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Crabronidae

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Philanthinae
Tribu : Cercerini
Genre Cerceris
Espèce : Cerceris quadricincta

Identification : Cerceris quadricincta est un hyménoptère à abdomen boudiné. Il est de couleur noire à taches jaune doré. Le bord postérieur du tergite 2 et des suivants possède une bande jaune. L’aire dorsale du propodeum est striée. Le lobe médian du clypéus est bombé.
La femelle possède 6 segments au gastre et 12 articles aux antennes. Elle possède du jaune sur le clypéus, les côtés de la face, l’écusson frontal et de petites taches postoculaires. Elle a souvent deux taches jaunes sur le propodeum. Le T1 est noir, T2 et T5 à très larges bandes jaunes non échancrées, T3 et T4 à bandes jaunes plus étroites. Elle possède généralement des bandes jaunes sur les sternites 2 à 4. Les scapes sont jaunes, les funicules noirs dessus, ferrugineux dessous. Les pattes sont jaunes, les fémurs 1 et 2 tachés de noir dans leur moitié basale, l’apex du fémur 3 taché de noir, les tibias 3 à face interne noirâtre à l’apex, les tarses 3 noirâtres. Le bord interne des mandibules possède 2 dents, la seconde plus forte. Le bord apical du clypéus possède 2 faibles dents sur les côtés. L’aire pygidiale est rétrécie à l’extrémité qui est étroitement arrondie.
Le mâle possède 7 segments au gastre et 13 articles aux antennes. Le thorax est généralement taché de jaune au collare, aux tegulae et au postscutellum, mais les tegulae et le collare sont parfois noirs. Le propodeum est généralement noir. Les taches postoculaires sont souvent absentes. Les bandes de T2 et T6 sont plus larges que les autres, celle de T2 en général peu échancrée en avant (si elle l’est, en large arrondi). Au moins les sternites 3 et 4 ont des taches ou des bandes jaunes. Les fémurs 1 et 2 sont plus ou moins noircis à la base, le fémur 3 à l’apex. Les tibias sont largement jaunes, sauf le 3 qui est taché de noir à l’apex. Le bord antérieur du clypéus est bordé de noir, avec une dent médiane peu développée et pas de carène longitudiale médiane sur la moitié inférieure. Le 2ème article du funicule est deux fois plus long que large. Le dernier article est un peu courbé et à poils courts à l’apex sur le dessous. La face inférieure du funicule est ferrugineuse sur la moitié basale, puis noire, le dernier article ferrugineux dessous.

Taille : 8 à 10mm pour la femelle, 6 à 9mm pour le mâle.

Répartition géographique : Europe méridionale, en France, plus abondante dans la moitié sud.

Biologie : Elle creuse son nid dans le sol et y amène de petits coléoptères (Bruchidae et Curculionidae).

Espèces semblables :
Pour les mâles :
Cerceris arenaria est le plus semblable, mais la dent médiane du clypéus est plus saillante, le dernier article antennaire est plus nettement courbé, avec quelques longs poils à l’apex sur le dessous, l’échancrure de T2 est souvent plus profonde, arrondie ou anguleuse.
Cerceris quadrifasciata a les tegulae et le thorax noirs (c’est aussi le cas de certaine quadricincta), les sternites noirs, et de longs poils sur les fémurs postérieurs (face ventrale).
Cerceris flavilabris, ferreri, quinquefasciata, bellona et interrupta ont le funicule antennaire clair sur tout le dessous.
Cerceris ruficornis a les pattes entièrement jaunes.
Cerceris flavicornis, tenuivittata, et media ont l’aire dorsale du propodeum ponctuée.
Cerceris albofasciata et specularis ont l’aire dorsale du propodeum lisse et brillante.
Cerceris rufipes a l’aire pygidiale souvent tachée de jaune, les premières bandes des tergites sont étroitement interrompues, plutôt jaune blanchâtre, les funicules antennaires sont ferrugineux, obscurcis dessus sur la moitié apicale, l’espèce est plus grande (11 à 18 mm), le clypéus n’est pas denté au bord antérieur, avec une petite fossette sur son disque, le dernier article des antennes est long et courbé, le métatarse 2 est un peu courbé en vue de profil.
Cerceris cunicularia a la partie supérieure du clypéus, en vue de profil, continuant en ligne droite le profil de la carène interantennaire (il n’est donc pas bombé).
Cerceris interrupta a le clypéus généralement avec une fine carène longitudinale médiane dans sa moitié inférieure, son bord antérieur, nettement denté au milieu, est d’un ferrugineux clair.
Cerceris eversmanni ne se trouve que dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes, son funicule est presque entièrement noir.

Sources :
Le Monde des insectes
Société entomologique de France. Annales de la Société entomologique de France. 1832. (quelestcetanimal-lagalerie.com)
J.BITCH&al(FdeFr82)Hym.SphecidaeV2.pdf (faunedefrance.org)

2020

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Pemphredoninae
Tribu : Pemphredonini
Genre : Spilomena
Espèce : Spilomena troglodytes

Identification : Spilomena troglodytes est un petit hyménoptère noir. Ses mandibules sont brun clair, son flagelle antennaire sombre au moins dessus. Le sillon transverse à l’avant du scutellum n’est pas crénelé, elle n’a pas de stries longitudinales à l’arrière du scutum. Le stigma est grand. Elle possède 2 cellules submarginales, la seconde nervure récurrente aboutit entre la 1ère et la 2nde cellule submarginale.
La femelle possède 12 articles antennaires et une double carène sur le tergite 6.
Le mâle possède 13 articles antennaires renflés. Il a des dessins jaune clair à jaune vif sur la tête, d’étendue variable. Le lobe pronotal est jaune à brun.

Taille : 2,5 à 3 mm.

Répartition géographique : Largement répartie en Europe, répartition disséminée en France.

Période de vol : De mai à novembre.

Nid : Dans le bois, dans d’anciennes galeries (mais parfois dans d’anciens nids dans des tiges de ronces). La femelle y apporte des larves de thrips.

Espèces semblables :
Pour les femelles (en ce qui concerne les espèces du même genre) :
Spilomena beata et Spilomena valkeilai ont les mandibules brun foncé à noir, le tergite 6 possède deux courtes rangées de soies.
Spilomena enslini a la distance entre les deux ocelles postérieurs encore plus petite par rapport à la distance entre un ocelle postérieur et l’œil, la partie postérieure de la tête est plus fortement développée.
Spilomena mocsaryi a l’arrière du scutum strié longitudinalement, ses antennes sont plus pâles.
Spilomena differens et curruca ont le sillon transverse à l’avant du scutellum crénelé.
Spilomena punctatissima a la mandibule assombrie sur au moins 1/3 de l’apex.
Polemistus abnormis a la mandibule plus large à l’apex et sombre.
Le genre Stigmus a l’abdomen nettement pétiolé, la seconde nervure récurrente aboutit dans la première cellule submarginale.
Le genre Ammoplanus a aussi un gros stigma mais ne possède qu’une cellule submarginale.

Sources :
Le Monde des insectes
J.BITCH&al(FdeFr86)Hym.SphecidaeV3.pdf (faunedefrance.org) (genre p112)
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2020

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Crabroninae
Tribu : Crabronini
Genre : Crabro
Espèce : Crabro alpinus

Identification : Crabro alpinus est un petit hyménoptère sombre. La tête et le thorax sont noirs, ainsi que la totalité des antennes. L’abdomen est noir à taches jaune pâle. Les tibias 1 sont jaunes, les tibias 2 et 3 ainsi que les tarses sont orangés. Les ailes possèdent 1 cellule submarginale séparée de la discoïdale par une nervure et un petit stigma.
La femelle possède 6 tergites et 12 articles antennaires pour la femelle.
Le mâle possède 7 tergites et 13 articles antennaires, le tibia 1 possède une grosse excroissance en forme de bouclier.

Taille : 7 à 9 mm.

Habitat : Régions montagneuses de l’Europe centrale.

Biologie : Elle creuse son nid dans le sol et y amène ses proies, des diptères, pour nourrir ses larves.

Espèces semblables :
Beaucoup de genres semblables ont le gastre tout noir, le scape jaune ou du jaune sur le thorax.
Les autres du genre ayant des taches blanc cassé sur l’abdomen on soit le scape soit les pattes bien jaunes.

Sources :
Le Monde des insectes
J.BITCH&M.LECLERCQ(FdeFr79)Hym.SphecidaeV1.pdf (faunedefrance.org)

2020

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Crabroninae
Tribu : Crabronini
Genre Ectemnius
Espèce : Ectemnius lituratus

Identification : Ectemnius lituratus est une guêpe aux gros yeux de couleur noire et jaune. Elle possède du jaune sur les côtés du propodeum, les axilles, l’avant du scutellum, le collare (qui est arrondi sur les côtés) et le metanotum. Le tergite 1 possède une tache jaune échancrée et les autres tergites possèdent des bandes jaunes continues. Le scape et les pattes sont assez largement jaunes, le dernier article des tarses est épais et sombre. La moustache est argentée. Le scutum est strié transversalement en avant, longitudinalement en arrière, mais cette striation est fine et parsemée de points de ponctuation. Cette coloration est celle de la femelle qui possède 6 tergites.
Le mâle ressemble à la femelle mais il possède 7 tergites et ses taches jaunes sont moins étendues. Le scape peut être taché de noir. Il peut être très sombre, avec l’axillle non taché, ainsi que le scutellum, le metanotum, le propodeum et le tergite 1. Les angles du collare sont plus ou moins dentiformes.
Les deux sexes possèdent 12 articles aux antennes.

Taille : 11 à 14,5 mm pour la femelle, 9 à 12 mm pour le mâle.

Habitat : Bocages, zones forestières et lisières de bois, souvent sur les ombellifères.

Répartition géographique : Assez largement répandue en France, manque du nord de l’Europe

Nidification : Assez mal connue, dans les troncs et les branches mortes des arbres. Les proies sont des diptères de diverses familles (brachycères et nématocères).

Espèces semblables :
Pour les femelles :
Les bandes jaunes continues sur les tergites éliminent beaucoup d’espèces (attention car parfois les bandes sont étroitement interrompues chez les autres et pas forcément sur tous les tergites). Celles qui les ont continues sont :
Ectemnius cephalotes qui a le scutum strié, transversalement dans sa partie antérieure, longitudinalement dans sa partie postérieure, mais ce n’est pas toujours évident à voir. Cette espèce ne possède pas les deux taches sur le propodeum.
Ectemnius sexcinctus qui a la moustache jaune.
Pour les autres, on peut rajouter comme critères d’élimination si on ne voit pas bien les bandes des tergites (cachées par les ailes par exemple) :
Ectemnius fossorius a la scutum strié de la même manière que E. cephalotes. Les angles du collare sont nettement marqués voire dentés. Le fémur 1 est noir ou avec une petite tache jaune à l’apex sur le dessus.
Ectemnius nigritarsus a le thorax tout noir.
Ectemnius kriechbaumeri se trouve dans le sud est de la France jusque dans l’Hérault. Son clypéus a une forme particulière, avec le lobe médian à deux dents et il est très échancré sur les côtés, avec un lobe recouvrant la base de la mandibule.
Ectemnius dives possède des reflets dorés sur la pilosité du clypéus.
Ectemnius rugifer a des taches jaunes variables, mais le T1 semble toujours noir.
Ectemnius guttatus a les axilles (petits sclérites triangulaires qui séparent de chaque côté le scutellum du scutum) toujours noires.
Ectemnius spinipes a les mandibules noires.
Ectemnius borealis a le tibia 2 toujours bruni ou noirci à la face postérieure.
Ectemnius lapidarius, sexcinctus, ruficornis et cavifrons ont une moustache dorée.
Les autres espèces ont le tergite III souvent noir ou avec des taches jaunes plus petites que celles des tergites II, IV et V.

Sources :
Le Monde des insectes
J.BITCH&M.LECLERCQ(FdeFr79)Hym.SphecidaeV1.pdf (faunedefrance.org)

2020

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Bembicinae
Tribu : Bembicini
Genre Bembix
Espèce : Bembix tarsata

Identification : Bembix tarsata a un corps trapu, sombre taché de clair. Son labre est très développé et son clypéus large et renflé. Les pattes sont fortes avec un peigne tarsal aux tarses 1. Le tergite 1 possède une bande largement interrompue au milieu. Les autres bandes sont épaisses, continues, droites sur leur bord postérieur et un peu sinuées en avant. L’apex du dernier tergite est jaune.
La femelle possède 12 articles antennaires et 6 segments au gastre. Les bandes du gastre sont jaunes.
Le mâle possède 13 articles antennaire et 7 segments au gastre. Les bandes du gastre sont verdâtres. Le tarse 1 est modifié, avec l’angle apical externe plus long que l’interne et noir. Le bord inférieur du fémur 2 possède une rangée de dents. Les bandes de l’abdomen peuvent être interrompues ou rétrécies au milieu.

Taille : 13 à 22 mm.

Répartition géographique : Europe centrale et méridionale, Afrique du nord et Asie centrale. En France, essentiellement dans la moitié sud.

Biologie : Le nid est fait de galeries creusées dans le sol, chacune terminée par une cellule. La femelle y rapporte des diptères brachycères de diverses familles (Calliphoridae, Tabanidae, Bombyliidae, Syrphidae, Muscidae et Tachinidae).

Espèces semblables :
Pour la femelle :
Bembix bidentata a au moins les bandes 4 et 5 profondément sinuées en avant et nettement sinuées en arrière
Bembix rostrata a les bandes du gastre souvent interrompues au milieu et sinueuses sur leur bord postérieur.
Bembix sinuata a le gastre qui devient plus orangé avers l’apex, le bord postérieur des bandes jaunes du gastre est échancré.
Bembix zonata a les bandes d’un jaune plus pâle et les yeux bleutés.
Les autres ont l’apex du tergite 6 noir.
Pour le mâle :
La seule autre espèce de chez nous à avoir le tarse 1 est Bembix zonata. cette espèce est plus sombre, avec les bandes du gastre plutôt jaune blanchâtres, plus fines et souvent interrompues. Les épines du tarse 1 sont plus longues. Le bord inférieur du fémur 2 est lisse, avec seulement des dents peu marquées à l’apex. Les yeux sont plutôt bleutés. Le dernier tergite est noir.

Sources :
Le Monde des insectes
J.BITCH&al(FdeFr82)Hym.SphecidaeV2.pdf (faunedefrance.org)

2022

2020

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Philanthinae
Tribu : Cercerini
Genre Cerceris
Espèce : Cerceris arenaria

Identification : Le Cerceris des sables (Cerceris arenaria) est de couleur noire avec des taches jaune vif. Les dessins de l’abdomen sont de type régulier, c’est à dire que toutes les bandes sont situées à l’apex des tergites.  Le T2 possède une encoche triangulaire (parfois arrondie) assez profonde dans la bande jaune. Les bandes de T2 et T3 s’amincissent progressivement vers le milieu. Les sternites sont tachés de jaune. Les pattes sont jaunes à fémur 1 et 2 tachés de noir à la base, le fémur 3 est taché de noir à l’apex.
La femelle possède 6 segments au gastre et 12 articles aux antennes. T1  possède presque toujours deux taches jaunes pouvant se toucher. T5 possède une encoche triangulaire dans la bande jaune. La face est large avec les yeux divergents vers le bas. L’aire pygidiale est large à bout carré. L’aire médiane du clypéus est pus large que longue, la lamelle située au-dessus du bord antérieur est dirigée un peu vers l’avant.
Le mâle possède 7 segments au gastre et 13 articles aux antennes. T1 est plus souvent noir que chez la femelle. Le bord antérieur du clypéus possède une dent médiane distincte. La face est jaune. Le dernier article antennaire est courbé et tronqué à l’apex.

Taille : 11 à 16 mm pour la femelle, 9 à 15 mm pour le mâle.

Habitat : Étendues sableuses dégagées, en général à proximité des pinèdes.

Répartition géographique : Presque toute l’Europe, probablement partout en France.

Période de vol : De mai à septembre avec un pic en juillet.

Biologie : Elle niche en agglomération sur des surfaces de sable nues. Elle y creuse une galerie d’environ 20cm de profondeur, qui formera en surface une fois finie un mini volcan. Elle y amène ensuite des Curculionidae paralysés pour ses larves.

Espèces semblables :
Pour la femelle :
Cerceris flavilabris a la lamelle du clypéus relevée (c’est bien visible en vue de profil).
Les autres du genre ne combinent pas ces critères : plus de 10-11 mm, T1 généralement taché de jaune, dessin de type régulier (les taches jaunes des tergites sont toutes situées à l’apex de ceux-ci) et pygidium large à bout carré.

Sources :
Le Monde des insectes
J.BITCH&al(FdeFr82)Hym.SphecidaeV2.pdf (faunedefrance.org)
Guide des abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe

2020

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Crabroninae
Tribu : Crabronini
Genre : Lindenius
Espèce : Lindenius albilabris

Identification : Lindenius albilabris est un petit hyménoptère au gastre noir. Elle ne possède qu’une cellule submarginale et une seule cellule discoïdale, séparées par une nervure. L’extrémité de la cellule marginale est tronquée. Le stigma est petit. Elle possède de gros yeux glabres et convergents vers le clypéus. Les ocelles forment un angle obtus. Les mandibules sont unidentées à l’apex.
La femelle possède 6 tergites et 12 articles antennaires. Elle a le corps noir à reflets bronzés plus ou moins prononcés. Les mandibules sont noires, brun rouge au centre. Elle est entièrement noire excepté la base élargie de la nervure costale, le bord antérieur du tibia 1 et un anneau basal aux tibias 2 et 3. Aire pygidiale à bords légèrement concaves avec une pubescence dorée en arrière.
Le mâle possède 7 tergites et 13 articles antennaires. Il a un peu plus de jaune sur le corps : une partie du scape et du collare, souvent le lobe pronotal, l’apex des fémurs et la plus grande partie des tibias. L’aire pygidiale est claire à l’apex, avec une pubescence bonde.

Taille : 5 à 8 mm.

Habitat : Grande variété d’habitats ouverts et ensoleillés.

Répartition géographique : Largement répandue en Europe, presque partout en France.

Période de vol : De mai à août.

Biologie : Elle niche généralement en petites colonies sur un sol plat dans des zones ouvertes et ensoleillées. Le terrier descend verticalement sur 10cm avant de tourner horizontalement. La partie verticale du terrier comprend plusieurs cellules. La femelle peut placer jusqu’à 20 proies par cellule. Lorsque la femelle amène une proie au nid, elle entre directement dans celui-ci à son arrivée.

Proies : Hétéroptères Miridae, plus rarement petits Diptères Chloropidae, parfois transportés empalées sur l’aiguillon.

Parasites : Chrysididae Hedychridium coriaceum et Myrmosidae Myrmosa melanocephala.

Espèces semblables :
Pour les femelles, qui sont très noires :
Les autres espèces du genre ont les pattes jaunes à partir de l’apex des fémurs, ou au moins les tibias 1 et 2 jaunes.
Le genre Entomognathus a les yeux pubescents.
Certaines Crossocerus sont bien noires mais leurs ocelles forment un triangle équilatéral et les mandibules sont bidentées ou tridentées à l’apex.
Le genre Diodontus n’a pas les yeux aussi rapprochés en vue de face.

Sources :
Insecte.org
Faune de France Sphecidae
BWARS

2020

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Philanthinae
Tribu : Cercerini
Genre Cerceris
Espèce : Cerceris tenuivittata

Identification : Cerceris tenuivittata est de couleur noire avec des dessins jaune blanchâtre peu développés. Les bandes claires abdominales sont situées au bord postérieur des tergites. L’aire dorsale du propodeum est ponctuée comme le reste du segment. Les ailes sont enfumées.
La femelle possède 6 segments au gastre et 12 articles aux antennes. Elle possède un lobe proéminent au bord antérieur du clypéus. Sa face et son clypéus sont en grande partie noirs, elle possède une tache sur l’écusson frontal, une sur chaque côté de la face, une tache postoculaire, parfois une tache sur les lobes latéraux du clypéus. Le tergite 1 présente deux petites taches, les tergites 2 à 4 présentent des bandes étroites, rétrécies ou un peu interrompues au milieu, le tergite 5 présente une bande plus large. Elle a une strie pâle à la face inférieure des scapes, le funicule est noir, un peu ferrugineux sur le dessous des premiers articles. Les pattes sont oranges.
Le mâle possède 7 segments au gastre et 13 articles aux antennes. Sa face et son clypéus sont clairs, parfois avec des taches noires. Le tergite 1 est noir ou avec 2 petites taches, les tergites 2 à 5 possèdent une bande étroite, le tergite 6 une bande plus large. Le funicule antennaire est ferrugineux dessous, le dernier article antennaire est courbé. Les fémurs sont noirs, jaunes à l’apex pour le 1 et 2, jaune à la base pour le 3. Les tibias sont jaunes plus ou moins tachetés d’orange, les tibias 3 sont bruns postérieurement.

Taille : 14 à 16 mm pour la femelle, 12 à 14 mm pour le mâle.

Répartition géographique : Sud de l’Europe. En France, au sud, surtout près du pourtour méditerranéen.

Mode de vie : Elle creuse son nid dans le sol et y aménage plusieurs loges qui contiendront chacune un œuf. Elle remplit les loges de coléoptères du genre Cassida, une 15aine par loge.

Espèces semblables :
La blancheur des dessins aide à en éliminer beaucoup.
Cerceris albofasciata a les carènes latérales de l’aire pygidiale se réunissant presque à la base (femelle), l’aire dorsale du propodéum est lisse et brillante. Ses ailes sont hyalines.
Cerceris media femelle a la face et le clypéus jaunes, ses ailes sont peu enfumées et ses dessins plutôt jaunes.
Cerceris eversmanni ne se trouve que dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes. Ses ailes ne sont pas enfumées.
Cerceris interrupta a la moitié basale des antennes orange. Ses ailes sont hyalines.
Cerceris specularis n’a pas les ailes enfumées.

Sources :
Insecte.org
Les Cerceris de la Faune Française
Observations sur les moeurs de Cerceris tenuivittata, R. Despax

2020

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Philanthinae
Tribu : Cercerini
Genre : Cerceris
Espèce : Cerceris sabulosa

Identification : Cerceris sabulosa est de couleur générale noire et jaune doré. Son tergite 2 possède une tache jaune basale, le tergite 3 est entièrement jaune ou avec une tache noire plus ou moins développée, les tergites 4 et 5 possèdent des bandes jaunes apicales semblables. L’aire dorsale du propodeum est striée. Les tibias sont entièrement jaunes, le 3 parfois avec une tache brunâtre à l’apex. Les antennes sont claires sur tout le dessous.
Le mâle possède 7 segments au gastre et 13 articles aux antennes.
La femelle possède 6 segments au gastre et 12 articles aux antennes.

Taille : 6 à 10 mm.

Répartition géographique : Très commune en France méridionale, elle se raréfie vers le nord.

Nid : Il est creusé dans un sol dur, fait d’une galerie plus ou moins verticale pouvant atteindre 20 cm de long. Il peut comporter jusqu’à 24 cellules. Les proies ramenées dans les cellules sont des Apidae.

Parasites : Hedychrum gerstaeckeri (Hyménoptère, Mutilidae), Miltogramma et Pterella melanura (Diptère, Sarcopgahidae).

Espèces semblables :
C’est un genre assez délicat alors attention !
A compléter pour les femelles.
Cerceris circularis dacida aurait les dessins blanchâtres et non jaunes, c’est une espèce très rare en France, les tegula sont plus fortement ponctués, le lobe basal de l’aile postérieure est égal au tiers de la cellule anale. Le T3 est jaune avec une tache noire médiane.
Cerceris rybyensis a le tergite 4 assez souvent noir, parfois aussi le 5. Si ces deux tergites sont tachés de jaune, les marques jaunes sont plus étendues sur T5 que sur T4. Les antennes sont plus sombres.
Cerceris bupresticida mâle a le 6ème tergite jaune d’après la description de la clé. Les angles postérieurs du 6ème sternite sont étirés en de petites pointes aiguës. Il ne possède pas de plateforme au second sternite et peut avoir un liseré noir au clypéus, ainsi que parfois les bandes de T4 et T5 interrompues.
Cerceris hortivaga possède une strie noire sur la face postérieure des tibias. Souvent le bord postérieur de T2 présente une strie ou des taches jaunes.
Cerceris eryngii et Cerceris fimbriata ont les dessins plutôt jaune blanchâtre, l’aire dorsale du propodeum est lisse et crénelée sur ses extrêmes bords seulement, le second tergite possède souvent des taches jaunes aux angles postérieurs.
Cerceris iberica et Cerceris lunata ont l’aire dorsale du propodeum striée seulement sur ses extrêmes bords .
Cerceris rubida a moins de jaune sur l’abdomen et son enclos propodeal est ponctué comme le reste du pronotum.
Les autres espèces ont la bande jaune du tergite 2 située à l’apex du segment.

Sources :
Faune de France Sphecidae
Clé des Cerceris de la faune de France
Insecte.org

2020

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre : Aculeata
Super famille : Apoidea
Famille : Crabronidae
Sous-famille : Philanthinae
Tribu : Cercerini
Genre : Cerceris
Espèce : Cerceris rubida

Identification : Cerceris rubida est une petite guêpe noire et jaune avec un abdomen boudiné. Ses pattes sont jaunes à fémurs noirs et le dessous de ses antennes est jaunâtre. L’enclos propodéal est ponctué comme le reste du propodeum. Elle possède une tache jaune transverse sur le postscutellum.
La femelle possède 6 segments au gastre et 12 articles aux antennes. Le clypéus présente une lame préapicale. La face est noire avec des lignes jaunes le long des yeux. L’abdomen est noir avec deux taches latérales jaunes sur T3 et 2 taches parfois réunies sur T5.
Le mâle possède 7 segments au gastre et 13 articles aux antennes. Le bord antérieur du clypéus possède un petit lobe médian. La face et le clypéus sont jaunes. L’abdomen est noir avec une tache jaune à la base de T2, 2 taches parfois réunies sur T3 et 2 taches généralement réunies sur T6.

Taille : 6 à 9 mm.

Répartition géographique : Europe méridionale. En France sur le pourtour méditerranéen.

Mode de vie : C’est la seule espèce du genre en Europe ayant un comportement social. Jusqu’à 5 femelles peuvent partager le même nid. Une gardienne contrôle les entrées et rejette les individus non affiliées à ce nid, ainsi que les parasites (Hedychrum gerstaeckeri, Megaselia leucozona), les autres espèces de Cerceris et les Halictidae.

Espèces semblables :
C’est la plus petite espèce du genre.
Les autres espèces ayant ce type de marques sur l’abdomen n’ont pas l’enclos propodéal ponctué de la même manière que le reste du propodéum (la sculpture est différente, lisse ou striée).
Cerceris rybyensis femelle a la face entièrement jaune, une tache jaune à la base de T2, la tache jaune de T3 généralement moins échancrée, la tache jaune transverse du postscutellum rarement présente.

Sources :
Insecte.org
Cerceris de la Faune Française

2020