Nous ne résistons pas à l’envie de retourner dans l’observatoire au petit matin.
Une vue depuis le parking, là où nous entendons très souvent des guêpiers. La prairie qui a été fauchée plait énormément aux moineaux domestiques.
Il y a toujours un héron pourpré qui pêche.

Qui finit par s’envoler pour s’enfoncer dans la roselière. |
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Les busards des roseaux tournent encore.

Et nous avons la visite surprise d’un martin pêcheur ! Il ne restera pas longtemps perché sur cette tige de phragmite.
Nous partons ensuite faire l’itinéraire numéro 8 du pdf mis en lien dans un article précédent. Nous rejoignons La Fatarella et ses ruelles étroites d’où part la balade, que nous faisons en partie en voiture. Cette étroite route traverse des zones cultivées d’oliviers, parsemées de broussailles et de zones rocheuses. Nous y croisons énormément de serins cini. Au bout d’un moment une énorme bestiole tarverse la route. Je m’arrête pour voir ce que c’est, il se trouve que c’est un magnifique Berberomeloe majalis. Une bête de 50mm de long ! Deux autres traversent également au même endroit, mais ils sont plus petits. Une séance photo s’impose.


Ici c’est certainement un mâle qui inspecte l’abdomen de la grosse femelle. |
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Nous continuons d’avancer et croisons plusieurs guêpiers d’Europe. Ici dans un champ d’amandiers.
Pause à l’Ermita de San Fransesc où nous photographions une farouche tarente de Maurétanie sur un tronc d’olivier.
Quelques paysages.


Nous continuons et nous arrêtons à l’Ermita de san Berrús, sur les hauteurs.
Une photo de Christophe.
Vue sur l’Ebre.
L’ermitage convient parfaitement aux tarentes, qui sont nombreuses à se chauffer sur les murs. Elles restent proche de la porte où elles rentrent au moindre danger. Pas simples à approcher !

Le mur ne plait pas qu’aux tarentes. Nous y voyons plusieurs saltiques, une encore à déterminer et cette Menemerus semilimbatus.

Nous partons ensuite dans un coin au bord de l’eau. Il fait vraiment très chaud lorsque le soleil sort ! On trouve un coin sympa proche de la ville de Fayón.
L’occasion de faire quelques insectes, dont plusieurs encore à déterminer. Mais j’ai reconnu cet oedémère à pattes jaunes, reconnaissable de l’oedémère noble à ses fémurs 1 jaunes.
Et puis jolie surprise, en marchant au bord de l’eau j’ai fait fuir une petite couleuvre vipérine ! Elle s’est abritée dans des cailloux sous la surface mais en attendant sans bouger à côté elle finit par sortir.

Retour en affût avec la belle lumière. Les grèbes castagneux vont et viennent.

Pêche à l’écrevisse. |
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Le mâle busard des roseaux est arrivé avec quelque chose dans les pattes. C’est un oiseau, mais impossible de savoir quoi.
Il ne reste pas seul longtemps !
Un échange a finalement lieu au loin.
Une rousserolle effarvatte se faufile dans la roselière. Elle est bien plus discrète que la turdoïde.

Le couple de ramiers revient boire ! |
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Nous assistons même à une petite parade de la part du mâle. Il fait la révérence devant la femelle.
Le soleil finit par se coucher, dernière image depuis l’observatoire.
Le lendemain nous faisons un petit tour dans la campagne de la réserve avant de partir. Nous arrivons à faire quelques guêpiers de loin depuis la voiture.

Ainsi que ce superbe tarier des prés.


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