Riglos 30 décembre 2019

Nous ne pouvons pas venir dans le coin sans faire un arrêt à Riglos, surtout en hiver lorsque pas mal de Tichodromes sont présents.

Le brouillard de la veille est encore bien en place. On se dirige au pied des pennes dans l’espoir de voir un Tichodrome. Le groupe de Pigeons bisets (Columba livia) est toujours bien en place dans son anfractuosité.

Rapidement, nous repérons un Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) sur une paroi. Il est assez haut, on le surveille car ces oiseaux sont tout à fait capables de descendre à notre hauteur tout près de nous. ils ne sont pas farouches. Et c’est ce qu’il fait au bout d’un certain temps !

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Il bouge sans arrêt, inspectant les anfractuosités de la roche avec son bec pour y dénicher des invertébrés. Il en trouvera plusieurs, dont cette mouche. Une belle prise ! A chaque fois qu’il trouve une proie, il pars se cacher derrière une pierre pour la manger à l’abri des regards, avant de revenir à la chasse.

Il faut quand même se nettoyer de temps en temps. C’est qu’il e a ramassé des toiles d’araignées !

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Plus loin, mais dans son milieu c’est bien aussi. La difficulté, en tout cas à Riglos, c’est d’avoir un arrière plan lointain et flou qui détache le ticho. Comme on est face aux parois, on a presque toujours les rochers derrière l’oiseau très proches de lui et donc assez nets.

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Dans la végétation, il y a quelques Pinsons des arbres (Fringilla coelebs). Cette femelle s’est perchée sur une paroi.

Lors du retour au village, une Fauvette mélanocéphale (Sylvia melanocephala) se perche à découvert quelques secondes !

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Christophe en profite pour faire une image dans le village.

Comme le brouillard est toujours bien présent, nous tentons de trouver une zone ensoleillée pour manger. On s’aide des applications météo. Nous roulerons finalement un moment pour prendre de la hauteur, jusqu’au Monastère San Juan de la peña. Nous pouvons manger au soleil, dans la grande clairière au milieu de la forêt de pins, sous les cris de crécelle des grives draines.

J’en profite pour photographier cette Sittelle torchepot (Sitta europaea) qui se toilette tranquillement derrière un morceau d’écorce.

Nous faisons une petite balade jusqu’à un superbe point de vue sur la chaine Pyrénéenne (et le brouillard d’en bas).

Nous avons même les noms des sommets gravés dans la pierre !

Je ne peut m’empêcher de soulever quelques morceaux d’écorces des nombreuses branches mortes au sol. Et j’y trouve une nouvelle espèce de collembole (nouvelle pour moi bien sur). Bilobella aurantiaca, petite boudinée jaune citron avec les ocelles oranges et le bout des antennes blanc.

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En redescendant, petit arrêt photo des Pyrénées au coucher de soleil.

*Oiseaux observés*
– Vautour fauve (Gyps fulvus) : Quelques uns volent autour des mallos
– Pigeon biset (Columba livia) : Groupe d’une dizaine aux mallos
– Accenteur alpin (Prunella collaris) : Groupe de 4
– Accenteur mouchet (Prunella modularis) : Entendu
– Chocard à bec jaune (Pyrrhocorax graculus) : 1 en vol
– Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax) : Passage en vol
– Fauvette mélanocéphale (Sylvia melanocephala) : Entendues plusieurs râler
– Mésange charbonnière (Parus major) : Quelques unes
– Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) : Au moins une
– Moineau domestique (Passer domesticus) : Groupe en ville
– Pinson des arbres (Fringilla coelebs) : Au moins deux
– Rougegorge familier (Erithacus rubecula) : Plusieurs partout
– Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) : Vus au moins deux individus ensemble, mais certainement au moins 4 ou 5 différents
– Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) : Entendu