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COLÉOPTÈRES (scarabées, coccinelles…)

Publié le 14 avril 2021

Dernière mise à jour il y a 3 mois

L’ordre des coléoptères est l’ordre d’insectes qui comprend le plus grand nombre d’espèces. Ils sont caractérisés par un exosquelette particulièrement dur. Cette structure constitue également la première paire d’ailes (élytres).

La tête porte des yeux composés très variables avec parfois des ocelles. Les antennes sont les organes principaux pour l’odorat. Elles peuvent également servir d’organes tactiles et peuvent avoir plusieurs formes. Les  pièces buccales sont de types broyeuses. On retrouve les mandibules, qui apparaissent comme de grandes pinces sur le devant de la tête, puis les maxillaires et les palpes labiaux, des appendices en forme de doigts qui se trouvent autour de la bouche.

Le  prothorax ou corselet, doué d’une mobilité souvent assez grande, enchâsse la tête, qui parfois se prolonge en un cou, et porte la première paire de pattes. Vient ensuite le mésothorax, portant les élytres et la seconde paire de pattes, puis le métathorax, avec les ailes et les pattes de la dernière paire. Un  écusson existe, la plupart du temps, à l’insertion des élytres avec le prothorax.

Les pattes sont composées de plusieurs segments : coxa, trochanter, fémur, tibia et tarse. Ce dernier est segmenté et porte des griffes à son extrémité. Elles servent principalement pour la locomotion et peuvent être de différentes formes. Chez les familles de coléoptères aquatiques, la dernière paire de pattes porte une rangée de longs poils et est adaptée pour la nage. Chez d’autres, elles sont élargies et épineuses du type fouisseuses pour les aider à creuser. D’autres encore possèdent des fémurs plus larges et peuvent réaliser des bonds assez impressionnants.

Les ailes antérieures, appelées élytres sont épaisses et opaques. Les élytres ne sont pas utilisés lors du vol. Au repos, ils couvrent et protègent les ailes postérieures, qui sont membraneuses et plus fragiles. Chez certains coléoptères, la capacité de voler à été perdu.

L’abdomen est composé d’une série d’anneaux. Ces segments possèdent une série de petits trous, appelés stigmates, qui permettent à l’insecte de respirer. Les deux principaux types sont les tergites (sur la face dorsale) et les sclérites (sur la face ventrale). Ces deux plaques sont articulées latéralement.

On les rencontre un peu partout, sauf dans la mer.

Pendant la période de reproduction, la communication se réalise principalement par la sécrétion de phéromones. Les phéromones sont propres à chaque espèce et elles sont constituées de différentes molécules chimiques. Une autre technique de communication est l’utilisation de la bioluminescence. Le mâle et la femelle peuvent faire une parade nuptiale en stridulant ou en faisant des vibrations. Beaucoup de mâles affichent des comportements territoriaux et agressifs. Chez certaines espèces, les mâles possèdent des cornes et des protubérances sur leur tête ou leur thorax servant à se battre contre d’autres mâles.

La plupart des coléoptères réalisent une métamorphose complète. En général, le développement se réalise en quatre étapes : l’œuf, la  larve, la nymphe et l’imago  ou adulte.
Les larves de coléoptères peuvent être identifiées par leur tête sclérifiée. Leur thorax est difficilement distinguable de leur abdomen. Pour compléter leur développement, les larves de coléoptères passent par plusieurs mues.
A la fin du stade larvaire, la larve se transforme en nymphe. À partir de cette nouvelle forme, il en émergera un adulte entièrement formé. La nymphe ressemble à l’adulte, est généralement de couleur pâle, avec les pattes et les antennes recroquevillées sur son corps. Elle est restreinte en mouvement, souvent immobile et n’a pas de mandibule. C’est donc un stade très sensible pour la prédation.

Les coléoptères peuvent être  omnivorescarnivoresphytophagesxylophages,  coprophages  ou  nécrophages.

Liste des familles

8 commentaires sur “COLÉOPTÈRES (scarabées, coccinelles…)”

  1. Bravo! Très grand bravo! Un super outil très très très utile pour se dépatouiller des identifications, afin par exemple de fournir des données pour les atlas… … et quand on n’y connait rien → Jessica ! Encore merci.

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