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Chardon Marie (Silybum marianum)

Publié le 13 octobre 2023

Dernière mise à jour il y a 2 mois

(L.) Gaertn., 1791

Ce grand chardon se reconnait facilement à ses très grandes bractées épineuses et ses feuilles marbrées de blanc

Famille : Asteraceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle nationale, européenne et mondiale mais Quasi menacée en Basse-Normandie
Espèce déterminante ZNIEFF en Champagne-Ardenne

Identification

• tige dressée et robuste
capitules solitaires et terminaux
• fleurs violettes
• gros involucre hémisphérique
• grandes bractées bordées d’épines et terminées par une longue pointe
• feuilles luisantes, vertes marbrées de blanchâtre
• feuilles inférieures grandes, à limbe profondément divisé en segments élargis et épineux
• feuilles supérieures embrassantes
• les fruits sont de gros akènes noirs surmontés d’une aigrette de soies

Autres noms

Silybe de Marie, Chardon marbré

Étymologie

Silybum désigne en grec selon les sources soit un arbuste épineux aux feuilles tachées de blanc, comme cette espèce, soit un chardon comestible.
Marianum paraît venir de Mariana, colonie fondée en Corse par Marius. Ou alors cela viendrait d’une légende selon laquelle la Vierge Marie fuyant la Judée vers l’Egypte se serait cachée dans des chardons où elle aurait donné le sein à l’enfant Jésus, quelques gouttes seraient tombées sur les feuilles, d’où les marbrures blanches

Type végétatif

Annuel, bisannuel

Sexualité

Hermaphrodite

Taille

30 à 150cm de haut pour la plante, 25 à 50mm de diamètre pour le capitule

Habitat

Milieux secs et ensoleillés, friches et bords de chemins, de 0 à 800m

Répartition géographique

Plus commune dans le sud de la France

Floraison

Êtres vivants associés

Coléoptère Apionidae : Ceratapion gibbirostre, Ceratapion onopordi, Ceratapion scalptum
Coléoptère Cerambycidae : Agapanthia annularis, Agapanthia cardui, Agapanthia kirbyi, Deroplia annulicornis, Helladia humeralis, Phytoecia geniculata
Coléoptère Chrysomelidae : Altica carduorum, Cassida deflorata, Cassida palaestina, Chrysolina bankii, Psylliodes chalcomera, Sphaeroderma rubidum
Coléoptère Curculionidae : Cleonis pigra, Hadroplontus trimaculatus, Larinus sturnus, Lixus filiformis, Lixus pulverulentus
Diptère Tephritidae : Acanthiophilus helianthi, Chaetostomella cylindrica, Terellia fuscicornis
Hétéroptère Miridae : Orthocephalus proserpinae
Homoptère Aphididae : Aphis fabae, Brachycaudus cardui Capitophorus elaeagni, Dysaphis lappae cynarae
Hyménoptère Cynipidae : Aulacidea freesei, Phanacis zwolferi
Lépidoptère Erebidae : Ocnogyna baetica
Lépidoptère Noctuidae : Acronicta rumicis
Lépidoptère Pyralidae : Homoeosoma nebulella
Thysanoptère Phlaeothripidae : Haplothrips distinguendus, Haplothrips reuteri
Thysanoptère Thripidae : Thrips physapus
Champignons : Golovinomyces montagnei, Leveillula taurica, Microbotryum silybum, Puccinia cruchetiana, Puccinia laschii, Puccinia mariana, Ramularia cynarae, Septoria silybi

Reproduction / Dissémination

Elle est pollinisée par les insectes mais peut aussi s’autoféconder (ce qui n’est pas à privilégier pour maintenir une diversité génétique).
Les graines sont dispersées par le vent

Espèces semblables

On le reconnait facilement à ses bractées très grandes, pointues et épineuses sur les bords. Les autres chardons n’ont pas des bractées aussi impressionnantes.

Sources

• INPN
• FLOREALPES
Tela Botanica
Jardin ! l’Encyclopédie
• Plant Parasites of Europe
• GBIF
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. GENTIL

2022

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