Publié le 21 juin 2023
Dernière mise à jour il y a 3 mois
Jord. ex Boreau, 1857
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Cette violette non odorante fleurit au printemps dans les sous bois
Famille : Violaceae
Difficulté de détermination
Statut de conservation
Préoccupation mineure à l’échelle nationale
Identification
• fleur violette, inodore, seuls les deux pétales supérieurs dressés
• éperon droit et de couleur identique ou plus sombre que les pétales
• nombreuses protubérances cylindriques à l’extrémité du style
• sépales aigus
• tige feuillée bien développée partant à l’aisselle des feuilles basales
• quelques feuilles en rosette basale
• feuilles ovales en coeur
• stipules étroites, lancéolées, très frangées
• le fruit est une capsule ovoïde trigone, aigüe et glabre s’ouvrant en étoile
Autres noms
Violette de Reichenbach
Étymologie
• Viola vient du grec “ion” qui signifie “violet”, en référence à la couleur des fleurs.
• Son nom d’espèce est un hommage au zoologiste et botaniste allemand Heinrich Gottlieb Ludwig Reichenbach (1793 – 1879)
Type végétatif
Vivace
Taille
10 à 20cm d haut pour la plante, 12 à 18mm de diamètre pour la fleur
Habitat
Sous bois, haies de 0 à 2200m
Répartition géographique
Floraison
Êtres vivants associés
• Acarien Eriophyidae : Cecidophyes violae
• Coléoptère sCurculionidae : Leiosoma cribrum, Orobitis cyanea
• Diptères Agromyzidae : Galiomyza beckeri, Galiomyza violiphaga
• Diptère cecidomyiidae : Dasineura affinis
• Homoptère Aleyrodidae : Aleyrodes lonicerae
• Homoptères Aphididae : Aphis violae, Myzus certus, Myzus ornatus
• Lépidoptères Nymphalidae : Argynnis paphia, Boloria euphrosyne, Boloria titania
• Lépidoptère Psychidae : Apterona helicoidella
• Champignons : Ascochyta violae, Asteromella libertiae, Cercospora violae, Colletotrichum gloeosporioides, Golovinomyces orontii, Passalora murina, Phyllosticta violae, Puccinia violae, Ramularia lactea, Synchytrium aureum, Synchytrium globosum, Urocystis violae
Reproduction / Dissémination
Elle est pollinisée par les insectes et ses graines sont dispersées par les fourmis
Espèces semblables
Les violettes sont généralement assez difficiles à identifier. Il faut au minimum une bonne vue des stipules, des feuilles et de l’éperon. Il peut y avoir des individus intermédiaires entre les espèces les plus proches rendant l’identification complexe.
• La Violette de Rivinus (Viola riviniana) est très semblable. Son style est presque lisse, avec peu de protubérances. Son éperon est blanchâtre, échancré au sommet.
• La Violette odorante (Viola odorata) a des stipules à franges très courtes et, comme son nom l’indique, est odorante.
• La Violette des collines (Viola collina) a les stipules entièrement ciliées sur toute leur surface.
• La Violette du mélèzin (Viola laricicola) a un éperon blanc jaunâtre, elle pousse dans les sous bois de Mélèzes.
• La Violette des Pyrénées (Viola pyrenaica) et la Violette suave (Viola suavis) ont des sépales obtus.
• La Violette étonnante (Viola mirabilis) a les stipules entiers et de gros sépales
Sources
• INPN
• FLOREALPES
• Maflorefc
• Tela Botanica (tela-botanica.org)
• Plant Parasites of Europe
• Champis.net
• EPPO Global Database
