Publié le 17 octobre 2023
Dernière mise à jour il y a 2 mois

Vaucher ex Duby, 1828
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Cette espèce d’orobanche parasite les racines des lierres, on la trouve donc à proximité de ceux-ci.
Famille : Orobanchaceae
Difficulté de détermination

Statut de conservation

Préoccupation mineure à l’échelle nationale mais Quasi menacée en Champagne-Ardenne et Vulnérable dans le Nord-Pas-de-Calais, la Haute-Normandie, l’Alsace et l’Auvergne
Espèce déterminante ZNIEFF en Auvergne-Rhône-Alpes, Grand est, Hauts de France, Bourgogne-Franche-Comté, Haute-Normandie
Identification
• plante velue-glanduleuse
• coloration violacée, brunâtre ou blanchâtre
• inflorescence en épi long et lâche
• fleurs jaune pâle à tube lavé et strié de violet
• fleurs plus larges à la base qu’à la gorge
• lèvre supérieure entière ou échancrée
• lèvre inférieure à lobes non ciliés
• stigmates jaunes
• bractées plus grandes ou égalant la fleur
• le fruit est une capsule
Étymologie
• Orobanche vient du grec “órobos” qui désigne l’orobe, une espèce de légumineuses et “ágkhô” qui signifie “étrangler”. Ces plantes vivent en parasite au dépens d’autres espèces et l’allusion aux légumineuses vient probablement de l’espèce Orobanche crenata, qui parasite les légumineuses.
• Hederae vient de “Hedera“, le nom latin du lierre, car cette espèce parasite le lierre
Type végétatif
Annuel
Sexualité
Hermaphrodite
Taille
10 à 40cm de haut pour la plante, 15 à 20mm de long pour la fleur
Habitat
Parcs, sous-bois
Répartition géographique

Floraison

Reproduction / Dissémination
Elle est pollinisée par les insectes
Ses graines tombent au pied de la plante mère mais sont également dispersées par le vent car elles sont très petites. Elles ne germeront que lorsqu’elles auront détecté les substances chimiques excrétées par les racines de ses plantes hôtes, sans lesquelles elles ne pourront pas survivre. Elles peuvent attendre ainsi plusieurs années avant de germer.
Espèces semblables
Ce genre est très complexe à identifier sur photo. Celle-ci a été confirmée sur le forum Champis.net. Ce sont des plantes parasites, l’hôte est donc d’une grande utilité pour identifier les espèces. Ici, la présence de lierre autour de la plante (on devine quelques feuilles sur certaines photos et il y en avait plein le sous bois) ainsi que la correspondance de critères d’identification (fleurs espacées sur la tige, stigmates jaunes) ont permis de la reconnaitre.
Sources
• INPN
• FLOREALPES
• Zoom Nature
• Tela Botanica
• Conservatoire botanique national du Bassin parisien
• Dictionnaire étymologique de la flore française, A. GENTIL