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Suisse 2020 : Derborence 14-15 août

Direction Derborence et son lac, qui s’est formé suite à un très grand éboulement en 1749. Une grande réserve naturelle de 260 hectares a été créée autour.

C’est vraiment un très bel endroit.

Photo de Christophe

D’un côté du lac, les berges sont assez dégagées.

Photo de Christophe

De l’autre, c’est plus dense.

D’autres vues.

Photo de Christophe
Photo de Christophe
Photo de Christophe
Photo de Christophe

Nous avons été assez surpris de voir sur le lac un couple de Foulques macroules (Fulica atra) avec deux jeunes !

Moins surpris lorsque ces dernières ont chassé le Fuligule morillon (Aythya fuligula) que l’on photographiais et qui était assez près du bord.

Deux Cincles plongeurs (Cinclus cinclus) se poursuivent d’un bout à l’autre du lac. Il semble y avoir un adulte et un vieux jeune.

Côté passereaux, pas mal de pinsons des arbres et quelques sizerins passent. J’arrive à clicher un Pouillot véloce (Phylloscopus collybita).

La plus belle surprise fut une famille de Mésanges boréales (Poecile montanus) que nous avons pu suivre un moment.

Les jeunes demandent sans arrêt à manger !

Mais ils sont aussi très actifs dans leur propre recherche de nourriture.

Les adultes n’ont plus le temps d’entretenir leur plumage ! Et en plus c’est la mue.

Cet endroit est très riche en insectes. Il y a quelques belles prairies fleuries, et les bords de sentiers sont remplis de fleurs sauvages. Il est interdit de sortir des chemins de randonnées dans la réserve, ce qui limite le piétinement et permet à la végétation de pousser correctement.

Voici une Cyclosa conica sur sa toile toute neuve. On aperçoit déjà le stabilimentum vertical sur lequel elle disposera ses proies (il y a déjà une feuille). Elle se camouflera alors au centre de cette ligne verticale de « débris ». Il existe une espèce très proche, Cyclosa algerica, qui en Europe ne serait présente qu’en France, Espagne et au Portugal.

J’ai revu la tachinaire à longue trompe, Prosena siberita ! Elle est vraiment photogénique.

D’autres tachinaires nous tiennent compagnie pendant le repas. A gauche, Nowickia ferox, à droite, une Tachina.

Nowickia ferox de plus près. Pratique pour voir la couleur des palpes !

Eristalis tenax, avec sa double bande de poils sur les yeux.

Quelques papillons maintenant. Un Chiffre (Argynnis niobe). Les photos ne sont pas top. Je pense que cette femelle était en train de pondre.

Un qui ressemble beaucoup au Myrtil, le Misis (Hyponephele lycaon). Le dessous de l’aile postérieure est plus uniforme et sans petits ocelles noir (mais attention car le myrtil est variable), et la femelle possède deux ocelles noirs sur l’aile antérieure, visible dessus et dessous. Encore faut-il que la postérieure ne masque pas la seconde tache, qui est située assez bas.

Un Némusien (Lasiommata maera).

Il y a beaucoup d’azurés. Un Moyen argus (Plebejus idas).

Des Bleus nacrés (Polyommatus coridon). Mâle.

Femelle.

De nombreux Sablés du sainfoin (Polyommatus damon).

Ici sur du sainfoin !

Quelques zygènes, une Zygène transalpine (Zygaena transalpina), avec le bout des antennes blanc. Avec et sans flash.

Une Zygène du lotier (Zygaena loti). La dernière tache en forme de faux est caractéristique.

On termine avec quelques criquets. Le Criquet vert-échine (Chorthippus dorsatus). Il n’est pas nécessairement brun à bande dorsale verte, mais le nom vernaculaire colle bien avec ces mâles ! Bien sur, ce n’est absolument pas un critère d’identification.

Une femelle.

Un Chorthippus indéterminé.

Des Criquets jacasseurs (Stauroderus scalaris). Un mâle.

Une femelle.

Très belle femelle de Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum).

Couple de Criquets des genévriers (Euthystira brachyptera).

Quelques Miramelles des moraines (Podisma pedestris). Un mâle.

Une femelle.

On termine avec cette Decticelle des alpages (Metrioptera saussuriana).

*Oiseaux observés*

Canard colvert (Anas platyrhynchos)
Fuligule morillon (Aythya fuligula)
Foulque macroule (Fulica atra)
Pic épeiche (Dendrocopos major)
Pic noir (Dryocopus martius)
Pic vert (Picus viridis)
Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea)
Bergeronnette grise (Motacilla alba)
Cassenoix moucheté (Nucifraga caryocatactes)
Cincle plongeur (Cinclus cinclus)
Geai des chênes (Garrulus glandarius)
Gobemouche noir (Ficedula hypoleuca)
Grimpereau indéterminé (Certhia sp)
Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum) – des centaines au-dessus du lac.
Mésange boréale (Poecile montanus)
Mésange charbonnière (Parus major)
Mésange huppée (Lophophanes cristatus)
Mésange noire (Periparus ater)
Pinson des arbres (Fringilla coelebs)
Pouillot véloce (Phylloscopus collybita)
Roitelet indéterminé (Regulus sp)
Rouge-gorge familier (Erithacus rubecula)
Sizerin flammé (Acanthis flammea)
Tarin des aulnes (Spinus spinus)

2 commentaires sur “Suisse 2020 : Derborence 14-15 août”

  1. Un lieu de toute beauté !!!
    Merci à Christophe de rendre si bien cette ambiance magique 😄😄
    Formidable d’avoir pu suivre cette jolie famille de mésanges boréales également 😄😄

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