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OISEAUX

Publié le 10 octobre 2012

Dernière mise à jour il y a 3 ans

Les oiseaux sont des vertébrés tétrapodes ailés. Le corps est couvert de plumes, avec un bec corné dépourvu de dents. La morphologie des oiseaux est adaptée à leur habitat et à leur mode de vie.

Il existe de nombreuses sortes de plumes qui forment le plumage. On distingue, selon leur aspect les filoplumes (situées sous les plumes ordinaires), le duvet, les vibrisses (raides et ressemblant à des poils) et les plumes stricto sensu.
Puis selon leur point d’attache on trouve les rémiges (situées sur le membre antérieur, elles permettent le vol), les rectrices (ou plumes de la queue, elles ont différents rôles dans le vol, comme le freinage ou la direction) et les tectrices (plumes de couverture).
Elles ont de nombreuses fonctions pour l’oiseau, la plus universelle étant l’isolation thermique. Le plumage peut offrir une tenue de camouflage efficace. Pour d’autres, le plumage des mâles est utilisé dans les parades nuptiales ou est indispensable à la séduction. Pour la plupart des espèces, les plumes servent évidemment au vol.

Chez les oiseaux, mâchoires et mandibules, dépourvues de dents, sont recouvertes de la rhampothèque, gaine constituée d’une ou plusieurs lames de corne. La corne repousse au fur et à mesure de son usure.
La forme du bec est souvent adaptée au régime alimentaire de l’oiseau : le bec sera ainsi généralement crochu et robuste chez les rapaces, massif et conique chez les granivores, fin chez insectivores… La base du bec et les narines sont parfois protégées par une zone molle et nue, souvent colorée, appelée cire.

Les deux pattes sont recouvertes d’écailles ou scutelles, dont la couleur varie selon les espèces, et présentent des doigts munis de griffes. La disposition des doigts des pattes est très variable selon les groupes aviens.
La forme des pattes permet d’identifier les oiseaux.
Les anisodactyles possèdent 3 doigts vers l’avant et 1 en arrière. C’est le cas de la plupart des oiseaux chanteurs, des oiseaux qui doivent se percher et des rapaces.
Les syndactyle ont une fusion partielle du quatrième et troisième doigt. C’est le cas des Coraciiformes.
Les zygodactyle ont eu une migration des doigts, c’est le plus commun des arrangements pour les espèces arboricoles et plus particulièrement celles qui grimpent le long des troncs comme les Picinae, les Sittidae et Psittaciformes.
Les hétérodactyle ressemblent a l’arrangement précédent sauf que ce ne sont pas les mêmes paires de doigts qui se dirigent en avant et en arrière. Cette configuration ne se retrouve que dans les Trogonidae.
Les pamprodactyles possèdent quatre orteils vers l’avant, c’est une caractéristique des Apodidae.
La tridactylie est rare et se retrouve dans des espèces très différentes comme la mouette tridactyle ou le pic tridactyle.
La didactylie se retrouve chez les paléognathes comme l’autruche.
Certains oiseaux possèdent une palmure entre leurs doigts comme les sarcelles, les mouettes et les oies.
Les espèces anisodactyles dont les quatre doigts sont reliés par une membrane comme les fous, les cormorans ou les pélicans sont dites totipalmidés.
D’autre espèces ont une palmure lobées comme chez les grèbes et les foulques, ou semi-palmées comme chez les avocettes, les sternes, et les guifettes et non palmées comme chez les martins-pêcheurs, grues, engoulevents, perdrix, rapaces.
La forme des pattes dépend essentiellement du mode de vie de l’oiseau et de son régime alimentaire. Ainsi, les rapaces disposent de serres, les oiseaux aquatiques de pattes palmées ou lobées. Les oiseaux coureurs, telle l’autruche, sont didactyles.
La plupart des espèces possèdent un éperon, ou ergot, sur leurs pattes.
Les griffes, les scutelles ou écailles des pattes, l’ergot, tout comme les plumes et le bec, sont des phanères, c’est-à-dire des productions kératinisées issues du système tégumentaire à l’instar de la peau.

Le plumage est régulièrement renouvelé, au minimum une fois par an, au cours de la mue. Suivant les espèces, celle-ci peut avoir plusieurs rôles. Elle permet à certaines espèces de changer de couleurs de plumage, aussi bien pour la reproduction que pour se camoufler, mais aussi de permettre une meilleure couverture thermique. Elle peut aussi précéder une migration. Les oiseaux réalisent aussi une mue pour passer du plumage juvénile au plumage adulte.

La migration est un déplacement régulier, d’annuel à journalier, observé chez de très nombreuses espèces d’oiseaux. Ces déplacement peuvent prendre des formes très différentes selon les espèces et induisent d’autres comportements, alimentaires par exemple, très spécifiques. C’est un effort important pour bon nombre d’oiseaux qui en meurent. Ces déplacements sont une manière pour les espèces migratrices d’échapper à un changement d’habitat ou une baisse de disponibilité de nourriture liée aux rigueurs d’un climat défavorable, mais peuvent aussi s’interpréter comme une maximisation des chances de reproduction.

95 % des espèces d’oiseaux sont monogames. Si les mâles aident les femelles dans l’élevage des petits pour beaucoup d’espèces, ceci n’est pas systématique, mais ce comportement est beaucoup plus courant chez les oiseaux que chez les autres classes de vertébrés.

Après la fécondation, sauf exception, la femelle pond dans un nid. L’embryon, pour se développer, doit être maintenu à une température constante.
Pour certaines espèces dites précoces ou nidifuges, les oisillons sont capables immédiatement de suivre leurs parents.
Chez les espèces dites nidicoles, les poussins naissent aveugles et sans plumes.
Les efforts que doivent faire les parents pour les nourrir sont donc très différents selon les espèces.

La majeure partie des espèces sont sociables, elles peuvent l’être toute l’année comme le corbeau freux, les sternes, les goélands ou sur une période restreinte de l’année comme les bécasseaux. Dans ce dernier cas, les regroupements peuvent avoir un objectif précis comme la migration ou la nidification.

Les régimes alimentaires aussi bien que les stratégies pour se nourrir sont très variées.

Les oiseaux sont divisés en plusieurs ordres :

12 commentaires sur “OISEAUX”

    1. Dessus ou dessous rouge vif ? Je ne sais pas dans quelle région vous êtes, mais si c’est le dessous alors peut-être un bouvreuil ? Les gros becs ont du bleu sur les ailes mais pas vraiment de rouge. Il y a aussi les linottes mélodieuses qui ont un peu de rose sur la tête pour les mâles, ou encore les chardonnerets élégants avec la tête rouge.

  1. Bravo pour ce super site, le travail d’identification est excellent et vos illustrations aussi, ça fait vraiment plaisir à voir et à lire ! Impossible de ne pas vous souhaiter une très bonne continuation après les quelques pages parcourues, même si je suis loin d’avoir fait le tour pour l’instant !

  2. Bonjour,
    Bravo pour votre site et la qualité des photos. J’ai une question d’ordre technique : quel objectif utlisez-vous pour photographier les oiseaux à distance et avec que boitier ? Merci d’avance. et bonne continuation.
    N. V

    1. Bonjour,
      Tout d’abord merci beaucoup !
      J’utilise un 300mm f2.8, pour le boitier j’ai depuis quelques mois un 5Dmark4. Mais vous pouvez le voir en cliquant sur les photos (pas dans les « articles » mais sur les « pages espèces », dans les galeries en bas de page). L’image s’affiche sur un fond noir et les exifs sont sur la droite, en bas.

  3. Bonjour, je voulais juste te dire que tu as vraiment une belle passion et que ton site est vraiment bien. Je le découvre seulement, tu fais un travail fabuleux 😀 Bonne continuation et félicitations pour ton lancement en freelance.

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