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Insectes et araignées à Mazères 15 avril 2018

En ce jour de beau temps, j’ai le macro qui me démange. J’ai fait le plein d’oiseaux la veille, alors aujourd’hui c’est parti pour les petits !

Pas beaucoup de lépidoptères aujourd’hui, quelques passages de piérides (je pense de la rave), des aurores qui ne s’arrêtent jamais et des tircis. Entre deux affûts (je me suis quand mêle arrêtée), plusieurs Pyrales des buissons (aussi nommée Pyrauste du plantain, du nom de sa plante hôte) Pyrausta despicata volettent. J’en croise quelques unes posées.

Celle-ci avait encore de la rosée sur les ailes

Autre lépido, sur un sentier hors du DDO cette fois, en bordure de ruisseau, un Cuivré commun (Lycaena phlaeas). Pas vieux je pense, vu les couleurs éclatantes et les ailes en bon état. C’est une espèce qui vole tôt, et dont la chenille se nourrit de diverses variétés d’oseilles.

Côté diptères, c’est assez calme, bien que j’ai quelques individus encore à identifier.

Il y avait cette Sarcophaga qui prenait le soleil sur l’hôtel à insectes.

Dans les herbes hautes se trouvait cette Scatophage du fumier (Scathophaga stercoraria). Reconnaissable des autres espèces proches grâce à ses antennes noires.

Enfoui dans les herbes au niveau du sol, un crustacé terrestre, le Cloporte des mousses (Philoscia muscorum) se nourrit de débris végétaux.

Chez les coléos, il y a un peu plus de monde.

La chaleur fait sortir et courir les Coccinelles à 16 points (Tytthaspis sedecimpunctata). Cette espèce reste au niveau du sol et des herbes et se nourrit se pollen et de diverses spores.

Une autre petite coccinelle, dans le même coin que les précédentes c’est à dire en bordure de prairie. La Coccinelle à 24 points (Subcoccinella 24 punctata), celle-ci phytophage.
Toujours dans cette prairie, des Polydrusus prasinus se tiennent en haut des herbes. Ils sont d’un superbe vert, jusqu’au bout des tarses ! Eux aussi sont phytophages.

Dans ces petites fleurs jaunes, style boutons d’or, il y avait un paquet de Tropinota. Pour différencier les deux espèces du genre, il faut voir de près la ponctuation du scutellum.

Puis au bord du ruisseau cette fois, un paquet d’Adélocères des potagers (Agrypnus murinus) se tenaient dans la végétation. Ce taupin est d’assez grande taille et est facile à identifier.

Passons maintenant aux punaises.

Une discrète Nabis sp était postée sur une feuille d’ortie.

Une toute petite punaise discrète à gros scutellum était dans les hautes herbes. Il s’agit de Neottiglossa leporina. Elle se nourrit de différentes graminées.

Quelques Punaises des blés (Aelia acuminata) se cachent dans la végétation. On les reconnait des autres espèces du genre grâce à leurs deux points noirs sous les fémurs 2 et 3. Elle se rencontre partout où l’on peut trouver des graminées.
Un peu partout, quelques Corées marginées (Coreus marginatus) s’activent. Celles-ci se nourrissent principalement de fruits et de graines.

Se chauffant à proximité de l’hôtel à insectes, une Punaise nébuleuse (Rhaphigaster nebulosa). Elle se nourrit de sève d’arbres et arbustes mais aussi d’insectes morts.
Une Punaise verte (Palomena prasina) en train de passer de sa robe d’hiver à sa robe d’été se tenait sur une feuille d’ortie.

Une autre petite, d’une jolie couleur rouge. Rhopalus subrufus.

Une toute petite noire et blanche qui apprécie le Lamier blanc, Tritomegas rontudipennis.

Pour terminer une punaise que je trouve superbe, Zicrona caerulea. Elle aussi est polyphage, se nourrissant de sève, d’oeufs et larves de chrysomèles mais aussi de chenilles.
Passons maintenant aux araignées. Elles étaient très nombreuses. Tout d’abord les Pisaures admirables (Pisaura mirabilis).

En bordure de chemin, une Epeire de velours (Agalenatea redii), placée au centre de sa toile sur son coussin de soie.
Sur une feuille d’ortie une Epeire dromadaire (Gibbaranea bituberculata).
Puis une Metellina segmentata ou mengei, pas possible d’être certaine de l’espèce sur photo. Elle fait partie de la famille des Tetragnathidae.

Elle construisait sa toile sur une feuille d’ortie.

Chez les Thomises, cette Tmarus se tenait pattes tendues sur un brin d’herbe, en toute discrétion.
Il y avait aussi pas mal de Xysticus.

Les plus nombreuses étaient sans nul doute les saltiques. Beaucoup de petites Heliophanus dans les herbes.
Des Evarcha arcuata en nombre ! Surtout des mâles.

Celui-ci avait les yeux cerclés de roux.

Cette grosse femelle était en plein repas d’une pauvre Xysticus.

Je vois aussi mes premières Saltiques orangées (Carrhotus xanthogramma). Celle-ci en train de déguster une Heliophanus (décidément !).
Puis d’autres femelles.

Ainsi que des mâles, plus représentatifs de leur nom vernaculaire.

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