Ce matin au plateau de Beille, très belle météo, pas de brouillard, et beaucoup d’oiseaux migrateurs. Il y a des nuages de pinsons des arbres dans la forêt, accompagnés de quelques pipits et bruants. Il y a aussi beaucoup de bergeronnettes. Tout ce petit monde est très farouche, si nombreux qu’ils sont inapprochables. Mais au moins il y a l’ambiance ! Quelques becs-croisés sont aussi dans les pins, mais au sommet. Il y a des jeunes qui demandent à manger aux adultes (les becs-croisés se reproduisent tout au long de l’année, les naissances sont fonction de la production de cônes de pins plus que de la météo). La sortie fut maigre en photos, heureusement quelques mésanges étaient peu farouches bien que souvent très mal placées ! Elles ont beaucoup la bougeotte quand même.
Une mésange noire, qui vient se servir sur ce cône. Elle prend une graine pour aller la manger plus loin.Puis une huppée.
On part ensuite aux cincles. Les niveaux d’eau sont bas, il y a donc beaucoup de reposoir. C’est une situation à double tranchant ! Mais aujourd’hui on a eu de la chance. Un cincle plongeur pêchait assez près de la berge et il était très cool, il s’est même approché très près. C’est la première fois qu’on en croisait un si peu farouche et pendant autant de temps. Il faut croire qu’il était dans un bon jour.
Comme un cincle dans l’eau.
Il a pêché diverses choses, beaucoup de larves de trichoptères, mais aussi comme ici ce qui semble être un escargot. Il l’a secoué un moment avant de l’avaler !
Une autre bestiole ici, pleine de pattes. Peut-être une larve de libellule.
Encore autre chose.
Il a fini par plonger et se percher juste devant ! Une vraie bouboule, craquant !
Il y a aussi quelques bergeronnettes grises au bord de la rivière. Je n’ai pas réussi les images de la scène, mais un sympétrum est passé à côté de celle-ci. Elle l’a repéré de suite, s’est mise à courir juste avant de s’envoler pour le poursuivre, puis après plusieurs virages serrés elle l’a finalement attrapé. Ça fait un sacré reps pour une bergère !
Puis un peu plus loin dans un muret en pierre couvert de mousse se trouvait un troglodyte mignon.
En rentrant, on s’arrête sur un site où les oedicnèmes criards hivernent chaque année. Ils sont bien là, au milieu des champs. Ils sont très bien cachés.
Bravo pour ces belles photos. en effet pas facile de repérer l’oedicnème même sur la photo
Qu’il est beau ce cincle !!!