Caliroa sp

Publié le 11 juillet 2023

Dernière mise à jour il y a 2 mois

Costa, 1859

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Les larves de ce genre sont facilement reconnaissables : elles ressemblent à des limaces avec leur corps recouvert d’un mucus luisant

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Symphyta
Infra-ordre :
Super famille : Tenthredinoidea
Famille : Tenthredinidae
Sous-famille : Caliroinae
Tribu : Caliroini
Genre : Caliroa
Espèce :

Difficulté de détermination du genre

Difficulté de détermination des espèces

Identification

Adultes
• corps noir brillant
• pattes noires avec ou sans parties pâles
• 9 segments antennaires
• cellule anale complète avec une veine transversale oblique
• les veines m et 1m-cu convergent fortement vers le stigma
• 2e et 3e cellules cubitales recevant chacune une nervure

Larves
Elles ressemblent à des limaces et sont recouvertes de mucus. Leur corps est élargi au niveau du thorax.

Ce genre comprend 71 espèces dans le monde, dont 6 espèces en France d’identification pas toujours aisée :
• Caliroa cerasi : la larve se reconnait facilement à son mucus noir (mais attention car au dernier stade, elle verdit). Elle se développe sur divers arbres fruitiers de la famille des Rosaceae
• Caliroa tremulae : se développe sur Populus tremula
• Caliroa annulipes : polyphage. Chênes, bouleaux, peupliers, rosacées, tilleuls, sorbiers, myrtilles…
• Caliroa cixia : sur chênes
• Caliroa cothurnata : sur chênes
• Caliroa varipes : sur chênes

En ce qui concerne les larves, les clés actuelles ne permettent pas de les différencier avec certitude. Il y a des contradictions et peut-être même des confusions entre espèces. La larve noire de Caliroa cerasi se distingue aisément des autres grâce à sa couleur.

Taille

4 à 6 mm pour les adultes, 7 à 10 mm pour les larves

Répartition géographique

Originaire d’Eurasie tempérée, introduite en Amérique du nord et du sud, en Afrique du Sud, en Australie, en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande

Biologie

Les larves se développent sur le feuillage de divers arbres et arbustes. Elles se nourrissent sur ou sous les feuilles, rongeant la cuticule et le parenchyme, laissant les nervures. Les mâles sont souvent rares et la parthénogénèse probable dans certains cas.