Aller au contenu

Omalus aeneus

Publié le 22 septembre 2023

Dernière mise à jour il y a 2 mois

Fabricius, 1787

Cette espèce de chryside est cleptoparasite, c’est à dire que sa larve se nourrit des proies qu’une autre guêpe a récolté pour sa propre larve. Chose assez peu commune, elle ne va pas pondre dans le nid de son hôte, mais dans ses proies de prédilection avant leur capture. On pourrait donc croire qu’elle parasite les pucerons en la voyant pondre dedans, mais en réalité il faut que le puceron en question soit capturé par une Crabronidae pour que la larve de la chryside puisse se développer.

Ordre : Hymenoptera
Sous-ordre : Apocrita
Infra-ordre :
Super famille : Chrysidoidea 
Famille : Chrysididae
Sous-famille : Chrysidinae
Tribu : Elampini
Genre Omalus
Espèce 
Omalus aeneus

Difficulté de détermination

Statut de conservation

Non évalué

Identification

• corps bleu-vert, sans parties rouge, abdomen souvent à reflets dorés
• corps large et court
• partie supérieure du pronotum et scutum brillante et lisse, seulement avec de très petits points de ponctuations à peine visibles
• marge apicale du tergite 3 avec une incision centrale
• ailes enfumées, hyalines à la base
• veine basale courbée
• fémurs antérieurs dilatés

Femelle : entièrement bleu-vert métallique

Mâle : dessus noir, reflets verts ou bleus sur les côtés

Taille

3 à 6 mm

Habitat

Lisières forestières et clairières, milieux sablonneux semi-ouverts

Répartition géographique

Répartition en France méconnue

Période d’observation

Comportement

On les trouve souvent sur le feuillage des arbres et des arbustes. Elles sont attirées par le miellat des pucerons. On peut également les observer sur les fleurs d’Apiaceae et d’Euphorbiaceae

Biologie

Cette espèce est cleptoparasite. Sa particularité est qu’elle n’entre pas dans le nid de ses hôtes, mais pond dans des pucerons qui seront ensuite capturés par les Crabronidae visés. L’œuf est ainsi emmené dans le nid sans que l’adulte n’ait à y pénétrer.

Hôtes

Hyménoptères Crabronidae : Passaloecus corniger, Passaloecus cuspidatus, Passaloecus eremita, Passaloecus gracilis, Passaloecus  singularis, Passaloecus tenuis, Passaloecus  turionum, Pemphredon lethifer, Pemphredon lugubris, Pemphredon rugifer, Psenulus atratus, Psenulus pallipes, Stigmus solskyi

Espèces semblables

La coloration entièrement verte et le scutum lisse permet de la reconnaitre facilement. Il existe toutefois une espèce proche, Omalus puncticollis, qui était auparavant considérée comme une sous-espèce d’Omalus aeneus. Chez elle, le mesoscutum possède quelques points de ponctuation épars mais gros, et l’entaille à l’apex du tergite 3 est plus profonde.

Sources

Le Monde des insectes
INPN
Artsdatabanken

2022

2 commentaires sur “Omalus aeneus”

Laisser un commentaire