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Scandinavie 2021 : Komagvaer, Ekkerøy 08 août

On entame donc cette grande balade dans le parc national de Varangerhalvøya ce matin.

Le chemin étant très long, nous n’irons pas jusqu’au bout, car il nous faudrait plusieurs jours de marche. Mais c’est beau dès le début. On commence par longer un cours d’eau aux berges remplies de saules, qui nous mène à un abri dans lequel se trouve un joli panneau.


Localisation du parc national de Varangerhalvøya

Une carte simplifiée de la balade et des refuges sur le chemin, puis le coucher de soleil. Photos faites la veille par Christophe.

L’abri.

On avance maintenant dans la toundra, après avoir traversé la rivière.

Le paysage change. On peut vraiment parler d’étendues sauvages à perte du vue ici.

Au bout d’un moment, on aperçoit un Labbe à longue queue (Stercorarius longicaudus). On tente tranquillement une approche, on sait que ceux là sont assez coopératifs. Nous voyons d’abord un adulte, puis un jeune. Le jeune est largement volant, lorsque l’autre parent arrive en vol, il le rejoint illico en miaulant pour réclamer à manger. Au bout d’un moment, plus loin sur le chemin, un homme passe à pied promenant son chien, tenu en laisse (une règle très bien respectée là bas, en Norvège). Mais ça n’a quand même pas plu aux labbes ! Ils n’aiment pas (à juste titre) les 4 pattes ! Les deux adultes se sont envolés à toute allure et se sont mis à survoler l’homme et son animal, en poussant des cris. Nous sommes restés sans bouger à proximité du jeune qui se fichait assez de notre présence. Déjà la veille, on avait entendus les cris des labbes, et un peu plus tôt le matin, nous avons aperçu un longue queue poursuivre un labbe parasite. L’ennemi éloigné, les adultes reviennent. On refait quelques clichés puis on les laisse tranquille.

La belle vue du coin.

On continue le chemin, et arrivons à une tourbière.

Je photographie une Aeschne azurée (Aeshna caerulea), la seule libellule qui a bien voulu se poser 2 secondes ! Puis un autre panneau sur les oiseaux du coin.

Petite vidéo de Christophe du coin.

Nous ne verrons pas grand chose de plus pendant le reste de la balade, quelques grands gravelots mais moins coopératifs que celui de la veille. De retour à la voiture, on décide d’aller sur Ekkerøy. Sur le chemin du retour, on observe une famille de Cygnes chanteurs (Cygnus cygnus) sur un lac. Il y a quelques maisons isolées dans la toundra.

*Observations à Varangerhalvøya*
Cygne chanteur (Cygnus cygnus)
Plongeon catmarin (Gavia stellata)
Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) : chassé par les labbes
Labbe à longue queue (Stercorarius longicaudus) : 3
Labbe parasite (Stercorarius parasiticus) : chassé par les longue queue
Chevalier arlequin (Tringa erythropus) : entendu
Chevalier sylvain (Tringa glareola) : entendu
Grand gravelot (Charadrius hiaticula)
Pluvier doré (Pluvialis apricaria)
Bergeronnette grise (Motacilla alba)
Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica)
Grive indéterinée (Turdus sp)
Pipit indéterminé (Anthus sp)
Pouillot fitis (Phylloscopus trochilus) : entendus
– Sizerin flammé (Acanthis flammea) : entendus

Arrivés sur Ekkerøy, je commence par faire un peu de macro. La plupart des bestioles et fleurs sont encore non identifiés.


Localisation d’Ekkerøy

Mais lui, je connais sa famille ! Bdellidae. Pour aller plus loin, c’est mission impossible.

Lui, c’était notre comité d’accueil en arrivant ! Un Traquet motteux (Oenanthe oenanthe).

On fait ensuite un tour pour voir les oiseaux.

Des Barges rousses (Limosa lapponica).

Des Huîtriers pies (Haematopus ostralegus).

Nous faisons quelques Bécasseaux variables (Calidris alpina) sur la plage rocheuse.

Eider à duvet (Somateria mollissima) qui passe en vol.

Des Sternes arctiques (Sterna paradisaea) sont installées sur les berges. Voici deux jeunes, un peu à l’écart du groupe !

Labbe parasite (Stercorarius parasiticus), adulte et jeune.

On avance vers le sommet de la presqu’ile. Et nous n’y voyons aucune mouette. Juste quelques groupes qui passent en mer. Bizarre, j’espère que la nidification s’est déroulée plus tôt et qu’elles sont déjà reparties en mer. Sur Hornøya c’était pareil, il y en avait très peu. On tombe quand même sur un Combattant varié (Calidris pugnax) fort sympathique.

En redescendant, on voit quelques Pipits farlouse (Anthus pratensis).

Nous croisons un couple d’Allemands qui visite le Varanger pour la première fois. Ce sont des ornithos. Après avoir échangé quelques tuyaux, ils nous indiquent que sur la partie basse de la falaise, il y a pas mal de mouettes tridactyles. On se disait justement qu’on y ferait un tour le lendemain pour voir au cas où. C’est décidé, nous irons demain matin !

*Observations à Ekkerøy *
Eider à duvet (Somateria mollissima)
Harle bièvre (Mergus merganser)
Barge rousse (Limosa lapponica)
Bécasseau variable (Calidris alpina)
Chevalier gambette (Tringa totanus)
Chevalier sylvain (Tringa glareola)
– Courlis corlieu (Numenius phaeopus)
Grand gravelot (Charadrius hiaticula)
Huitriers pies (Haematopus ostralegus)
Tournepierre à collier (Arenaria interpres)
– Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis)
– Goéland argenté (Larus argentatus)
Goéland cendré (Larus canus)
– Goéland marin (Larus marinus)
– Labbe parasite (Stercorarius parasiticus)
– Mouette tridactyle (Rissa tridactyla)
Sterne arctique (Sterna paradisaea)
Bergeronnette grise (Motacilla alba)
Corneille mantelée (Corvus cornix)
– Grand corbeau (Corvus corax)
Pipit farlouse (Anthus pratensis)
– Traquet motteux (Oenanthe oenanthe)

13 commentaires sur “Scandinavie 2021 : Komagvaer, Ekkerøy 08 août”

  1. Oui, ce chemin à Komagvaer est sympa, je l’ai fait en partie aussi mais plus loin que vous une année mais à l’époque il n’y avait pas encore les panneaux. Sympa le juvénile de Labbe. Et effectivement, les Mouettes tridactyles ont bien niché avec cette année pas mal de jeunes et en tout cas, il m’a semblé davantage que les dernières années. Merci pour ces images.

    1. Merci Jean-Marc ! On a croisé plusieurs randonneurs qui nous on dit que plus loin sur ce chemin (mais beaucoup plus loin j’imagine) on longeait des falaises où visiblement on peut voir des pygargues de près. C’est super pour les tridac, nous on a trouvé qu’il n’y en avait pas tant que ça par rapport à d’autres années, mais si tu dis que ça a marché, c’est que beaucoup étaient déjà reparties !

  2. De très beaux souvenirs pour nous aussi… Mais comme nous y étions en mai et juin, nous n’avions pas rencontré de juvéniles. Le jeune labbe est vraiment beau.

  3. Magnifique, nous voyageons avec vous, le Labbe à longue queue est superbe, jamais vu, je sens qu’il faut que allions faire un tour par là si nous voulons en voir, le bleu de l’Aeschne azurée est très beau, je n’ai jamais vu ce genre d’acarien, pour les identifier, ce n’est pas évident, ils sont avares de guides, je cherche mais impossible d’en trouver, les paysages sont très beaux.

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