Je change un peu de coin et vers le lac et la forêt de Fabas, pour essayer de voir de nouvelles bestioles. Le lac est plus que plein avec la pluie et il n’est pas simple de le longer, même avec les bottes. Heureusement, la petite prairie en bordure est bien animée !
Il y a un nombre impressionnant d’ascalaphes soufrés qui volent et prennent le soleil.
Près du lac dans les herbes hautes, un leste brun est posé. Ses yeux bleus contrastent bien avec son corps.
Un mâle evarcha arcuata se promène dans un buisson de ronces.
Une femelle d’azuré commun visite la prairie.
Du côté de Toulouse, je croise plutôt des cercopes intermédiaires. Ici, je n’ai croisé que des cercopes sanguins !
Voici une mélitée des scabieuses, qui ressemble beaucoup à la mélitée des mélampyres. elle s’en distingue par sa tache discale noire oblique sur le dessus de l’aile antérieure et par sa bande postdiscale généralement coupée. Ses dessins noirs sont souvent plus fins et moins marqués.
Une piéride de petite taille et à l’air frêle cherche un endroit ou se poser. C’est une piéride de la moutarde, ou bien une piéride de Réal. Les 2 espèces ne sont pas différentiables sur le terrain.
Des épeires de velours on fait leur toile ans les plantes basses.
Des thomises variables sont postées sur les marguerites au bord du chemin.
Toujours au bord du chemin, mais dans les herbes basses, une épeire dromadaire.
Un colépotère, la lepture bifasciée, se nourrit du pollen de cette marguerite. C’est une femelle, reconnaissable au dessin noir en forme de losange sur ses élytres.
Une petite saltique colorée se balade de brin d’herbe en brin d’herbe. C’est un mâle de saltique de Sloane.
Une femelle agrion porte-coupe volette au bord du lac.
Une thomise enflée mange sa proie sur une marguerite.
Voici une mélitée des mélampyres.
Une hespérie de la sanguisorbe.
Voici une mélitée des centaurées, avec sa lunule plus grande que les autres sur l’aile antérieure.
Une très grande piéride parcours la prairie, puis finit par se poser. C’est un gazé, reconnaissable à ses nervures foncées.
Un moro-sphinx butine les fleurs tel un colibri.
Pour finir, un mâle de saltique orangée fait sa toilette sur le chemin.