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ODONATES (libellules)

Publié le 9 mai 2013

Dernière mise à jour il y a 3 ans

Les odonates, plus communément appelés libellules, se reconnaissent à leurs grands yeux composés, à leur corps allongé composé de 10 segments et à leurs 2 paires d’ailes membraneuses généralement transparentes.

L’ordre des odonates est divisé en deux sous-ordres : les zygoptères et les anisoptères. Il existe un 3ème sous-ordre, les anisozygoptères qui n’est représenté que par une espèce himalayenne et une japonaise.

La tête est très mobile. Le front porte toujours deux courtes antennes. Les yeux composés sont joints chez les Anisoptères, séparés chez les Zygoptères.

Face libellule

Le thorax est formé par le prothorax et le synthorax. Le premier est très réduit et porte la tête et la première paire de pattes, sa partie supérieure (pronotum) est de forme assez variée selon le sexe et les espèces, surtout chez les Zygoptères ou ces différences sont parfois utilisées pour la reconnaissance de certaines espèces. Le synthorax est beaucoup plus volumineux et porte les quatre ailes et les deux autres paires de pattes. Il est formé par la fusion du méso et métathorax, les cotés et l’avant sont formés de différentes pièces, sutures, colorées de différentes manières, dont les caractéristiques sont utilisées pour la distinction de certaines espèces.

Thoraxl lib

Les pattes des libellules sont dirigées vers l’avant pour la capture et le maintien des proies. Elles ne servent pas au déplacement.

Profil libellule pattes et têtes

L’abdomen est formé de 10 segments. Le premier, très court, est imbriqué dans le synthorax, le second est plus allongé, les 3 à 7 sont les plus longs, les 8 et 9 sont assez courts et le 10e, généralement très réduit, se termine par les appendices anaux. Le second segment est pourvu, chez les mâles de certaines familles d’Anisoptères, par deux oreillettes latérales.

Segment abdominaux anisoptère
Segments libellules zygoptère

Les deux appendices anaux supérieurs sont les cercoïdes dans les deux sous-ordres. Les inférieurs sont soit au nombre de deux chez les Zygoptères, se sont les cerques, soit unique (parfois bifide) chez les Anisoptères, il s’agit alors de la lame supra-anale. Les appendices anaux des femelles sont constitués uniquement des cercoïdes (appendices supérieurs).
L’organe copulateur du mâle est situé sur la face ventrale du second segment abdominal et la base du troisième. Sa vésicule séminale, quant à elle, est située sur la face ventrale du neuvième segment.
Les organes génitaux de la femelle sont situés sur la face ventrale des segments 8 et 9. Ils peuvent présenter soit un ovipositeur permettant à la femelle d’insérer ses œufs dans les tissus végétaux vivants ou morts, soit une lame vulvaire, ne permettant que le « largage » des œufs par petits groupes au dessus de l’eau en général.
Avant l’accouplement, le sperme est transféré par le mâle des organes génitaux situés au bout de l’abdomen vers les pièces copulatrices situées à sa base. C’est à cet endroit que la femelle mettra ses organes génitaux lors de l’accouplement, et formera un cœur copulatoire avec le mâle. Ce dernier maintient la femelle grâce à ses appendices anaux en forme de pince. Les œufs sont fertilisés lors de la ponte, qui s’effectue soit par la femelle seule, soit en tandem avec son partenaire qui la protège des autres mâles, susceptibles de remplacer son sperme par le leur.

Pièces copul mâle

Les quatre ailes membraneuses présentent une nervation assez complexe. Leur forme, la densité des cellules, la présence ou non de nervures longitudinales ou transversales, de champs, l’orientation de certaines cellules, la présence de tâches, la forme et la couleur du ptérostigma apportent des informations très précieuses sur l’identité d’un individu.

Ailes libellule

On rencontre souvent les libellules à proximité de points d’eau, nécessaire au développement larvaire, mais le milieu environnant doit aussi être favorable aux adultes.
Certaines espèces préfèrent des eaux courantes comme les ruisseaux ou les rivières, c’est le cas par exemple des Platycnemididae et les Gomphidae, alors que les Coenagrionidae et les Libellulidae seront aux abord des eaux stagnantes comme les mares, étangs et lacs.
Il y en a qui résistent aux assèchement des points d’eau, zone alors moins fréquentée par les prédateurs.
La présence et la structure des plantes environnantes est aussi un critère important selon les espèces, tout comme la chimie de l’eau.

Les libellules sont prédatrices et chassent à l’état larvaire et adulte. Elles se nourrissent souvent d’arthropodes, parfois même de têtards ou d’alevins pour les larves.

Les larves sont aquatiques et subissent plusieurs mues pendant leur croissance.  La durée de cette croissance varie selon les espèces et le type d’habitat (température de l’eau et disponibilité alimentaire). Elle peut durer entre 2 mois et 5 ans. Une fois la taille maximale atteinte, elle quitte l’eau, entreprend sa dernière mue puis étire ses ailes et son abdomen. Une fois son corps et ses ailes suffisamment durcis, elle prend son essor. Cela s’appelle l’émergence. Les « peaux » de larves de libellules trouvées sur la végétation s’appellent des exuvies. La libellule encore immature prend peu à peu sa coloration d’adulte au cours de la période de maturation sexuelle (de 1 à 4 semaine).

Les libellules adultes meurent après la belle saison, et passent donc l’hiver sous forme d’œuf ou de larve. Seul le genre Sympecma fait exception (du moins en Europe), ces zygoptères hibernent à l’état adulte.

Zygoptères

Les Zygoptères  ou demoiselles se reconnaissent grâce à la base de leurs ailes postérieures qui est semblable à celle des ailes antérieures, à leurs yeux largement séparés par la tête et à leurs ailes habituellement fermées au repos. L’abdomen est allongé et fin et presque cylindrique. Leur vol est peu soutenu, malgré le fait que certaines d’entre elles peuvent parcourir de grandes distances. Ce sont toutes des « percheurs » c’est-à-dire qu’elles se tiennent habituellement posées sur un support. Ce sous-ordre comprend 4 familles en France.

Liste des familles


Anisoptères

Les Anisoptères  ou libelles se reconnaissent à la base de leur aile postérieure plus large que l’antérieure, à leurs yeux qui enveloppent la tête et se touchent généralement et à leurs ailes étalées au repos. L’abdomen peut être presque cylindrique mais il est toujours trapu. Leur vol est nettement plus soutenu que celui des Zygoptères. Elles peuvent aussi être des « percheurs », mais il y a également des « patrouilleurs » qui survolent la mare ou l’étang des heures entières en quête de femelles et de proies.
Ce sous-ordre comprend 5 familles en France.

Liste des familles

Glossaire :
Andromorphe : Femelle arborant une coloration de mâle. Syn : homéomorphe. Ant : hétéromorhe.
Antéclypéus : Cf. Clypéus.
Anténodales (nervures transverses) : Nervures transverses situées dans la partie antérieure des ailes, entre le nodus et la base. Abrév : Nta.
Apex : Pointe, extrémité d’un organe. Ant : Base.
Apical : Situé à la pointe, à l’extrémité. Ant : Basal.
Appendices anaux : Pièces situées à l’extrémité de l’abdomen. Ceux du mâle se composent supérieurement d’une paire de cercoïdes et inférieurement d’une paire de cerques (zygoptères) ou d’une lame supra-anale (anisoptères). La femelle ne possède que des cercoïdes.
Arculus : Nervure transverse épaisse, en forme de virgule, située dans la partie centro-basale de l’aile. Abrév : Arc.
Bande antéhumérale : Bande claire située sur le thorax, antérieurement à la suture humérale.
Bande humérale : Bande noire située sur la suture humérale du thorax.
Bande interpleurale : Bande noire du thorax située sous la suture humérale.
Bande métapleurale : Bande sombre située sur la suture métapleurale (Syn : métahumérale), la plus ventrale et la plus postérieure du thorax.
Basal : Situé à ou près de la base. Ant : Apical.
Carène : Saillie longitudinale sur le thorax ou l’abdomen.
Carène dorsale : Saillie qui parcourt longitudinalement la partie supérieure de l’abdomen.
Carène latérale : Saillie longitudinale courant le long des côtés de l’abdomen, séparant les parties supérieures et inférieures.
Carène médiodorsale : Suture en saillie de la partie supérieure du thorax, qui sépare les côtés droit et gauche.
Catadioptre : Zone vivement colorée située sous les derniers segments abdominaux des Calopterygidae.
Cellule discoïdale : Cellule(s) proche(s) de la base de l’aile, en forme de triangle chez les anisoptères et de quadrilatère chez les zygoptères.
Cercoïdes : Appendices anaux supérieurs.
Cerques : Appendices anaux inférieurs.
Champ anal : Champ de cellules situé près de la base des ailes postérieures des anisoptères. Sa forme est définie par une nervure qui part près de l’angle postérieur de la cellule discoïdale et se termine près de la base de l’aile.
Champ discoïdal : Groupe de cellules qui s’étend distalement de la cellule discoïdale vers la bordure postérieure de l’aile.
Clypéus : Partie médiane de la face, située entre le front et le labre, constituée de l’antéclypéus (partie antérieure et inférieure) et du postclypéus (supérieure et postérieure).
Costale : Nervure épaisse, située sur le bord d’attaque de l’aile (bord antérieur) reliant la base à l’apex.
Coxa : Segment qui relie la patte au thorax.
Cubitales (nervures transverses) : Nervures transverses de l’aile, situées entre le triangle et la base. Abrév : Ntc.
Denticulé : Qui porte des denticules.
Denticules : Petites dents couvrant une partie du corps ou un organe.
Diapause : Arrêt du développement qui constitue généralement une réponse anticipée à l’émergence de conditions environnementales défavorables.
Distal : Partie la plus éloignée d’un point de référence. Ant : Proximal.
Émergence : Période où la larve de libellule quitte l’eau, mue et se transforme en imago volant.
Épine vulvaire : Chez certaines femelles de zygoptères, épine située sous S8, à la base de l’ovipositeur.
Espace médian : Champ alaire situé entre la base et l’arculus, dénué de nervures transverses chez tous les anisoptères, à l’exception de quelques Aeshnidae.
Estivation : Modification d’activité chez l’imago favorisant sa survie en période estivale (déplacement vers des zones plus fraichespar ex.). Ant : Hibernation. Cf. Siccatation.
Exuvie : Dépouille larvaire.
Expansion foliacée : Élargissement latéral des derniers segments abdominaux.
Fémur : Segment long et relativement épais de la patte, situé entre la coxa et le tibia.
Forme : Ensemble d’individus qui, au sein d’une population, présente une particularité, de coloration par ex.
Front : Partie de la tête, support des antennes, située entre le vertex et le clypéus.
Gynomorphe : Cf. Hétéromorphe.
Hameçon : Organe d’accrochage des pièces copulatrice, bien visibles chez les Libellulidae.
Hétéromorphe : Femelle à coloration terne, typique de son sexe. Syn : Hétérochrome, gynomorphe. Ant : Andromorphe.
Homéomorphe : Cf. Andromorphe.
Hyalin : Transparent. Ant : Opaque.
Imago : Insecte volant.
Labium : Structure recouvrant les mandibules.
Labre : Partie inférieure de la face, recouvrant les mandibules, située sous le clypéus.
Lame supra-anale : Appendices anaux inférieurs des anisoptères, parfois divisés en deux lobes.
Lame vulvaire : Organe femelle situé sous S8 en forme de lèvre, de bec verseur ou de goulotte par où sortent les œufs. Remplacé par un ovipositeur chez les espèces insérant leurs oeufs dans des tissus végétaux.
Lamina antérieure : Structure transversale des pièces copulatrices du mâle, située antérieurement à l’hameçon.
Lobe pénien : Expansion ventrale saillante de S2 située postérieurement à l’hameçon.
Maturation : Période postérieure à l’émergence où l’imago n’est pas encore mature sexuellement. Durant la période de maturation, les insectes s’éloignent généralement des sites de reproduction.
Médiane supplémentaire : Nervure longitudinale de l’aile des anisoptères dont l’origine et l’extrémité ne sont pas clairement définies, située centralement, à hauteur du nodus. Abrév : Mspl.
Membranule : Membrane subtriangulaire opaque située dans la partie postérieure de la base des ailes des anisoptères, plus large et plus visible aux ailes postérieures.
Métastigma : Orifice respiratoire situé sur le côté du thorax, antérieurement à la suture métapleurale.
Mspl : Cf. Médiane supplémentaire.
Nodus : Renforcement du bord antérieur de l’aile, situé environ à mi-distance entre la base et le ptérostigma.
Nta : Cf. Anténodales (nervures transverses).
Ntc :Cf. Cubitales (nervures transverses).
Ntp : Cf. Postnodales (nervures transverses).
Occiput : Partie supérieure de la tête située entre ou derrière les yeux, marquée parfois de taches postoculaires.
Ocelle : Organe photosensible à l’apparence d’œil. Les odonates ont 3 ocelles sur le vertex entre ou en avant des yeux.
Oreillettes latérales : Expansions latérales de S2, présentes chez les mâles de certains anisoptères.
Ovipositeur : Organe femelle situé sous les derniers segments abdominaux des zygoptères et des anisoptères, utilisé lors de la ponte pour introduire les œufs dans des tissus végétaux (remplacé chez certaines espèces par une lame vulvaire).
Pièces copulatrices : Organes de stockage et de transfert du sperme, situés sous le deuxième segment abdominal des mâles. Le transfert du sperme des organes génitaux vers les organes copulatoires permet au mâle de maintenir la femelle tout en la fécondant.
Postclypéus : Cf. Clypéus.
Postdonales (nervures transverses) : Nervures transverses situées le long de la bordure antérieure de l’aile entre le nodus et le ptérostigma. Abrév : Ntp.
Pronotum : Plaque qui recouvre le prothorax et dont la forme est diagnostique chez beaucoup de zygoptères.
Prothorax : Partie antérieure du thorax, reliée à la tête et portent les pattes antérieures.
Proximal : Qui est le plus près du corps ou d’un point de référence. Ant : Distal.
Pruine : Fine pellicule cireuse grise ou bleuâtre qui couvre tout ou une partie du corps de certains odonates matures. Syn : Pruinosité.
Pruineux : Couvert de pruine.
Pruinosité : Cf. Pruine.
Pseudoptérostigma : Remplace le ptérostigma chez les femelles de Calopteryx. En diffère par la présence de nervures transverses.
Pt : Cf. Ptérostigma.
Ptérostigma : Zone épaisse, opaque et souvent sombre située sur le bord antérieur de l’aile, près de l’extrémité. Abrév : Pt.
Quadrilatère : Cf. Cellule discoïdale.
Radiale supplémentaire : Nervure longitudinale de l’aile des anispotères dont l’origine et l’extrémité ne sont pas clairement définies, située centralement, dans la moitié apicale de l’aile. Abrév : Nrs.
Rspl : Cf. Radiale supplémentaire.
S : Abréviation de segment abdominal.
Selle : Marque colorée située sur S1-2 de certains anisoptères.
Siccatation : Modification de l’activité de l’imago favorisant sa survie en période sèche (réduction de l’activité sexuelle par ex.).
Sub- : Préfixe exprimant la proximité ou la situation en dessous : subbasal signifie près de la base, subnodus signifie sous le nodus.
Subnodus : Nervure oblique qui prend son origine au nodus.
Subtriangle : Champ alaire, généralement de forme triangulaire, composé d’une ou plusieurs cellules, situé à la base du triangle de l’aile antérieure de certains anisoptères.
Suture : Ligne faisant la jonction de diverses parties du corps.
Tache caudale : Zone vivement colorée, située supérieurement près de l’extrémité de l’abdomen.
Taches postoculaires : Paire de marques claires située en arrière de la tête (occiput) présentes chez beaucoup de zygoptères.
Tandem : Formation d’appariement entre un mâle et une femelle d’odonates. Les appendices anaux du mâle aggripent la femelle à la tête ou au prothorax.
Tarse : Groupe de petits segments situés à l’extrémité de la patte, inférieurement au tibia.
Ténéral : Qualifie un imago fraichement émergé, encore mou et brillant, dépourvu de la coloration typique des individus matures.
Tibia : Segment long et relativement fin de la patte, situé entre le fémur et le tarse.
Triangle : Cf. Cellule discoïdale.
Triangle anal : Champ triangulaire de 2 cellules ou plus, bordant la membranule, à la base des ailes postérieures de nombreux anisoptères.
Triangle occipital : Partie postérieure de l’occiput (arrière de la tête), située en retrait des yeux des anisoptères.
Triangle subnodal : Espace triangulaire allongé situé sur le côté basal du subnodus.
Vertex : Partie supérieure de la tête circonscrite par les ocelles.

Sources :
Guide des libellules de France et d’Europe, Les guides du naturaliste
http://www.libellules.org/insectes/libellules-agrions-demoiselles.html
http://moineaudeparis.com/
http://www.nature22.com/odonates22/index.html

13 commentaires sur “ODONATES (libellules)”

  1. Retour de ping : Dragons volants – Nature Lupine

  2. Super votre rubrique sur les Odonates, belles explications, belles photos, vraiment instructif, bravo à vous Jessica !

  3. c’est une référence pour mes recherches d’identification – fais partie de mes favoris. Bravo et continuez

    1. Bonjour,

      Ce sont des poils en réalité, qui peuvent avoir une utilité dans le maintien de leurs proies, car chassant en vol elles attrapent les autres insectes avec leurs pattes.
      Il y aurait aussi des récepteurs chimiques et tactiles sur les pattes des libellules, et je pense que les poils ont en effet au moins une fonction tactile également comme c’est le cas chez beaucoup d’arthropodes.

  4. Site très intéressant que je visite et revisite avec toujours beaucoup de plaisir. Je consulte souvent la partie « odonates » pour identifier les libellules que je prends en photos. J’apprécie beaucoup les images sur lesquelles figurent les détails importants, cela facilite bien l’identification Merci et félicitations pour cet énorme travail que vous faites.

  5. Bonjour, encore bravo pour votre site très bien illustré. Je suis admiratif du travail considérable que ça vous a demandé.
    J’ai une question au sujet de l’oviscape ou ovipositeur. Votre définition semble être légèrement différente des explications trouvées dans mon guide (ed.biotope), Pouvez-vous me donner quelques précisions ? Merci . Régis

    1. Bonjour et merci beaucoup pour mon site !
      Vous voulez parler de l’ovipositeur uniquement chez les odonates je suppose et de la définition de cette page ?
      Je ne connais pas la définition de votre guide que je ne possède pas, la mienne vient du guide delachaux. C’est un organe qui permet aux libellules femelle de déposer leurs oeufs dans des substrats qu’il faut percer comme des tiges de plantes (donc les espèces qui lâchent leurs oeufs à la surface de l’eau n’en ont pas besoin). Un site très intéressant sur les odonates, au cas où vous ne le connaissez pas : https://www.meslibellules.fr/blog/

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