Varanger jour 8 : Ekkerøy 11 août 2016

Il a fait beau cette nuit, si on peut appeler ça la nuit car le soleil se couche à 22h et se lève à 2h ! Le temps se couvre lorsque l’on monte sur Ekkerøy. On rejoins rapidement la colonie de mouette tridactyles. J’en profite pour faire un peu plus d’images que la dernière fois, des arrivées (et pas dans le silence), quelques lissages de plumes et disputes.Certaines se sont installées au sommet de la falaise, juste au bord du chemin.Une petite jeune.Un phoque gris surgit de la mer.Au loin un rorqual a aussi fait surface, mais je n’ai pas gardé les image car c’était vraiment très très lointain ! J’ai juste pu voir la forme de l’aileron, assez petit, falciforme et bien pointu (pas baleine à bosse donc).

Il y a quelques guillemots à miroir. Certains arrivent en vol sur la falaise avec de gros poissons, mais je n’ai pas pu repérer de nid. D’autres sont dans l’eau, il y a un jeune également.Un grand groupe de harles bièvres est aussi sur l’eau.On décide d’aller tout au bout de la presqu’ile. Il y a plein de labbes parasites dans la lande ! Des formes claires et sombres.On a encore droit au coup du faux labbe blessé !Au bord de l’eau sur les rochers se trouve un groupe de bécasseaux violets ! Ils sont moyennement farouches, sur leurs gardes tout de même. Le groupe s’est envolé et décalé plusieurs fois, mais en se posant et en restant un moment sans bouger, ils redeviennent confiants et se remettent à leurs activités.Parmi les bécasseaux, se trouve un tournepierre à collier.De jeunes mouettes tridactyles se sont également rassemblées ici.

Après avoir bien profité des labbes et des bécasseaux, on fait demi-tour. J’en profite pour faire une vue d’ensemble.Un pluvier doré est dans les herbes. Super camouflage !D’un coup, les mouettes se mettent à crier et à voler dans tous les sens. Un faucon passe à toute allure, avec une mouette dans les pattes ! Il disparait derrière la montée. On décide d’aller voir si on le retrouve. En chemin, on croise un bruant lapon.Derrière le petit relief, j’entends des cris et aperçois deux labbes en train de plonger vers le sol. Je crois qu’on approche ! Finalement on l’aperçois. C’est un faucon gerfaut. Il plume la mouette. Il est encore très loin, on contourne (très large) pour tenter de s’approcher. Entre temps, il s’envole avec sa proie, poursuivi par les labbes.On continue dans la direction qu’il a prise, en passant par le premier point où il s’est arrêté. Avec le tas de plumes, on retrouve la tête de la jeune mouette tridactyle. Le faucon doit bien manger pour survivre, mais ça fait de la peine pour elle quand même. On arrive à le voir, posé, toujours harcelé par les labbes. Il s’envole, les serres vides cette fois. Et là il a fait des passages assez sympa ! C’est un jeune.Il disparait derrière les reliefs. On se dirige vers la mouette. Il a commencé à la manger par là où était la tête. En se retournant, on le voit perché au loin sur un rocher. Il attend surement pour finir son repas. Trop peur que la mouette soit morte pour seulement quelques bouchées et que le faucon ne mange pas à sa faim, on reprend la route pour redescendre de la presqu’ile. Au bord de l’eau, les labbes chassent. Ils poursuivent les mouettes, essentiellement des jeunes, jusqu’à ce qu’elles recrachent leur repas. Cela marche sur certaines, d’autres arrivent à s’échapper.Un huîtrier est sur les rochers.Il y a eu de belles éclaircies dans l’après-midi, mais le temps se recouvre et il commence à faire sombre. On retourne à la voiture. Là, un pygargue passe en vol. Il n’est pas passé loin ! Il vient de manger, il a des restes de chair et de sang sur le bec.Peu de temps après, c’est un jeune qui passe !Fin de cette journée bien remplie.