Publié le 19 juillet 2017
Dernière mise à jour il y a 2 ans
Identification : La Cordulie métallique (Somatochlora metallica) est de couleur vert métallique. Le front possède deux taches jaunes se touchant pratiquement au centre de celui-ci. L’abdomen possède des taches jaunes à sa base. Les côtés du thorax ne possèdent pas de marques jaunes.
La femelle a une lame vulvaire longue et perpendiculaire à l’abdomen.
Taille : 50 à 55mm de long, 68 à 76mm d’envergure.
Habitat : Eaux stagnantes à faiblement courantes comme les mares, les canaux, les rivières lentes. Elle apprécie les zones ombragées et les rivières abruptes.
Répartition géographique : Elle est assez commune en Europe, mais on ne la trouve que dans les lacs de montagne dans le sud.
Comportement : Les mâles patrouillent au-dessus de l’eau, près de la berge. Les femelles pondent seules, de préférence dans des zones ombragées et abritées.
Période de vol : De fin mai à fin septembre, plus abondante entre juin et août. A partir de fin juin dans le grand nord.
Espèces semblables :
La Cordulie méridionale (Somatochlora meridionalis) lui ressemble beaucoup. Elle possède cependant une ou deux taches jaunes sur les côtés du thorax, et sa répartition Française est limitée à une petite zone du sud est méditerranéen.
La Cordulie bronzée (Cordulia aenea) ne possède pas de marques jaunes à la base de l’abdomen, pas de jaune sur le front, le mâle a l’abdomen épaissi en massue au niveau de S7-S8, la lame vulvaire de la femelle est non saillante.
La Cordulie à taches jaunes (Somatochlora flavomaculata) possède des taches jaunes sur les côtés du thorax et de l’abdomen, celles de ce dernier étant visibles de dessus (parfois peu chez les vieux mâles).
La Cordulie arctique (Somatochlora arctica) a le corps noir brillant, mâle se reconnait à sa taille étroite et à ses cercoïdes en forme de tenailles. La femelle a la lame vulvaire peu saillante.
La Cordulie alpestre (Somatochlora alpestris) ressemble à la Cordulie arctique et se rencontre dans l’est de la France, en altitude (au-delà de 1200m).
Sources :
Guide des libellules de France et d’Europe, Les guides du naturaliste
2017