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Petit moine

Ordre : Stylommatophora
Sous-ordre : Helicina
Infra-ordre : Helicoidei
Super famille : Helicoidea
Famille : Hygromiidae
Sous-famille : Trochulininae
Tribu : Monachaini
Genre : Monacha
Espèce : Monacha cartusiana

Identification : Le Petit moine (Monacha cartusiana) a une coquille globuleuse déprimée, de 5,5 à 6,5 tours. La spire est en cône aplati. L’ombilic est très étroit et en partie recouvert par la marge de l’ouverture. La coquille est blanc crème, brillante et translucide, souvent à bandes spirales brun pâle translucides atténuées vers l’ouverture. L’ouverture est ovale à lèvre blanche proéminente et marge rougeâtre, visibles extérieurement. L’animal est jaunâtre à partie antérieure rougeâtre.

Taille : 6 à 10 mm de haut, 9 à 18 mm de diamètre.

Habitat : Biotopes ouverts, dans les zones herbeuses.

Répartition géographique : Partout en France sauf en montagne (rare au-dessus de 500m).

Comportement : Animal lent, facilement irritable, adhère fortement  son substrat, tolère le soleil mais n’aime pas l’eau froide.

Œufs : 50 à 150 œufs sont pondus en groupes à la fin de l’été, en avril mai dans le sud de la France. Les jeunes éclosent au bout de 15 à 20 jours et atteignent la maturité au bout d’un an.

Espèces semblables :
A compléter en fonction des individus rencontrés et de la localité (Capestang pour le moment).
Monacha cantiana et cemenelea n’ont pas de contraste aussi fort de rouge et blanc à l’ouverture (qui peut tout de même être rougeâtre), elles sont plus grandes (16 à 20mm de diamètre), la coquille est souvent moins déprimée, l’ombilic un peu plus large, l’ouverture un peu plus ronde, les jeunes possèdent des poils sur les tours supérieurs.
Monacha atacis se rencontre en Ariège, dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales (mais pas sur les côtes). Il possède une fine striation spirale et de petits poils ou des cicatrices d’insertion de ces derniers sur toute la surface de la coquille (ces deux points assez dur à voir).
Fruticicola fruticum a un ombilic un peu plus gros, il mesure 13 à 25 mm de diamètre (globalement plus gros donc) et possède de fines stries spirales qui
entrecoupent les stries longitudinales de croissance.
Theba pisana a les stries d’accroissement recoupées par des stries spirales (pas toujours facile à voir), et souvent par des bandes spirales brunes pouvant être interrompues. La coquille est un peu plus globuleuse, moins pointue à l’apex en vue de profil.
Euomphalia strigella a les les marges de l’ouverture qui se rapprochent assez étroitement du côté pariétal, son ombilic est un peu plus gros.
Hygromia limbata possède une bande blanche à la périphérie du dernier tour, elle se rencontre au sud ouest et à l’ouest de la France.
Hygromia cinctella a le dernier tour de la coquille caréné, la carène est soulignée de pâle.
Hygromia tassyi se rencontre dans les Pyrénées ariégeoises.
Macularia niciensis a la coquille plus nettement striée et souvent maculée.
Pseudotachea splendida a moins de tours (3,5 à 4), l’ombilic est fermé chez les adultes.
Marmorana muralis a l’ombilic fermé et ne se trouve que dans les Bouches du Rhône près d’Avignon.
Zenobiella subrufescens se rencontre sur la façade atlantique.
Urticicola glabellus ne se rencontre que dans le sud est de la France.
Chilostoma zonatum ne se rencontre que dans les Alpes.
Monachoides incarnatus ne se trouve que dans l’est de la France.

Sources :
Forum des Coquillages Actuels (forumcoquillages.com)
Escargots et limaces d’Europe, Delachaux et Niestlé
European non-marine molluscs, Fransisco Welter-Schultes

2021