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Xenillus tegeocranus

Publié le 14 décembre 2019

Dernière mise à jour il y a 3 mois

Ordre : Sarcoptiformes
Sous-ordre : Oribatida
Infra-ordre : Brachypylina
Super famille : Gustavioidea
Famille : Liacaridae
Sous-famille :
Tribu :
Genre : Xenillus
Espèce : Xenillus tegeocranus

Identification : Xenillus tegeocranus est un petit acarien de forme ronde et de couleur brune plus ou moins foncée. Le notogastre a un aspect très rugueux et mat. Ses lamellae se touchent et fusionnent. Le sensillus est long et élargi apicalement. Les poils internes sont longs et situés entre les lamellae.

Taille : 720 à 1100μm.

Habitat : Dans les sols forestiers et à l’étage subalpin.

Répartition géographique : Paléarctique, espèce fréquente.

Espèces semblables :
Les deux autres espèces de Xenillus présentes en France d’après FE et l’INPN sont Xenillus discrepans et Xenillus clypeator.
Xenillus clypeator a le sensillus court, un peu en forme de club de golf, poils internes inexistants (ou alors très très courts).
Xenillus discrepans discrepans a le sensillus en forme de petite raquette de tennis, poils internes longs aussi mais situés sur la marge interne des lamellae (il existe aussi Xenillus discrepans azorensis mais l’espèce n’est présente qu’aux Açores).
D’après la clé des Xenillus d’Europe et le catalogue des Oribates du monde, il y aurait 3 autres espèces en méditerranée occidentale (au sens large, sans avoir de précisions sur les pays où elles sont présentes) : Xenillus clavatopilus, Xenillus fernandoi et Xenillus selgae.
Xenillus clavatopilus a les soies du notogastre courtes et élargies à l’apex.
Xenillus fernandoi a été trouvé u moins en Espagne. Dans la clé, le critère pour le différencier de Xenillus tegeocranus est le rostre rond (plus ou moins concave au centre des bords latéraux avec de petites dents latérales pour X. tegeocranus). Critère difficile à voir. Un pdf sur cette espèce.
Xenillus selgae a aussi été trouvé en Espagne, le critère pour le séparer de X. tegeocranus dans la clé est tout aussi complexe : soies lamellaires, interlamellaires et du notogastre ciliées à l’apex (lisses et légèrement ciliées sur toute leur longueur chez X. tegeocranus).
Je considère ici que X. fernandoi et X. selgae ne sont pas présentes en France, mais il est possible que ce soit le cas. Alors, il ne serait pas possible (ou très compliqué) de les éliminer sur simple photo.
Le genre Eupelops de la famille Phenopelopidae est semblable mais le dessus du corps est plus rugueux.
Le genre Humerobates de la famille des Humerobatidae a des expansions sur les flancs, comme une lamelle de peau.
D’autres familles peuvent être semblables comme les Phthiracaridae, les Achipteriidae et les Ceratozetidae, donc il faut toujours rester méfiant avec l’identification des acariens, qui reste seulement probable sur photo !

Sources :
Insecte.org
Clé des Xenillus d’Europe
Liste systématique, synonymique et biogéographique des acariens Oribates du monde
Hornmilben (Oribatida), Gerd Weigmann

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