Publié le 31 août 2023
Dernière mise à jour il y a 3 mois

Linnaeus, 1753
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Cette plante forme après la floraison un épi cotonneux caractéristique des linaigrettes. Elle pousse dans les marais et les tourbières. La linaigrette engainante se reconnait à son épi solitaire et à sa feuille supérieure qui engaine la tige
Famille : Cyperaceae
Difficulté de détermination

Statut de conservation
Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle nationale et mondiale, mais Quasi menacée en Bretagne, Vulnérable en Alsace, Basse-Normandie et Champagne-Ardenne, En Danger en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Picardie, Haute-Normandie et Bourgogne, En danger critique en Ile de France, Centre et dans les Pays de la Loire, Disparue du Nord-Pas-de-Calais.
Espèce déterminante ZNIEFF en Île-de-France, Champagne-Ardenne, Picardie, Haute-Normandie, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Lorraine, Alsace, Pays de la Loire, Bretagne, Midi-Pyrénées, Limousin, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur
Identification
• plante cespiteuse
• épi floral ovoïde solitaire au sommet de la tige
• épi à écailles noirâtres devenant gris argenté sur les bords
• épi formant une houppe blanche et soyeuse après la floraison
• feuilles supérieures engainantes et renflées
• nombreuses feuilles radicales linéaires et raides
• le fruit est un akène brun jaunâtre
Autres noms
Linaigrette vaginée, Linaigrette engainée, Linaigrette à feuilles engainantes
Étymologie
• Eriophorum vient du grec “erion” qui signifie “laine” et “phérô” qui signifie porter, en référence aux épis ressemblant à du coton après la floraison.
• Vaginatum vient du latin “vagina” qui signifie “gaine, fourreau”, en référence aux feuilles supérieures engainantes
Type végétatif
Vivace
Taille
20 à 80cm de haut
Habitat
Marais et tourbières, 0 à 2300m. En montagne dans le centre et le sud de la France, peut se rencontrer en plaine dans le nord et le nord-ouest.
Répartition géographique

Floraison

Êtres vivants associés
• Acarien Eriophyidae : Epitrimerus roivaineni
• Acarien Phytoptidae : Novophytoptus rostratae
• Diptère Chloropidae : Aphanotrigonum trilineatum, Pseudopachychaeta ruficeps
• Homoptère Aphididae : Ceruraphis eriophori, Colopha compressa, Vesiculaphis theobaldi
• Homoptère Caliscelidae : Ommatidiotus dissimilis
• Homoptère Cicadellidae : Cicadula quinquenotata, Cosmotettix evanescens, Cosmotettix panzeri, Macustus grisescens, Paraliburnia clypealis, Sorhoanus xanthoneurus
• Homoptère Delphacidae : Kelisia vittipennis, Nothodelphax distinctus
• Homoptère Eriococcidae : Rhizococcus palustris
• Lépidoptère Elachistidae : Elachista kilmunella, Elachista leifi, Elachista serricornis
• Lépidoptère Glyphipterigidae : Glyphipterix haworthana
• Lépidoptère Noctuidae : Celaena haworthii
• Lépidoptère Nymphalidae : Coenonympha tullia
Reproduction / Dissémination
La reproduction se fait grâce au transport du pollen par le vent, il en est de même pour la dispersion des graines.
Espèces semblables
Pour la France :
• La Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri) est similaire avec son épi solitaire. Ses tiges sont généralement plus courtes et ses gaines ne sont pas renflées. Ses feuilles radicales sont moins nombreuses et son épi cotonneux est plus globuleux et plus dense.
Sources
• Champis.net
• INPN
• FLOREALPES
• Maflorefc
• Infoflora.ch
• Dictionnaire étymologique de la Flore française, A. GENTIL
• Tela Botanica
• Plant Parasites of Europe