Publié le 22 octobre 2021
Dernière mise à jour il y a 3 semaines

Ordre : Orthoptera
Sous-ordre : Caelifera
Infra-ordre : Acrididea
Super famille : Acridoidea
Famille : Acrididae
Sous-famille : Gomphocerinae
Tribu : Gomphocerini
Genre : Stenobothrus
Espèce : Stenobothrus nigromaculatus
Identification : Le Sténobothre bourdonneur (Stenobothrus nigromaculatus) est de couleur générale verte ou brun clair. Ses antennes sont coudées. Les carènes latérales du pronotum sont flexueuses. Il ne possède pas de lobe basal, le champ médian de ses élytres est élargi et assez long, sa nervure radiale est droite, le stigma placé très près de l’apex des élytres.
Le mâle a les élytres qui atteignent à peine les genoux postérieurs. L’apex de l’abdomen est souvent rouge. Le champ médian possède des taches sombres quadrangulaires peu contrastées.
La femelle a les élytres étroits et raccourcis, n’atteignant pas la base des genoux postérieurs. Le champ médian présente des taches sombres quadrangulaires assez marquées.
Taille : 13 à 18 mm pour le mâle, 18 à 25 mm pour la femelle.
Habitat : Milieux secs (pelouses rocailleuses, pâturages, landes), de 300 à 2650m.
Répartition géographique : Surtout quart sud est de la France.
Période d’observation : De juin à octobre, avec un pic de juillet à septembre.
Espèces semblables :
Le Sténobothre cigalin (Stenobothrus fischeri glaucescens) n’a pas le stigma aussi apical, il est placé au début du dernier quart apical des élytres, le champ médian des élytres est un peu moins large et un peu moins long, ses antennes ne sont pas coudées. Les élytres de la femelle ne sont pas raccourcis et atteignent généralement la base des genoux postérieurs. La nervure radiale est sinueuse.
Le Sténobothre nain (Stenobothrus stigmaticus stigmaticus) a le champ médian moins élargi, le stigma est placé au début du dernier tiers apical des élytres, moins proche de l’apex donc.
Le Sténobothre occitan (Stenobothrus festivus) a les carènes latérales du pronotum plus fortement anguleuses.
Le Sténobothre splendide (Stenobothrus grammicus) a les carènes latérales du pronotum en principe plus anguleuses (mais c’est moins flagrant que chez S. festivus), mais ce n’est pas toujours évident. Le dernier article des palpes est très sombre à l’apex. Chez la femelle, les élytres sont un peu plus longs (atteignant plus ou moins les genoux). Chez le mâle, les antennes sont un peu épaissies à l’apex.
Le Sténobothre commun (Stenobothrus lineatus lineatus) a les élytres bien élargis, un peu plus longs, le stigma n’est pas aussi apical.
Le Sténobothre hélicoptère (Stenobothrus rubicundulus) et le Sténobothre cottien (Stenobothrus cotticus) sont des espèces que l’on trouve en altitude dans les Alpes, aux élytres noircis et larges.
Le Criquet tacheté (Myrmeleotettix maculatus maculatus) a aussi le champ médian élargi et pas de lobe basal. Ses antennes sont élargies à l’apex, ce qui est moins visible chez la femelle. Cette dernière me parait avoir les élytres un peu plus longs que chez S. nigromaculatus. Les carènes ont l’air d’être un peu plus anguleuses chez les deux sexes.
Les Omocestus n’ont pas eux non plus de lobe basal mais leur champ médian n’est pas élargi.
Sources :
Le Monde des insectes
Cahier d’identification des orthoptères de France, Belgique, Luxembourg et Suisse.
Guide des sauterelles, grillons et criquets d’Europe occidentale.
2021