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Coleophora deauratella

Publié le 13 octobre 2023

Dernière mise à jour il y a 2 mois

Lienig & Zeller, 1846

La chenille de ce papillon vit sur les inflorescences de trèfles. Elle se nourrit de graines en formation et s’abrite dans un fourreau fait de soie et d’un fleuron séché

Ordre  : Lepidoptera
Sous-ordre  : Glossata

Infra-ordre  : Heteroneura
Super famille  : Gelechioidea
Famille  : Coleophoridae
Sous-famille  :
Tribu  :
Genre  Coleophora
Espèce  Coleophora deauratella 

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• silhouette étroite et allongée
• coloration vert métallique à reflets cuivrés
• base des antennes fortement épaissie
• antenne noire à apex blanc

Étymologie

Coleophora vient du grec “koleós” qui signifie “gaine, fourreau” et “phorós qui signifie “porteur, transporteur”. Ce nom fait référence au fourreau dans lequel vivent les chenilles de ce genre.
Deauratella vient du latin “deauro” qui signifie “dorer”, probablement en référence aux reflets cuivrés/dorés des ailes du papillon

Taille

10,5 à 12,5 mm d’envergure

Habitat

Milieux herbeux, friches, prairies, bords de chemins

Répartition géographique

Incomplète pour la France.
Introduit en Amérique du nord et en Nouvelle Zélande

Période de vol

Hivernation

Chenille

Plantes hôtes

Surtout Trifolium pratense, mais aussi Trifolium hybtidum, Trifolium medium, Trifolium ochroleucon

Biologie

Les œufs sont pondus sur les fleurs. Les chenilles se nourrissent des graines de la plante hôte. Elles percent les fleurons pour atteindre les graines vertes des jeunes gousses. Au 4ème stade, elles se construisent un fourreau pour s’abriter. Ce dernier mesure 6mm et est fait de soie et est de couleur brun rougeâtre, blanchâtre à l’extrémité. Les chenilles enveloppent la partie avant du fourreau d’un fleuron séché. Elle se nymphoseront au printemps suivant dans le fourreau ou au sol.

Espèces semblables

Le genre Coleophora est un genre très complexe. A priori, cette espèce se reconnait relativement facilement grâce à la base de ses antennes très épaissie par des soies, le reste de l’antenne étant noir à pointe blanche. Mais nous ne sommes pas à l’abri de découvertes, donc l’identification ici n’est que probable.
Coleophora mayrella et Coleophora variicornis ont les antennes blanches annelés de noir
Coleophora fuscicornis (=Coleophora amethystinella ?) a les antennes entièrement noires
Coleophora trifolii, Coleophora frischella et Coleophora alcyonipennella n’ont pas la base des antennes aussi fortement épaissie (à peine plus épaisse que le reste de l’antenne).

Sources

Le Monde des insectes
Suffolk Moths
Wikipedia
Catalogue of the Lepidoptera of Belgium
Plant Parasites of Europe
Lepiforum e.V.
Indiana Nature Home
Artemisiae – Lépidoptères de France
• GBIF

2022

2 commentaires sur “Coleophora deauratella”

    1. Bonjour Fabrice et Tania,
      Oui la répartition française est incomplète par manque de données. Je pense que l’espèce est présente dans beaucoup plus de départements que ça

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