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Coeliodes ruber

Publié le 7 juillet 2023

Dernière mise à jour il y a 3 mois

Marsham, 1802

Ce petit coléoptère se développe surtout sur les chênes. On peut l’observer du début du printemps à l’automne, mais il entre en estivation entre juin et août, se mettant à l’abri dans le sol.

Ordre : Coleoptera
Sous-ordre : Polyphaga
Infra-ordre : Cucujiformia
Super famille : Curculionoidea
Famille : Curculionidae
Sous-famille : Ceutorhynchinae
Tribu : Ceutorhynchini
Genre Coeliodes
Espèce Coeliodes ruber

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• corps brun rougeâtre recouvert d’écailles pâles
• rostre entièrement roux ou noir à apex roux
• interstries à soies squamuleuses serrées sans ordre
• bandes transversales pâles sur les élytres, souvent diffuses
• dent sur le second fémur

Taille

2,5 à 3,5 mm

Habitat

Forêts et leurs lisières, parcs

Répartition géographique

Période d’observation

Hivernation

Nymphe dans la terre

Plantes hôtes

Fagaceae : Corylus avellana, Quercus ilex, Quercus robur, Quercus rotundifolia, Quercus suber

Biologie

Les larves se développent probablement dans les bourgeons de la plante hôte.
Filippo Silvestri, entomologiste italien, a observé le développement de l’espèce sur noisetiers. Les adultes apparaissent en début de printemps, issus des larves de la saison passée ayant hiverné et s’étant nymphosées en terre. Ils se nourrissent sur les pédoncules des feuilles et les jeunes pousses. Entre mi-mai et début juin, ils entrent en estivation dans le sol. Ils ressortent en fin d’été ou début d’automne et se nourrissent sur les chatons mâles. C’est à cette période qu’ils s’accouplent. La copulation dure de 15 à 30 minutes. Les femelles pondent fin septembre dans les chatons, perçant préalablement un trou dans ces derniers à l’aide de leur rostre. Après avoir pondu un œuf, elle sécrète une substance sirupeuse jaune qui finit par durcir et reboucher le trou. L’œuf se développe en 8 à 9 jours. La larve se nourrit surtout des anthères, riches en pollen. Elle se développe en 15 à 20 jours. Ensuite, elle sort du chaton, se laisse tomber au sol et s’enterre à 10 à 30cm de profondeur. Elle se construira une cellule terreuse et se nymphosera en deux mois environ. L’adulte sortira au printemps suivant.

Espèces semblables

La petite dent sous le second fémur permettrait de distinguer cette espèce des autres, mais je n’ai trouvé mention de ce critère que sur un document traitant des espèces anglaises. Sinon, comme autres critères pour les espèces françaises, on peut noter :
Coeliodes trifasciatus a les interstries à soies squamuleuses plus ordonnées, alignées sur 2 à 3 rangs
Coeliodes transversealbofasciatus a une bosse latérale sur le pronotum, visible surtout de 3/4 arrière.
Coeliodes rubicondus et Coeliodes nigritarsis ont le prothorax, la tête et le rostre noirs, les interstries sont presque glabres dans leur moitié antérieure. Les fémurs sont inermes.
Coeliodes rana et Coeliodes ilicis ont les fémurs inermes
• Le genre Coeliodinus ne possède pas de bandes transversales pâles de soies sur les élytres

Sources

Les Coeliodes et Coeliodinus français
Coeliodes and Coeliodinus
Table d’identification des Cœliodes
Plant Parasites of Europe
Insektarium
Details – Contribute alla conoscenza del Celiode dell nocciuola (Coeliodes ruber Marsh.)
(PDF) Faunistic studies on some genera of the subfamily Ceutorhynchinae (Coleoptera: Curculionidae) from the Central Anatolian and the Mediterranean regions of Turkey
INPN
GBIF

2022

2 commentaires sur “Coeliodes ruber”

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