Publié le 22 avril 2024
Dernière mise à jour il y a 3 semaines
Linnaeus, 1753
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Comme sa cousine mélampyre des prés, cette plante est une hémiparasite. Elle réalise la photosynthèse mais puise une partie de ses nutriments en parasitant les racines de plantes qui l’entourent
Famille : Orobanchaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Espèce protégée
Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Espèce déterminante ZNIEFF
Identification
• pante très grêle
• tige dressée, peu ramifiée
• inflorescence en grappe unilatérale très lâche
• fleurs groupées par deux, jaunes, à corolle courte et coudée et à gorge ouverte
• bord de la lèvre supérieure cilié
• lèvre inférieure souvent tachée d’orange ou de pourpre
• bractées vertes et linéaires, entières ou à peines dentées à la base
• calice à longs lobes linéaires, aussi long que le tube de la corolle
• feuilles opposées, linéaires, entières, courtement pétiolées
• le fruit est une capsule penchée à deux graines, cannelée, marron foncé, presque aussi longue que le calice
Type végétatif / Sexualité
Annuel / Hermaphrodite
Taille
8 à 25cm de haut, 6 à 10mm de long pour la corolle
Habitat
Sous bois de conifères, lisières forestières, bois clairs, jusqu’à 2300m
Répartition géographique
En France, se rencontre en montagne.
Mondialement, répartie en Europe
Carte INPN
Carte GBIF
Période d’observation
Êtres vivants associés
• Coléoptère Chrysomelidae : Longitarsus kutscherai
• Homoptère Aphididae : Macrosiphum melampyri
• Lépidoptère Geometridae : Eupithecia plumbeolata, Eupithecia laquaearia
• Lépidoptère Nymphalidae : Euphydryas maturna
• Champignons : Coleosporium melampyri, Cronartium flaccidum, Peronospora melampyri, Peronospora tranzscheliana, Podosphaera phtheirospermi, Puccinia nemoralis, Ramularia coleosporii, Ramularia melampyri, Septoria melampyri
Reproduction / Dissémination
Elle est pollinisée par les insectes mais peut aussi s’autoféconder, ce qui n’est pas à privilégier car cela laisse de côté la diversité génétique.
Les graines sont dispersées par les fourmis.
Espèces semblables
Pour la Suède :
• Le Mélampyre des prés (Melampyrum pratense) a une corolle plus longue à tube droit et à gorge plus fermée.
• Le Melampyre des bois (Melampyrum nemorosum) a les bractées supérieures nettement violettes et ses corolles sont plus longues.
Sources
• FLOREALPES
• INPN
• Tela Botanica
• Maflorefc
• Infoflora
• NatureGate
• Plant Parasites of Europe