Nouvelle balade montagnarde au plateau de Beille.
Aujourd’hui, les mésanges noires du plateau étaient très sympas, comme la dernière fois. Elles cherchaient activement à manger dans les pin et les buissons, et l’une d’entre elles se trouvait assez souvent de petites chenilles.
J’avançais entre les buissons, quand deux pipits (très abondants aujourd’hui) se sont coursés juste devant moi. L’un d’entre eux s’est perché dans un genévrier. C’est un pipit des arbres.
A peine s’est-il décalé de branche qu’un pipit spioncelle lui prend son ancienne place !
Les accenteurs mouchets étaient assez farouches au début, je ne pensais pas en photographier aujourd’hui, mais finalement je suis tombée sur quelques individus sympas, adultes comme jeunes. Voici d’abord les adultes.
Puis un jeune.
Un pinson des arbres, qui ne s’est pas attardé.
Quelques hypolaïs polyglottes se baladaient aussi dans les pins à crochets, pas faciles à approcher.
Des nuées de martinets noirs chassaient les insectes, et certains ne passaient pas loin.
Voici tout de même quelques mésanges huppées, plus discrètes que les noires ce jour là.
En marchant entre prairie et buissons, j’ai fait partir une huppe fasciée.
C’est la première fois que j’en croise une ici. Je l’ai suivie du regard quand elle s’est envolée et me suis dirigée dans la direction qu’elle avait prise sans trop d’espoir. Ces oiseaux aiment les terrains dégagés sans trop d’herbe haute. Je me suis dit que si je la revoyais, ça serai au sol sur les pistes de ski. Et bingo ! Elle était là ! Les chemins étant en contrebas je suis restée juste au-dessus, en avançant vers elle cachée derrière pins et genévriers.
Puis pour finir, une virgule, de la famille des hespéries.