Publié le 20 octobre 2023
Dernière mise à jour il y a 2 mois

Gmelin, 1790
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Ce puceron mesurant jusqu’à 6mm peut être trouvé sur les branches des saules. Il se reproduit uniquement par parthénogénèse et est un grand producteur de miellat
Ordre : Hemiptera
Sous-ordre : Sternorrhyncha
Infra-ordre :
Super famille : Aphidoidea
Famille : Aphididae
Sous-famille : Lachninae
Tribu : Tuberolachnini
Genre : Tuberolachnus
Espèce : Tuberolachnus salignus
Difficulté de détermination

Statut de conservation
Non évalué
Identification
• corps brun grisâtre, recouvert d’une fine pilosité
• plusieurs rangées de taches sclérotisées noires
• 3 tubercules noirs sur l’abdomen (un tubercule central, les latéraux étant les cornicules, de forme conique)
• antennes courtes
• individus ailés à ailes hyalines, seuls la costa et le ptérostigma sont brun foncé
Autres noms
Puceron géant du saule
Étymologie
• Tuberolachnus vient du latin “tuber” qui signifie “tumeur, excroissance, bosse, enflure, protubérance”.” et du grec “λάχνη, láchni“, qui signifie “villosité, duvet”. Ce nom fait donc allusion au tubercule central sur l’abdomen de cette espèce ainsi qu’a la dense pilosité qui recouvre son corps.
• Salignus vient de “Salix“, nom de genre des Saules, sa principale plante hôte
Taille
5 à 5,8 mm
Habitat
Sur les tiges et les branches de ses plantes hôtes
Répartition géographique
Incomplète pour la France, probablement répartie dans une grande partie du pays

Période d’observation

Comportement
Lorsqu’ils sont dérangés, ils lèvent leurs pattes arrières en les agitant dans tous les sens.
Ils produisent beaucoup miellat et attirent en conséquence les insectes qui en sont friands, notamment les fourmis. Si le miellat produit n’est pas consommé rapidement, il est expulsé par le puceron, tombant alors sur le feuillage alentour. Ainsi, il n’est pas rare de voir bon nombre d’insectes (mouches, hyménoptères…) lécher les feuilles en dessous des colonies de pucerons.
Biologie
Ces pucerons forment de grandes colonies sur les branches à la fin de l’été. Les quelques individus ailés permettent la dispersion de l’espèce sur les arbres voisins. Chez Tuberolachnus salignus, aucun mâle n’a été trouvé. Les femelles donnent naissance à des clones. Une grande partie du cycle de cette espèce est encore inconnu, et on ne sait pas où ils se cachent durant la période où il n’y a pas d’observation, à savoir entre avril et juillet. Ce n’est pas sous forme d’œuf, car aucun individu sexué n’a jamais été observé malgré le fait que l’espèce soit bien étudiée. Il est possible qu’ils passent cette période sous forme de nymphe dans les anfractuosités des écorces.
Plantes hôtes
Salix alba, Salix apennina, Salix babylonica, Salix caprea, Salix cinerea, Salix eleagnos, Salix x fragilis, Salix pedicellata, Salix purpurea, Salix triandra, Salix viminalis, occasionellement Populus alba, Populus nigra et Populus deltoides var. wislizeni
Espèces semblables
Aucune, les trois tubercules noirs sur l’abdomen sont caractéristiques
Sources
• InfluentialPoints: Statistics and Aphids, things that Bite and Suck
• Plant Parasites of Europe
• Encyclop’Aphid : l’encyclopédie des pucerons
• INPN
• GBIF
Bonjour Jessica, Quel mimétisme !! et merci pour la fiche explicative.
Amitiés Tan et Fab
Bonjour à tous les deux,
C’est vrai qu’il n’est pas si facile à repérer. Merci à vous !