Trépane en ombelle (Tolpis umbellata)

Publié le 11 juillet 2023

Dernière mise à jour il y a 2 mois

Bertol., 1803

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Cette plante est facile à reconnaitre avec ses fleurs jaunes à l’extérieur, brun rouge à l’intérieur. Attention toutefois à Tolpis barbata, auparavant confondue avec Tolpis umbellata, qui ne serait pas présente en France et dont les capitules sont plus gros

Famille : Asteraceae

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Espèce protégée

Préoccupation mineure à l’échelle nationale mais Vulnérable en Poitou-Charentes et Bretagne, et En danger dans les Pays de la Loire
Espèce déterminante ZNIEFF dans les Pays de la Loire, en Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes

Identification

• plante élancée à tige fine
• inflorescence avec un capitule central et deux ou trois latéraux peu ouverts
• rameaux latéraux de l’inflorescence beaucoup plus longs que le capitule central
• capitules bicolores, jaunes à l’extérieur, brun rougeâtre à l’intérieur
• bractées externes longues, étroites et écartées des internes qu’elles dépassent
• feuilles peu nombreuses, lancéolées et dentées
• les fruits sont des akènes, ceux de la circonférence surmontés d’une couronne de petites écailles, ceux du centre pourvus d’une aigrette de 4-5 soies

Autres noms

Tolpide en ombelle, Œil-du-Christ, Tolpis en ombelle

Type végétatif

Annuel

Étymologie

• Tolpis viendrait du grec “τολύπη, tolúpè“, qui signifie “pelote”, en référence à la forme du capitule.
• Umbellata signifie “en ombelle” en latin, en référence à la forme de l’inflorescence

Taille

10 à 40cm de haut pour la plante, 15 à 30 mm de diamètre pour le capitule

Habitat

Garrigues, lieux secs et sablonneux, de 0 à 800m

Répartition géographique

Floraison

Reproduction / Dissémination

Elle est pollinisée par les insecte mais est aussi capable de s’autoféconder.
Ses graines s’accrochent au pelage et au plumage des animaux et sont ainsi transportées

Espèces semblables

• La Trépane barbue (Tolpis barbata), nom anciennement utilisé regroupant les deux espèces, serait en réalité absente de France. Ses capitules sont plus gros, ne sont pas disposés en ombelle avec les deux latéraux plus longs que le capitule central comme chez T. umbellata et ses feuilles sont plus larges, plus coriaces et plus glauques.