Publié le 23 octobre 2023
Dernière mise à jour il y a 2 mois

(Mill.) U.Manns & Anderb., 2009
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Cette jolie fleur des friches est très toxique et ne doit pas être incorporée à du fourrage
Famille : Primulaceae
Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle nationale, mais En danger dans le Nord-Pas-de-Calais et En danger critique en Bretagne
Espèce déterminante ZNIEFF dans les Hauts-de-France et en Corse
Identification
• fleurs bleu vif, base des pétales rose vif
• pétales denticulés en haut et espacés à la base, laissant apparaitre les dents du calice
• bords des pétales avec peu ou pas de poils glanduleux (moins de 30)
• poils glanduleux constitués de 4 (rarement 3) cellules, la dernière n’étant pas dilatée
• 5 étamines à filet très velu, blanc à la base puis rose vif, anthères jaunes
• pistil à 1 style rose, le stigmate est jaune
• pédicelle floral généralement plus court que la feuille correspondante
• feuilles opposées et lancéolées
• feuilles ponctuées de glandes noires en dessous
• le fruit est une capsule globuleuse marquée de stries, contenant une 15aine de graines
Autres noms
Mouron bleu, Miroir du temps, Anagallis foemina
Étymologie
• Lysismachia est un hommage à Lysimaque, médecin de l’Antiquité qui découvrit les propriétés de ce genre
• Foemina vient du latin “femina” qui signifie femelle, ce serait une référence à la petite taille de la plante
Type végétatif
Annuel
Sexualité
Hermaphrodite
Taille
5 à 18cm de haut/long pour la plante, 8 à 11mm de diamètre pour la fleur
Habitat
Cultures et friches, sur sol sec et calcaire, de 0 à 1800m
Répartition géographique
Originaire d’Europe, introduite ailleurs

Floraison

Êtres vivants associés
• Champignon : Peronospora candida
Reproduction / Dissémination
Elle est pollinisée par les insectes et ses graines tombent au pied de la plante mère où elles pousseront
Espèces semblables
• Le Mouron des champs (Lysimachia arvensis), qui fait des fleurs généralement rouges, peut parfois avoir des fleurs bleues et alors ressembler énormément à Lysimachia foemina. Les pétales de ses fleurs sont plus larges, se chevauchant à la base, ne laissant pas ou peu apparaitre les dents du calice, et ses feuilles sont plus ovales. Les fleurs sont portées par un pédoncule dépassant généralement la feuille correspondante. Le meilleur critère est au niveau des poils glanduleux au bord des pétales. Ils sont plus nombreux chez cette espèce (entre 35 et 70 par pétale) et constitués de 3 cellules, la troisième étant dilatée.
• Le Mouron de Monnellus (Lysimachia monelli) a des fleurs bien plus grandes (15 à 25mm) et à pétales plus larges (on ne voit pas entre eux les dents du calice ou alors très peu, et ces dernières ne sont pas aussi longues que les pétales)
Sources
• FLOREALPES
• INPN
• Biodiv.SONE
• Tela Botanica
• Anagallis foemina (cbnbrest.fr)
• Les Randos de Loulou
• Plant Parasites of Europe
• Flore – Identification Assistée par Ordinateur (IAO)
• Fleurs sauvages de l’Yonne et d’ailleurs
• JungleDragon