes de P. cambricum.
Elle est pollinisée par les insectes. Les graines tombent et germent à proximité de la plante.
Réseau trophique
Comme tous les végétaux, elle est autotrophe, c’est un producteur primaire dans la chaine alimentaire. Ses fleurs sont butinées par les insectes qui apprécient son pollen. Elles ne produisent par contre pas de nectar.
Espèces semblables
• Le Pavot des Alpes rhétiques (Papaver alpinum subsp. alpinum) ne pousse que dans les Alpes, où P. cambricum ne pousse pas. • Le Pavot de Lapeyrouse (Papaver alpinum subsp. suaveolens) pousse dans les Pyrénées, mais est généralement de couleur orange et pousse en coussin dans les éboulis entre 2000 et 2800m • La Glaucière jaune (Glaucium flavum) est une plante qui pousse sur le littoral, ou à l’intérieur des terre dans des milieux sablonneux. Ses feuilles sont plus larges, plus épaisses et d’un vert glauque.
Contrairement à ses cousines, cette plante ne dégage pas d’odeur. Elle se reconnait facilement lorsqu’elle est en fleur grâce à ses gros verticilles plumeux.
Famille : Lamiaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale Espèce déterminante ZNIEFF à Saint-Pierre-et-Miquelon
Identification
Le Calament clinopode (Clinopodium vulgare) est une plante gynodioïque velue, à tige dressée pouvant être simple ou ramifiée. Ses fleurs sont groupées par 10 à 20 en gros verticilles globuleux et plumeux, situés à l’aisselle des feuilles supérieures. Elles sont de couleur rose à rose violacé, plus foncées à la gorge. Chaque fleur est en forme de tube muni de deux lèvres. La lèvre supérieure est plane et échancrée en son centre. La lèvre inférieure est faite de 3 lobes, celui du milieu plus long et échancré. Il y a 4 étamines soudées à la corolle, deux longues et deux courtes, un long style et un stigmate bilobé. Le calice est velu, formé de 3 courtes dents en haut et deux longues en bas. L’inflorescence est entourée d’un involucre de longues bractées linéaires ciliées. Les feuilles sont opposées, velues, ovales, courtement pétiolées et à dents peu marquées. Les fruits sont des tétrakènes globuleux, glabres et lisses.
Autres noms
Clinopode commun, Sarriette commune, Grand basilic, Grand Basilic sauvage, Grand Origan des haies, Pied-de-lit, Roulette
Étymologie
• “Clinopodium” vient du grec “κλίνη, klínê” qui signifie “lit” et “ποδός, podós” qui signifie “pied”, car les verticilles des fleurs ont été comparés aux pieds tournés et arrondis de certains lits anciens. • “Vulgaris” signifie “commun” en latin
Type végétatif
Vivace
Taille
20 à 70cm de haut pour la plante, 12 à 14mm de long pour la corolle
Habitat
Bois clairs, lisières, landes, pelouses sèches, surtout sur sol calcaire, de 0 à 2200m
Elle est utilisée comme tonique en infusion. Ses feuilles faciliteraient la digestion. Elle a traditionnellement été utilisée comme astringent, stimulant cardiaque, expectorant, pour réduire les flatulences et augmenter la transpiration. Elle a été utilisé traditionnellement en Bulgarie pour la cicatrisation des plaies et a été montré pour avoir des propriétés antibactériennes. C’est une plante tinctoriale qui permet d’obtenir une teinture jaune.
Reproduction / Dissémination
Elle est pollinisée par les insectes (mais ceux à longue trompe/langue, comme les papillons et certains hyménoptères, car l’accès au nectar est difficile, au fond du tube de la corolle) et certains pieds peuvent se reproduire par autofécondation. Les graines tombent au pied de la plante, sont dispersées par le vent ou par les animaux. Les fruits sont collants et s’accrochant au pelage et au plumage. Les graines peuvent également être dispersées par les fourmis. Elle se propage aussi grâce à ses rhizomes rampants
Réseau trophique
Beaucoup d’insectes se développent sur son feuillage et dans ses racines. Elle produit du nectar qui nourrit papillons, certains hyménoptères mais aussi les bombiles. Les graines peuvent être mangées par les fourmis ou des punaises.
Espèces semblables
Les fleurs groupées en gros verticilles plumeux à l’aisselle des feuilles permettent de reconnaitre cette espèce.
Cette plante poussant dans les éboulis et les friches calcaires est en régression. Les zones montagneuses sont un refuge où elle est moins impactée par l’utilisation d’herbicides à laquelle elle est très sensible.
Famille : Lamiaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale, mais Quasi-menacée en Champagne-Ardenne et Picardie, Vulnérable dans le Centre et en Basse-Normandie et En danger en Ile de France et Haute-Normandie. Espèce déterminante ZNIEFF en Île-de-France, Haute-Normandie, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France et Alsace.
Protection / Menaces
L’espèce est en régression dans pratiquement toute la France, en grande partie à cause de l’utilisation intensive d’herbicides et d’engrais. Elle semble mieux se maintenir dans l’est sur les reliefs, où elle pousse dans les éboulis.
Identification
Le Galéopsis à feuilles étroites (Galeopsis angustifolia) est une plante à tige dressée, quadrangulaire et ramifiée. elle n’est pas renflée sous les nœuds. Les fleurs sont hermaphrodites et disposées en verticilles axillaires espacés. Elles sont de couleur rose violacé à taches blanches, parfois jaunes. Rarement, les fleurs sont blanches. Elles sont faites d’un long tube droit muni de deux lèvres, la supérieure en casque, l’inférieure profondément découpée en 3 lobes. Elles possèdent 4 étamines cachées sous le casque. Le calice est velu, à poils opaques lui donnant un aspect blanchâtre, avec de longues dents aiguës. Les feuilles sont opposées, étroites, linéaires à lancéolées, entières ou à 4 petite dents. Les fruits sont des tetrakènes.
Autres noms
Galéopse à feuilles étroites, Filasse bâtarde, Ortie à feuilles étroites
Étymologie
• Galeopsis vient du grec “γαλέη = galéê” qui signifie “belette”et “ὄψις = ópsis” qui signifie “apparence extérieure, aspect”, en référence à la forme des fleurs qui rappellent la gueule d’un carnassier. • Angustifolia vient du latin “angustus” qui signifie “étroit” et “folia” qui signifie “feuille”, en référence à l’étroitesse des feuilles de cette plante.
Type végétatif
Annuel
Taille
5 à 50cm de haut pour la pante, 15 à 25mm de long pour la corolle
Habitat
Friches, éboulis, moissons, remblais des chemins de fer, surtout sur sol calcaire, de 300 à 1900m
Répartition géographique
Introduite en Grande-Bretagne, Suède et Etats-Unis
Elle se reproduit grâce à la pollinisation des insectes, qui sont guidés vers le nectar par les taches claires de la lèvre inférieure de la corolle. Elle est aussi capable de s’autoféconder, mais ce mode de reproduction n’est pas à privilégier car il laisse de côté la diversité génétique. Les graines tombent au sol et germent sur place ou sont dispersées par les fourmis.
Réseau trophique
Cette plante mellifère est une source de nectar pour beaucoup d’insectes butineurs. Quelques insectes se développent dans ses feuilles et ses racines, et ses graines sont récoltées par les fourmis et mangées par d’autres insectes, comme certaines punaises.
Espèces semblables
L’étroitesse des feuilles élimine pas mal de candidats. • Le Chanvre sauvage (Galeopsis ladanum) est assez similaire. La différence réside dans les feuilles, qui sont un peu plus larges et à dent plus marquées. Les poils de son calice sont translucides, lui donnant un aspect vert plutôt que blanchâtre. Il pousse surtout sur sol siliceux. Certains individus sont difficiles à rattacher à l’une ou l’autre de ces deux espèces. Des cas d’hybridation existent, notamment dans le sud de la France. • Le Galéopsis de Reuter (Galeopsis reuteri) est une plante des Alpes. Sa tige est glabre et d’aspect glauque près des noeuds.
Cette grande punaise peut se rencontrer sur les rameaux d’aulnes, de noisetiers et de bouleaux. Elle se nourrit de la sève, surtout celle des chatons, sans que cela n’affecte ces derniers.
Ordre : Hemiptera Sous-ordre : Heteroptera Infra-ordre : Cimicomorpha Super famille : Miroidea Famille : Miridae Sous-famille : Mirinae Tribu : Mirini Genre :Pantilius Espèce : Pantilius tunicatus
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
La Punaise des chatons (Pantilius tunicatus) a un corps allongé, vert pomme dessous. Le dessus est brun rougeâtre, verdâtre chez les jeunes adultes, piqueté de taches brunes irrégulières. Les cunéus et la marge externe des cories ne sont pas tachetés et sont souvent verts. La marge latérale du pronotum est finement rebordée de noir. La membrane est grisâtre à nervures rouges. Elle possède un sillon longitudinal souvent assombri entre les yeux. Les pattes sont généralement vertes. Les antennes sont longues, surtout le second article, les 3ème et 4ème étant très courts. Les articles 1 et 2 sont rougeâtres, le second à apex assombri et légèrement renflé. Les articles 3 et 4 sont blanchâtres à la base, rougeâtre à brunâtre à l’apex. • Les sexes sont semblables, les yeux sont un peu plus écartés chez la femelle que chez le mâle (vertex 1,25 fois plus large que l’œil chez le mâle, 1,75 fois plus large chez la femelle).
Étymologie
• Je ne trouve rien au sujet du nom de genre. • Tunicatus vient du latin “tunica” qui signifie “tunique” avec le suffixe “-atus“, ce qui veut dire “tuniqué, vêtu d’une tunique”.
Taille
9 à 10mm
Habitat
Lisières et clairières forestières, jusqu’à 1600m
Répartition géographique
Comportement
Elle est plus active au crépuscule et durant la nuit
Période d’observation
Hivernation
Œufs, il y a quelques mentions d’adultes ayant hiverné mais cela semble rare
Plantes hôtes
Surtout Aulnes (Alnus), parfois Noisetier (Corylus) et Bouleau (Betula)
Oeufs
Ils sont pondus en octobre dans l’épaisseur des jeunes rameaux
Larve
Elle est de couleur vert pâle finement piquetée de noir. On retrouve chez elle la faible longueur des articles antennaires 3 et 4, ainsi que l’apex des articles 2, 3 et 4 assombri. Le sillon sombre longitudinal entre les yeux est également visible.
Régime
Elle se nourrit de la sève des arbres hôtes, notamment celle prélevée sur les chatons
Réseau trophique
Elle peut être la proie d’autres arthropodes et d’oiseaux.
Ce petit escargot discret est endémique du Centre-Est des Pyrénées françaises. On peut le trouver sur les roches, les éboulis et les vieux murs.
Ordre : Architaenioglossa Sous-ordre : Infra-ordre : Super famille : Cyclophoroidea Famille : Cyclophoridae Sous-famille : Tribu : Genre :Obscurella Espèce : Obscurella nouleti
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale, européenne et mondiale Espèce déterminante ZNIEFF en Midi-Pyrénées
Protection / Menaces
L’espèce n’est à priori pas menacée. Les travaux en bords de route et la pratique de l’escalade sur certaines falaises sont localement une menace.
Identification
Le Cochlostome des Pyrénées (Obscurella nouleti) a une coquille allongée et conique, faite de 7 à 10 tours légèrement convexes. Elle est de couleur brun corné avec une série de flammules brunes irrégulières, souvent à taches blanches près de la suture surtout sur les tours inférieurs. Elle possède des costulations fortes et irrégulières, avec 4 à 5 côtes par mm au dernier tour. L’ouverture a une marge blanche et réfléchie. L’opercule est très mince, corné roussâtre. L’ombilic est étroit. L’animal est gris avec un anneau blanc à la base des tentacules, la sole est généralement blanche. Les yeux sont situés à la base des tentacules.
Autres noms
Pomatias nouleti (nom d’origine), Cochlostoma nouleti
Étymologie
• Obscurella pourrait venir du latin “obscurus” qui signifie “caché, dissimulé, couvert” avec le suffixe diminutif “-ella“ • L’espèce a été dédiée à Jean-Baptiste Noulet, chercheur et naturaliste français (1802-1990)
Taille
8 à 12 mm de haut, 4 à 5,3 mm de diamètre
Habitat
Roches et éboulis rocheux, vieux murs, (très liée aux substrats calcaires), de préférence dans des lieux ombragés, principalement dans les vallées fluviales, de 300 à 2200m. C’est une espèce forestière que l’on peut aussi trouver sur des troncs d’arbres, notamment de hêtres.
Répartition géographique
Endémique pyrénéenne
Période d’observation
Hivernation
Jeunes et adultes dans la litière ou les premières couches du sol, sur les parois à l’abri de la végétation à basse altitude
Régime
Il n’est pas connu en détail, mais il s’alimente probablement de la végétation, algues et lichens présents sur les roches
Réseau trophique
Ces petits escargots peuvent être la proie de quelques arthropodes, notamment des carabes et de leurs larves, ainsi que des larves de vers luisants et de Drilus flavescens
Espèces semblables
Je me suis aidée de la répartition géographique pour identifier celui-ci. Cette dernière n’étant pas d’une fiabilité absolue, j’ai demandé confirmation sur le forum francophone des collectionneurs de coquillages. Un expert (Alain Bertrand) m’a confirmé son identité. • Le Cochlostome montagnard (Obscurella obscura) partage sa répartition mais ce dernier possède de 10 à 12 côtes par mm sur le dernier tour. • Cochlostomma partioti se rencontre aussi dans les Pyrénées ariégeoises (à priori pas sur les mêmes sites) mais ses côtes seraient plus fines et au nombre de 13 à 17 par mm au dernier tour.
Ce lichen peut avoir une coloration remarquable avec son centre brun, sa périphérie orange et sa ceinture blanche contrastée
Famille : Teloschistaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Non évalué
Identification
Variospora aurantia est un lichen à thalle en rosette, bien lobé sur le pourtour. La partie centrale du thalle possède de nombreuses apothécies lui donnant une coloration brune. Chaque apothécie est brune à pourtour orangé. Les lobes à la périphérie du thalle sont jaune orangé, très aplatis et appliqués au substrat, sans sillons distincts. Leur base est décolorée, blanchâtre, formant souvent comme un anneau entre le centre et la périphérie du thalle.
Autres noms
Caloplaca aurantia
Étymologie
• Variospora vient du latin “varius” qui signifie “divers” et “spora” qui signifie “spore” • Aurantia vient du latin “aurantius” qui signifie “orangé”
Algue associée
Algue verte type Chlorococcales
Taille
Jusqu’à 12cm de diamètre pour le thalle, de 1 à 1,5 mm de diamètre pour les apothécies
Habitat
Sur roches calcaires ou gréseuses et sur substrat artificiel. Apprécie les milieux chauds et secs, recherche la lumière et le soleil
Les lichens sont des pionniers, ce sont les premiers être vivants à coloniser de nouveaux milieux. Ils libèrent les minéraux présents sur la surface où ils sont implantés et forment de l’humus, créant ainsi un nouveau substrat capable d’accueillir d’autres êtres vivants (d’abord bactéries, champignons, mousses, microfaune, puis viennent les plantes et ainsi de suite).
Espèces semblables
• Variospora flavescens est très semblable. Son thalle est d’un orange plus uniforme et ses lobes ne sont pas plats mais convexes. • Calogaya pusilla a des lobes qui peuvent être aplatis ou convexes. Le thalle est plutôt de couleur orangé à saumon, devenant jaune grisâtre en vieillissant. Il mesure jusqu’à 2cm de diamètre. J’ai du mal à trouver de réels critères (autre que la taille) visibles sur photo pour éliminer cette espèce (le V. aurantia présenté sur cette page a été posté et confirmé sur le forum Champis.net). • Caloplaca saxicolaest ressemblant également, mais ses lobes ne sont pas plats.
Cette jolie plante très épineuse et aux fleurs jaunes ressemble beaucoup à un chardon
Famille : Asteraceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale mais Vulnérable en Aquitaine Espèce déterminante ZNIEFF en Nouvelle Aquitaine
Identification
La Carline d’Espagne (Carlina hispanica) est une plante hermaphrodite très épineuse, à tige dressée souvent ramifiée. L’inflorescence est un corymbe de capitules à fleurs tubulées jaune vif. Les bractées internes sont jaune vif. Les bractées externes sont foliacées et très épineuses, plus courtes que les bractées internes. Les feuilles sont lancéolées et divisées en lobes étroits et épineux. Le fruit est un akène à aigrette.
Étymologie
• Carlina vient de Carolus (=Charles), car Charlemagne aurait utilisé les racines de cette plante pour guérir ses soldats de la peste. • Hispanica signifie “d’Espagne” en latin, car cette plante est originaire d’Espagne
Type végétatif
Vivace
Taille
20 à 40cm de haut, 15 à 70mm de diamètre pour le capitule
Habitat
Garrigues, bois clairs et friches de 0 à 1200m, jusqu’à 1700m en Espagne
Répartition géographique
Période d’observation
Êtres vivants associés
Je n’ai pas trouvé de liste pour Carlina hispanica, mais pour Carlina corymbosa. Ces deux espèces étaient avant confondues, donc la liste suivante est probablement juste au moins en partie. • Coléoptère Curculionidae : Larinus cynarae, Larinus ursus, Lixus scolopax • Diptère Tephritidae : Terellia colon • Hétéroptère Miridae : Calocoris nemoralis, Halticus macrocephalus • Homoptère Aphididae : Aphis craccivora, Aphis fabae solanella, Protaphis terricola, Uroleucon helenae, Uroleucon jaceae • Lépidoptère Cosmopterigidae : Pyroderces argyrogrammos • Lépidoptère Depressariidae : Agonopterix nanatella • Lépidoptère Erebidae : Eublemma ostrina • Lépidoptère Geometridae : Aspitates ochrearia • Lépidoptère Pterophoridae : Tabulaephorus punctinervis • Champignons : Golovinomyces montagnei, Leveillula taurica, Passalora carlinae, Phyllosticta carlinae, Puccinia divergens
Reproduction / Dissémination
Elle se reproduit grâce à la pollinisation des arthropodes. Elle peut également s’autoféconder, mais cette méthode n’est pas privilégiée car elle laisse de côté la diversité génétique. Les graines sont dispersées par le vent.
Réseau trophique
Elle est une source de pollen et de nectar pour de nombreux insectes butineurs. Quelques uns se développent à ses dépens, se nourrissant des feuilles, mais aussi pour certains des fleurs et des racines. Je n’ai pas trouvé de mention à ce sujet, mais les graines sont probablement appréciées des fringilles comme les linottes et les chardonnerets, ainsi que par certaines punaises et fourmis.
Espèces semblables
• La Carline en corymbe (Carlina corymbosa) est très proche mais ne pousse qu’en Corse. Les deux espèces étaient auparavant regroupées, et C. hispanica était une sous-espèce de C. corymbosa. Ses bractées externes dépassent les internes et ses capitules sont plus gros. Les autres Carlina ont les bractées internes plus pâles, presque de couleur crème, et les fleurons sont également d’un jaune moins éclatant.