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Bécasseau cocorli

Publié le 15 mai 2013

Dernière mise à jour il y a 7 mois

Bécasseau cocorli 5Identification : Le Bécasseau cocorli (Calidris ferruginea) est un peu plus grand que le bécasseau variable, avec un bec plus long et plus uniformément arqué, et à bout plus fin. Le cou et les pattes sont plus longs, et il possède un croupion blanc visible en vol.
Le mâle adulte en plumage nuptial est en général rouge brique plus uniforme et plus vif (avec de petites taches blanches) que la femelle.
En plumage internuptial, il est comme le bécasseau variable avec le dessus plus gris clair, un net sourcil blanc et un croupion blanc.
Les jeunes sont plus gris que le bécasseau variable, le dessus est à motif écailleux uniforme (sans chevron), le sourcil est plus net et plus blanc, le dessous et surtout les côtés de la poitrine sont plus finement rayés et ils sont en général à nuance nettement orangé beigeâtre à la poitrine.

Habitat : Il niche en Sibérie arctique. Il hiverne en Afrique, de façon clairsemée dans la région méditerranéenne et rarement en Europe occidentale. Il fait halte dans les marais et sur les côtes basses, souvent en compagnie du bécasseau variable, parfois près des eaux intérieures.

Répartition géographique :

Becasseau cocorliComportement : Le Bécasseau cocorli est un très grand migrateur qui peut parcourir près de 30 000 km par an entre le nord de la Sibérie et l’Afrique du Sud. Son poids varie fortement et peut augmenter de 42% avant le départ de la migration de retour (vers le Nord). C’est un voyageur nocturne et peut parcourir 800 km en une nuit. Les mâles partent les premiers, laissant les femelles couver. Le passage commence dès le 15 juillet. Le retour prend un mois environ, mais les jeunes de l’année restent dans les quartiers d’hiver et ne regagnent leur patrie nordique que la troisième année.

Nidification : Il niche dans la végétation basse, dans un petit creux tapissé d’herbes et de lichens. La femelle pond 4 œufs verdâtre tachetés de brun foncé.

Régime : Il se nourrit de vers polychètes, de petits mollusques (hydropies, littorines), de sangsues, de crustacés (copépodes, crevettes) et d’insectes ( diptères, coléoptères, éphémères) qu’il prend à terre ou dans l’eau.

Sources :
http://www.oiseaux-europe.com/
http://www.oiseaux.net/
Le guide ornitho

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