Chorisops nagatomii

Publié le 27 mars 2023

Dernière mise à jour il y a 2 mois

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Rozkošný, 1979

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Cette mouche au corps étroit et allongé possède d’impressionnantes épines sur le scutellum

Ordre : Diptera
Sous-ordre : Brachycera
Infra-ordre : Stratiomyomorpha
Super famille : Stratiomyoidea
Famille : Stratiomyidae
Sous-famille : Beridinae
Tribu :
Genre : Chorisops
Espèce : Chorisops nagatomii

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

Chorisops nagatomii possède un corps étroit et allongé. Son thorax est vert métallique, avec le calus huméral et le calus postalaire jaunes. Son abdomen est jaune orangé à fine ligne noire préapicale sur les tergites, les bords latéraux de ces derniers plus ou moins noircis. Le scutellum possède 4 épines jaunes. Les yeux sont glabres. Les pattes sont jaunes, avec l’apex du fémur 3, le tibia 3 et les tarses brunis. Les fémurs et les tibias 3 sont épaissis. Les ailes sont hyalines à ptérostigma pâle.
• Le mâle a les yeux écartés mais se rapprochant sur le front, son tergite 1 est en grande partie sombre, l’apex de l’abdomen est plus arrondi à appendices moins longs.
• La femelle a les yeux plus largement écartés que chez le mâle et parallèles, son tergite 1 est jaune orangé, elle possède deux appendices longs et fins à l’apex de l’abdomen, son anepisternum est vert.

Étymologie

• Je ne trouve rien au sujet du nom de genre
• Le nom d’espèce nagatomii lui a été donné en l’honneur d’Akira Nagatomi (1928–2005), entomologiste japonais spécialiste des diptères.

Taille

6 à 7 mm

Habitat

Forêts et broussailles humides, souvent posés sur la végétation.

Répartition géographique

Comportement

Les mâles peuvent parfois être observés en groupes, sous les feuilles

Période d’observation

Larve

Elle vit au sol, dans les débris végétaux et le bois pourri, probablement en milieu très humide (elle pourrait même être semi-aquatique)

Régime

La larve serait serait saproxylique, les adultes se nourrissent de pollen et de nectar

Réseau trophique

Les adultes sont des proies pour de nombreux autres arthropodes (araignées, mouches chasseuses, guêpes et frelons), mais aussi pour les oiseaux. Elles participent à la pollinisation lorsqu’elles se nourrissent de pollen et de nectar. Les larves peuvent également servir de repas à d’autres prédateurs, et participent de par leur régime à la confection de l’humus.

Espèces semblables

Les diptères de ce genre ne sont pas toujours simples à identifier sur photo, d’autant plus qu’il peut y avoir quelques variations individuelles ne facilitant pas la tâche. En France, nous avons au moins 3 espèces : C. nagatomii, C. tibialis et C. tunisiae. Il existe deux autres espèces en Italie qui pourraient êtrte présentes chez nous : C. caroli et C. masoni.

Pour la femelle :
Celle présentée ici (qui a été confirmée sur insecte.org), avec des marques sombres aussi peu développées sur les tergites, est caractéristique. Les autres espèces possèdent plus de sombre sur l’abdomen, notamment sur les bords latéraux des tergites et à l’apex. Mais attention aux variations individuelles.
On peut noter aussi que la femelle de C. tunisiae a l’anepisternum jaune (je ne sais pas ce qu’il en est pour les mâles) et que C. tibialis a les calus huméral et postalaire bruns.

Pour les deux sexes :
• Certaines espèces du genre Beris peuvent y ressembler mais elles possèdent généralement 6 épines sur le scutellum, la plupart ont l’abdomen sombre (ou orangé mais sans bordures noires aux tergites). Les yeux sont velus, le mâle a les yeux qui se touchent.