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Schreb., 1771

Cette fleur commune dans les sous bois de montagne fleurit dès le mois de février

Famille : Ranunculaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle nationale mais Quasi menacée en Haute-Normandie, Vulnérable en Basse-Normandie, En danger en Ile de France et Disparue de Picardie
Espèce déterminante ZNIEFF en Île-de-France, Champagne-Ardenne, Haute-Normandie, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Alsace, Auvergne-Rhône-Alpes

Protection / Menaces

Les principales menaces sont les pratiques forestières non adaptées : coupes trop importantes ou au contraire densification du sol forestier. Elle est parfois aussi cueillie en nombre car elle est décorative et fleurit tôt en saison.

Identification

• plante grêle et velue
• fleurs solitaires longuement pédonculées, hermaphrodites
• fleurs portant 6 à 9 sépales lancéolés ressemblant à des pétales, généralement violets, parfois roses ou blancs
involucre de 3 bractées vertes
• nombreuses étamines à anthères généralement blanches
• feuilles trilobées à limbe coriace, longuement pétiolées, persistantes en hiver
• feuilles parfois tachées de blanc dessus, fréquemment violacées dessous
• les fruits sont des carpelles velus disposés en tête dense

Autres noms

Hépatique noble, Hépatique à trois lobes

Étymologie

• “Hepatica” vient du grec “hepar, hepatos” qui signifie “foie”, en référence à la forme de ses feuilles rappelant les lobes d’un foie
• “Nobilis” signifie en latin “connu, célèbre”, probablement car dans le passé cette plante était très utilisée pour soigner les maladies du foie selon la théorie des signatures (fondée sur la ressemblance entre le remède et l’organe à soigner)

Type végétatif

Vivace

Taille

5 à 20cm pour la plante, 2 à 3cm de diamètre pour la fleur

Habitat

Milieux frais, sous bois, généralement sur sol calcaire, jusqu’à 2000m, de préférence à l’étage montagnard

Répartition géographique

En France, elle n’est vraiment commune qu’en montagne

Période d’observation

Êtres vivants associés

Diptère Agromyzidae : Phytomyza abdominalis, Phytomyza socia
Hyménoptère Tenthredinidae : Pseudodineura mentiens
Lépidoptère Tortricidae : Clepsis steineriana
Nématodes : Aphelenchoides fragariae, Ditylenchus dipsaci, Meloidogyne hapla
Champignons : Ascochyta dolomitica, Ascochyta lacontiana, Ascochyta vodakii, Phyllosticta hepaticae, Plasmoverna pygmaea, Puccinia actaeae-agropyri, Puccinia actaeae-elymi, Sphaeria hepaticaecola, Urocystis syncocca

Reproduction / Dissémination

Elle est pollinisée par les insectes, en particulier les petits hyménoptères.
Les graines sont souvent dispersées par les fourmis

Espèces semblables

Aucune

Sources

• Flore de montagne, Biotope éditions
INPN
Conservatoire botanique national du Bassin parisien, CBNBP
Plant Parasites of Europe

2022

Linnaeus, 1753

Cette petite fougère est très commune sur les vieux murs et les rochers

Famille : Aspleniaceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle européenne et nationale

Identification

• feuilles étroites divisées en folioles arrondies et dentées
• rachis brun
• pousse en touffes généralement fournies
• spores linéaires

Il existe plusieurs sous espèces que l’on peut séparer en observant le mode d’insertion des folioles, leur densité ou l’épaisseur de la nervure principale.

Autres noms

Doradille des murailles, Fausse capillaire, Capillaire rouge

Étymologie

Asplenium vient du latin “Asplenum qui vient lui même du grec “splèno” qui signifie “rate”, car certaines fougères de ce genre étaient utilisées dans la Grèce antique pour soigner les maladies de la rate.
Thricomanes vient du grec “thrix” qui signifie “poil, cheveu” en référence au caractère fin du rachis

Type végétatif

Vivace

Taille

4 à 20 cm

Habitat

Sur les murs et les rochers calcaires ou siliceux, de 0 à 2000m

Répartition géographique

Partout en France, espèce cosmopolite répandue sur presque toute la surface du globe

Période d’observation

Toute l’année

Êtres vivants associés

Homoptère Aleyrodidae : Aleurotulus nephrolepidis
Homoptère Aphididae : Aulacorthum solani, Taiwanomyzus alpicola
Lépidoptère Tineidae : Psychoides filicivora, Psychoides verhuella
Champignons : Cercospora asplenii, Mycosphaerella filicum, Ramularia asplenii

Espèces semblables

• L’Asplénium vert (Asplenium viride) lui ressemble beaucoup mais son rachis est entièrement vert

Sources

Maflorefc
INPN
Tela Botanica
Plant Parasites of Europe

2022

Dufour, 1832

Ordre : Trombidiformes
Sous-ordre : Prostigmata
Infra-ordre : Eleutherengona
Super famille : Tetranychoidea
Famille : Tetranychidae
Sous-famille :
Tribu :
Genre Tetranychus
Espèce : 

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• coloration rouge, jaune, orangée voire verte
• corps ovale portant quelques longues soies
• yeux rouges doubles
• pattes assez courtes, au repos les deux premières paires sont portées en avant

Taille

0,5 mm

Biologie

Ces acariens se développent sur les plantes où ils tissent de fines toiles.

Genres semblables

Je n’en ai pas trouvé en cherchant à l’identifier. Il peut un peu faire penser à un Anystis mais ces derniers sont bien plus gros et ont de plus longues pattes

2022

Berlese, 1891

Ordre : Trombidiformes
Sous-ordre : Prostigmata
Infra-ordre : Anystina
Super famille : Erythraeoidea
Famille : Erythraeidae
Sous-famille : Callidosomatinae
Tribu : Charletoniini
Genre Abrolophus
Espèce : 

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• yeux simples
• yeux situés près de la fin de la crète métopique
• corps ovale allongé
• coloration variable, noirâtre, rouge ou jaunâtre

Les espèces sont pour la plupart difficiles à distinguer sur photo sans examen au microscope

Genres semblables

En France, les autres genres de la famille des Erythraeidae sont :
Balaustium, assez similaire mais possédant juste derrière les yeux une petite protubérance circulaire, faisant penser à des oreilles d’ours
Charletonia, plus grand (en tout cas ceux que j’ai rencontré) et dont les yeux sont situés à peu près au niveau de la moitié de la crète métopique
Leptus, plus grand et plus trapu, dont les yeux sont situés plus en avant, à peu près au centre de la moitié antérieure de la crète métopique
Erythraeus qui a les yeux doubles et est plus grand, avec des pattes proportionnellement plus grandes par rapport au corps

Sources

A key to postlarval Erythraeidae (Acari, Actinotrichida) of Poland

2022

P. Browne ex Adans., 1763

Les usnées sont des lichens formant de longs filaments plus ou moins ramifiés faisant penser à une barbe de viellard. Certaines espèces ont d’ailleurs des noms faisant référence à cette apparence comme l’usnée barbue ou barbe de Jupiter

Famille : Parmeliaceae

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• coloration vert grisâtre pâle
thalle fruticuleux

Les lichens de ce genre sont complexes à identifier. Pour espérer arriver à une identification à l’espèce, il faut avoir le plus d’éléments possibles :
• une vue du lichen dans son ensemble et sa taille
• le support sur lequel il pousse
• aspect de la base du thalle (coloration, présence d’anneaux, longueur du tronc)
• présence ou absence d’apothécies
• l’aspect des soralies (planes, concaves, confluentes ou non), leur taille et la présence ou absence d’isidiomorphes
• présence ou absence de fibrilles et leur aspect
• présence ou absence de papilles et leur aspect
• coupe la plus oblique possible d’un rameau, pour y voir l’aspect et la taille de la couche formée par le cortex et les cellules d’algues, de la médulle et du cordon axial (visible en macrophotographie)

Habitat

Sur les troncs et les branches des arbres feuillus ou résineux

Genres semblables

A compléter en fonction des individus rencontrés. Celui présenté ici ressemble un peu à Lethariella intricata, espèce très rare en France. Mais chez cette dernière, les fibrilles sont plus courtes.

2022

Schilling, 1829

Ordre : Hemiptera
Sous-ordre : Heteroptera
Infra-ordre : Pentatomorpha
Super famille : Lygaeoidea
Famille : Lygaeidae
Sous-famille : Rhyparochrominae
Tribu : Drymini
Genre Scoloposthetus
Espèce : Scoloposthetus pictus

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• coloration bariolée noire, brune et beige
• pronotum trapéziforme à tache blanche sur les bords latéraux
• 2 taches noirâtres vers le milieu des cories
• taches blanchâtres en arrière des taches noires, celle côté interne pouvant manquer
• membrane brun brunâtre à nervures sombres
macroptère
• dessus glabre
• antennes élancées, plus longues que la moitié du corps, à second article au moins aussi long que le diatone
• antennes entièrement jaune brunâtre, parfois les deux derniers articles plus sombres
• pattes brun jaune, fémurs 1 plus sombres
• anneau sombre plus ou moins marqué à l’apex des fémurs 2 et 3
• rostre atteignant le milieu des mesocoxae

Taille

4 à 4,7 mm

Habitat

Litière de feuilles mortes, souvent en bordure de ruisseau ou de rivière

Répartition géographique

Eurosibérien et pontique, jusqu’à 63° nord en Finlande et jusqu’au rivages méditerranéens de l’Europe. A l’est, on le trouve jusqu’en Anatolie, Palestine, Transcaucasie et Sibérie occidentale.

Période d’observation

Toute l’année

Hivernation

Larves et adultes

Espèces semblables

Cette espèce se reconnait assez aisément grâce à ses longues antennes unicolores. Je n’ai pour le moment jamais eu affaire à des individus aux antennes assombries à l’apex et complèterais cette fiche lorsque cela arrivera.
Scoloposthetus patruelis peut rarement avoir les antennes claires concolores, mais elles sont plus courtes, plus robustes et le second article est plus court que le diatone. La partie basale de la corie est très claire en avant

Sources

Faune de france 84b, Lygaeidae
INPN

2022

Retour aux Lygaeidae Retour aux Punaises

Gravenhorst, 1806

Ordre : Coleoptera
Sous-ordre : Polyphaga
Infra-ordre : Staphyliniformia
Super famille : Staphylinoidea 
Famille : Staphylinidae
Sous-famille : Habrocerinae
Tribu :
Genre Habrocerus
Espèce Habrocerus capillaricornis

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• noir à brun très brillant
• antennes, pattes et apex de l’abdomen plus pâles
• tête transverse
• antennes fines
• anneau de soies raides autour de l’apex des segments antennaires
• pronotum large
• quelques longues soies dressées sur le pourtour du pronotum et des élytres
• abdomen effilé en allant vers l’apex
apex de l’abdomen tronqué
• abdomen finement pubescent
• longues soies dressées sur l’abdomen

Larve :
• 5 taches pigmentées disposées en ligne irrégulière de chaque côté de la tête

Taille

2,5 à 4 mm

Habitat

Sous les écorces, dans la litière, le compost…

Répartition géographique

Paléarctique occidental et Afrique du nord, introduit en Amérique du nord et du sud, en Afrique du sud et Nouvelle-Zélande

Période d’observation

Toute l’année

Biologie

L’accouplement a lieu au printemps et les larves se développent en un mois au printemps et en été.

Régime

Probablement mycophages et saprophages pour les larves et les adultes (les larves ont été observées se nourrissant de moisissures)

Espèces semblables

Habrocerus ibericus est une espèce très proche. C’est une espèce que l’on trouve sur le pourtour méditeranéen et n’a jamais été trouvée dans le Tarn, où j’ai photographié cet individu.
• Les genres Sepedophilus et Tachyporus n’ont pas les articles antennaires aussi fins et les soies des antennes sont moins longues et moins nombreuses.

Sources

Le Monde des insectes
INPN
Naturbasen
UK Beetles
Coleonet
Habrocerus capillaricornis (Gravenhorst) (Coleoptera: Staphylinidae) discovered in South Africa

2022

Retour aux Staphylinidae Retour aux Coléoptères

Stephens, 1836

Ordre : Psocoptera
Sous-ordre : Psocomorpha
Infra-ordre : Homilopsocidea
Super famille :
Famille : Elipsocidae
Sous-famille : Elipsocinae
Tribu :
Genre Elipsocus
Espèce Elipsocus hyalinus

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• cellule areola postica (AP) présente mais non reliée à la veine médiane (M)
• corps sombre, y compris la tête
• stigma sombre
• tache sombre à l’apex des cellules basiradiale et anale
• pas de tache sombre autour de la cellule AP

Mâle :
• inconnu

Étymologie

hyalinus vient du grec “hyalos” qui signifie “verre” et exprime la notion de transparence

Taille

2,8 à 3,2 mm

Habitat

Souvent branches mortes de conifères, mais aussi autres arbustes et buissons. C’est une espèce corticole

Répartition géographique

Europe, plus abondante au sud. Islande, Afrique du nord, Israël, Mongolie et Amérique du nord.

Période d’observation

Toute l’année, mais actif surtout de juin à octobre. 2 à 3 générations par an.

Hivernation

Œufs et adultes

Biologie

C’est une espèce corticole qui se reproduit parthénogénèse

Espèces semblables

Pour les femelles :
Elipsocus nuptialis est la plus proche. La seule différence se trouve sur la tête. cette espèce possède un croissant clair marqué partant de l’arrière de la tête et englobant les ocelles
• Les autres Elipsocus, qui ont un pattern alaire semblable, ont en plus une zone ombrée le long de l’areola postica. Cette zone peut être plus ou moins visible selon les espèces. Également, la marge supérieure voire le tiers apical de l’aile sont ombrés (attention car cela parait très léger). La zone ombrée de l’areola postica me semble la plus “facile” à repérer.
Elipsocus moebiusi est l’espèce qui semble avoir l’ombre de la cellule AP la plus légère, mais en regardant les photos de ce site il semble que cette ombre se voit quand même.

Les mâles de toutes les espèces du genre ont les ailes hyalines, il faut pour les différencier une vue du dessus de l’abdomen. En ce qui concerne cette espèce, aucun mâle n’a été observé.

Sources

Psocoptères euro-méditerranéens, 517 p
National Barkfly (Outdoor Psocoptera) Recording Scheme
SLU Artdatabanken

2022

Retour aux Elipsocidae Retour aux Psocoptères

Reuter, 1890

Ordre  : Hemiptera
Sous-ordre  : Heteroptera

Infra-ordre  : Cimicomorpha
Super famille  : Miroidea
Famille  : Miridae
Sous-famille  : Orthotylinae
Tribu  : Halticini
Genre  Dimorphocoris
Espèce   

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

macroptère (certains mâles) ou brachyptère (femelles et certains mâles)
• souvent tache brune au bord interne de l’œil
• pronotum très court
• dessus recouvert de soies blanchâtres couchées mêlées à des soies noires dressées
• fémurs souvent épaissis

Je ne sais pas si la clé des espèces françaises du Faune de France (p276) est toujours d’actualité, j’ai lu que pour être certain de l’identification il valait mieux examiner un mâle. L’individu présenté ici a été photographié en Espagne, où il y a beaucoup plus d’espèces que chez nous, et pour lesquelles je ne trouve pas de documentation.

Genres semblables

En cherchant à identifier celle-ci, je n’ai rien trouvé de semblable.

2021

Retour aux Miridae Retour aux Punaises

Lubbock, 1873

Ordre : Collembola
Sous-ordre : Entomobryomorpha
Infra-ordre :
Super famille : Entomobryoidea
Famille : Entomobryidae
Sous-famille : Lepidocyrtinae
Tribu :
Genre Willowsia
Espèce Willowsia nigromaculata

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• coloration brun jaunâtre
• présence d’écailles sur le corps
• bandeau sombre entre les yeux
• anneau sombre à l’apex des fémurs 3, parfois des autres également
• bande latérale sombre sur le corps
• 4ème segment abdominal allongé
apex du 3ème segment abdominal à bande sombre remontant vers la base du segment sur les côtés
• 4ème segment abdominal à bande centrale en zigzag interrompue en son centre, pouvant ne former que deux taches latérales
• 4ème segment abdominal à apex sombre
apex des 5ème et 6ème segments abdominaux noirs
apex des segments thoraciques et des 2 premiers segments abdominaux à bande sombre légère pouvant manquer

Taille

1 à 2 mm


Espèces semblables

• Certaines formes de Willowsia platani peuvent être semblables (notamment Willowsia platani f. corticalis). Cependant, chez ce dernier, la bande sombre de abd2 et abd3 ne me semble pas remonter en diagonale sur les côtés des segments et le 3ème segment thoracique est plus largement noir et contrasté.
Entomobrya multifasciata peut être semblable à première vue, mais chez ce dernier l’apex de tous les segment est assombri, ce qui lui donne un pattern régulièrement strié. Il ne possède pas d’écailles (comme tous les Entomobrya).
Entomobrya corticalis a le 3ème segment abdominal très largement noir, les côtés du corps (du thorax au 3ème segment abdominal) sont parcourus par une bande sombre assez large. L’apex du 4ème segment abdominal n’est pas assombri. Il ne possède pas d’écailles (comme tous les Entomobrya).

Sources

Checklist of the Collembola of the World
INPN

2022

Retour aux Entomobryidae Retour aux Collemboles

Perty, 1841

Ordre : Sarcoptiformes
Sous-ordre : Oribatida
Infra-ordre : Brachypylina
Super famille : Phthiracaroidea
Famille : Phthiracaridae
Sous-famille :
Tribu :
Genre Phthiracarus
Espèce : 

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

• corps arrondi, capable de se rouler en boule
• notogastre lisse
• plaques anales et génitales larges, rectangulaires, formant comme une fenêtre française

Il existe plusieurs espèces en France (au moins 16). Dans les clés, pour commencer à avancer il faut voir l’aspect du sensillus, plutôt difficile à voir sur photo sur des animaux aussi petits.

Habitat

Dans la litière du sol, le bois mort…

Genres semblables

Il est impératif d’avoir une vue des plaques anales et génitales pour arriver avec certitude à la famille des Phthiracaridae.

Dans la zone Paléarctique, les acariens pouvant se rouler en boule sont :
• Le genre Archiphthiracarus est le plus proche. Il n’est à priori pas présent en France, mais en Italie et en Espagne oui. Ses plaques anales possèdent 5 paires de soies (contre 3 chez Phthiracarus)
• Les genres Hoplophthiracarus et Hauserophthiracarus ont des soies interlamellaires longues et dressées (voir ici)
• Le genre Steganacarus mais son notogastre a une sculpture rugueuse
• Les Protoplophoridae qui ont l’arrière du notogastre fissuré transversalement (voir ici)
• Les Mesoplophoridae qui ont les plaques anales et génitales bien séparées, elles ne se touchent pas
• Les Euphthircaridae et les Oribotritiidae ont les plaques anales et génitales très étroites, en forme de “V” (comme là)

Sources

• Hornmilben (Oribatida). Die Tierwelt Deutschlands und der angrenzenden Meeresteile, 76 Teil, Gerd Weigmann
• Primitive Oribatids of the Palaearctic region, J. Balogh and S. Mahunka

2021

Marsham, 1802

Les larves de ce coléoptères sont mineuses des feuilles de nombreuses Brassicaceae

Ordre : Coleoptera
Sous-ordre : Polyphaga
Infra-ordre : Cucujiformia
Super famille : Curculionoidea
Famille : Curculionidae
Sous-famille : Ceutorhynchinae
Tribu : Ceutorhynchini
Genre Ceutorhynchus
Espèce Ceutorhynchus contractus

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué sauf en Limousin où son statut est “Préoccupation mineure

Identification

• corps court et convexe
• coloration noire, à légère teinte métallique bleue ou verte sur les élytres
• antennes noirâtres
• pattes noirâtres (il existe une forme à pattes claires en Grande-Bretagne)
• prothorax à deux petits tubercules
• prothorax à bord antérieur relevé
• base du prothorax arquée
• interstries des élytres denticulés vers l’apex
• fémurs sans dent
• griffes non dentées

Taille

1 à 2 mm

Habitat

Divers milieux ouverts

Répartition géographique

Période d’observation

Hivernation

Adulte

Plantes hôtes

Brassicaceae : Aethionema grandiflorum, Alliaria petiolata, Alyssum alyssoides, Alyssum montanum, Anastatica hierochuntia, Arabidopsis arenosa, Arabidopsis halleri, Arabidopsis thaliana, Arabis alpina, Arabis glabra, Arabis hirsuta, Arabis sagittata, Arabis procurrens, Arabis serpyllifolia, Arabis thaliana, Armoracia rusticana, Aubrieta libanotica, Aubrieta olympica, Aurinia saxatilis, Barbarea stricta, Barbarea verna, Barbarea vulgaris, Berteroa incana, Biscutella didyma, Biscutella laevigata, Brassica napus, Brassica nigra, Brassica oleracea, Brassica rapa, Braya sp, Bunias orientalis, Cakile maritima, Calepina, Camelina sativa, Capsella bursa-pastoris, Cardamine amara, Cardamine bellidifolia, Cardamine chenopodiifolia, Cardamine enneaphyllos, Cardamine hirsuta, Cardamine impatiens, Cardamine kitaibelii, Cardamine pratensis, Cardaria draba, Chorispora tenella, Cochlearia officinalis, Conringia orientalis, Coronopus sp, Crambe cordifolia, Crambe koktebelica, Crambe maritima, Descurainia sophia, Diplotaxis muralis, Diplotaxis tenuifolia, Draba fladnizensis, Draba gilliesii, Draba incana, Draba rigida, Draba Draba siliquosa, Draba verna,  Eruca sp, Erucastrum gallicum, Erysimum cheiranthoides, Erysimum cheiri, Erysimum crepidifolium, Erysimum odoratum, Erysimum perofskianum, Erysimum sylvestre, Euclidium sp, Fibigia sp, Heliophila amplexicaulis, Hesperis matronalis, Hirschfeldia incana, Hymenolobus sp, Iberis amara, Iberis  imperialis, Iberis odorata, Iberis pinnata, Iberis semperflorens, Iberis sempervirens, Isatis tinctoria, Lepidium campestre, Lepidium cartilagineum, Lepidium perfoliatum, Lepidium ruderale, Lobularia sp, Lunaria annua, Lunaria odorata, Malcolmia africana, Malcolmia maritima, Matthiola incana, Matthiola odoratissima, Moricandia sp, Myagrum perfoliatum, Nasturtium officinale, Neslia paniculata, Noccaea perfoliata, Peltaria sp, Pritzelago alpina, Raphanus raphanistrum, Raphanus sativus, Rapistrum rugosum, Rorippa amphibia, Sinapsis alba, Sinapis arvensis, Sisymbrium altissimum, Sisymbrium austriacum, Sisymbrium officinale, Teesdalia nudicaulis, Thlaspi arvense, Thlaspi perfoliatum,
Cleomaceae : Cleome dodecandra, Cleome spinosa, Cleoserrata speciosa
Resedaceae : Reseda lutea, Reseda
luteola, Reseda odorata, Reseda phyteuma
Tropaeolaceae : Tropaeolum sp

Oeufs

Ils sont pondus au début du printemps

Larve

Elle se développe dans les feuilles où elle est mineuse, et se trouverait également dans les tiges où elle provoque des gonflements. La nymphose a lieu en terre.

Régime

Phytophage

Espèces semblables

Le genre Ceutorhynchus est très complexe. Celui-ci a été identifié sur insecte.org.
• Le plus proche, après avoir vérifié tous les critères énoncés dans la description, est Ceutorhynchus erysimi, mais ses élytres ont une teinte bleu ou vert métallique bien plus prononcée.
• Le genre Zacladus possède des aspérités sur les interstries des élytres, sous forme de petites dents.

Sources

Le Monde des insectes
Faune de France N° 59 (clé du genre, dans le document classé en sous-genre, p897)
INPN
Ceutorhynchus Bestimmungstabelle (coleonet.de)
Naturspaziergang: Naturlexikon – Naturfotografie
Plant Parasites of Europe

2022

Retour aux Curculionidae Retour aux Coléoptères

Löw, 1877

Ordre : Hemiptera
Sous-ordre : Sternorrhyncha
Infra-ordre :
Super famille : Psylloidea
Famille : Psyllidae
Sous-famille : 
Tribu :
Genre Cacopsylla
Espèce Cacopsylla pulchella

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• ailes tachetées de sombre à l’apex
• coloration brune, parfois abdomen vert clair

Mâle :
apex de l’abdomen à deux protubérances

Femelle :
apex de l’abdomen pointu

Larve :
• vert clair, à marques noires pour les plus vieilles
• ébauches alaires semi-transparentes
• produit de la cire par des glandes abdominales


Autres noms

Psylle du Cercis

Taille

3-4 mm

Répartition géographique

Pourtour méditerranéen, sud de l’Europe, Allemagne, Autriche, Grande-Bretagne et Suisse

Période d’observation

Toute l’année, une seule génération

Hivernation

Adulte et œufs sur l’hôte et les conifères

Plante hôte

Arbre de Judée (Cercis siliquastrum)

Œufs

Ils sont déposés à la face inférieure des feuilles

Espèces semblables

Aucune, les autres n’ont pas ces taches distinctes sur les ailes.
Cacopsylla fulguralis a l’apex des ailes plutôt ombré, parfois avec seulement 3 petites taches à la marge postérieure

Sources

INPN
• Hémiptères de France, Belgique, Luxembourg et Suisse, Delachaux et Niestlé
Plant Parasites of Europe

2022

Retour aux Psyllidae Retour aux Pucerons, Psylles et Cochenilles

Fabricius, 1798

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre :
Super famille : Ichneumonoidea
Famille : Ichneumonidae
Sous-famille : Ichneumoninae
Tribu : Phaeogenini
Genre Heterischnus
Espèce 
Heterischnus truncator

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• corps fin et allongé
• tête assez large et noire
• mesonotum, partie supérieure du pronotum et des mésopleures roux, rarement noir
• scutellum roux
• tegulae jaune
• propodeum noir
• abdomen noir à sutures intersegmentaires plus pâles et à pétiole court
• pattes, coxa et trochanters roux
• tibia 3 à macule claire à la base et légèrement assombri à l’apex

Femelle :
• ovipositeur court et droit

Taille

6 à 8 mm

Période d’observation

Toute l’année

Hivernation

Adulte

Hôtes

Diverses espèces de Tortricidae

Espèces semblables

A compléter en fonction des variantes de couleurs rencontrées (thorax noir) :
Heterischnus truncator truncator (même espèce mais sous espèce différente) a le propodeum roux. Sur le tibia 3 se trouve un anneau noir juste derrière la macule blanche basale.
La combinaison dessus du thorax roux et propodum noir, en plus de l’habitus allongé particulier, m’ont grandement aidé à la déterminer.

Sources

Le Monde des insectes
Bulletin de la société entomologique du nord de la France n°368
• Les Heterischnus Paléarctiques, J. Valemberg

2021

Retour aux Ichneumonidae Retour aux Hyménoptères

Göthe, 1875

Ordre : Hemiptera
Sous-ordre : Homoptera
Infra-ordre : Cicadomorpha
Super famille : Membracoidea
Famille : Cicadellidae
Sous-famille : Typhlocybinae
Tribu : Empoascini
Genre Empoasca
Espèce Empoasca vitis

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• corps allongé
• antennes longues et fines
• couleur vert clair
• marques blanchâtres sur la tête, le pronotum et le scutellum
• longues ailes hyalines
• ligne longitudinale blanchâtre sur les ailes

Taille

3-4 mm

Cycle

Les œufs, de forme allongée, sont pondus dans le tissu des feuilles, le long des nervures principales. Les larves éclosent au bout de 5 à 10 jours à partir de mi mai. Elles passent par 5 stades larvaires avant de devenir adulte au bout de 3 à 4 semaines. On peut les trouver à la face inférieure des feuilles.

Période d’observation

Toute l’année. Il y a 2 à 4 générations selon les régions et le climat

Hivernation

Femelles adultes fécondées, sur la végétation à feuilles persistantes

Plantes hôtes

Très polyphage. A été observée sur :
Betulaceae : Corylus avellana
Fagaceae : Quercus
Lamiaceae : Mentha x piperita
Rosaceae : Prunus serotina
Saliaceae : Populus nigra
Vitaceae : Vitis vinifera

Parasitoïdes

Hyménoptères Mymaridae : Anagrus atomus, Stethynium triclavatum

Espèces semblables

Les bandes longitudinales blanchâtres sur les ailes permettent de la différencier des autres espèces du genre

Sources

Le Monde des insectes
INPN
Plant Parasites of Europe
Ephytia
NatureSpot
Wikipédia

2022

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