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Andalousie 2017 : Parc de Cabo de Gata 30 décembre

Nous nous levons avec un ciel dégagé, je crois qu’aujourd’hui il va faire beau !

Le parc de Cabo de Gata est le premier parc maritime terrestre à être créé en Andalousie en 1987. Il est ensuite déclaré réserve de biosphère par l’UNESCO en 1997 D’origine volcanique, le parc a une superficie de 38 000 hectares. Le paysage est superbe, désert pierreux avec végétation rase, dépaysement garanti. Il faut dire que c’est la région la plus aride d’Europe. C’est aussi le seul endroit où il est possible d’observer le roselin githagine (hormis l’Afrique bien sur). C’est d’ailleurs en grande partie pour lui que nous sommes ici !

Des moineaux domestiques trainent autour du parking du phare.

A son sommet, des étourneaux unicolores chantent.

Nous entamons une petite balade autour du phare, dans l’espoir d’apercevoir ces roselins.

Un autre moineau domestique, mâle cette fois-ci, est perché sur un buisson.

J’aperçois un petit passereau noir nous observer de loin. C’est un traquet rieur ! Il garde ses distances avec nous, toujours en nous observant de loin.

Il y a aussi beaucoup de rougequeues noirs.
Mais pas de roselins. Bon je suis déjà contente d’avoir photographié les traquets rieurs, même de loin, et ce superbe mâle de rougequeue bien noir.
On décide de changer de coin. On prend la voiture et la route qui bifurque vers l’est, au niveau du petit restaurant un peu avant le phare. Elle est longue et légèrement chaotique par endroit avec quelques trous, mais tout de même goudronnée. On a connu pire ! Nous gardons l’œil ouvert.

J’aperçois au loin des passereaux voler. En s’arrêtant et en regardant aux jumelles, il s’avère que ce sont des roselins ! Très loin mais je fais une photo témoin, au cas où.
Nous continuons la route, et je photographie une pie-grièche méridionale sur un fil électrique. Elle ne tarde pas à s’envoler.

Nous arrivons au bout du chemin routier. Une vue sur le phare, avec la mer de nuage qui restera au-dessus de l’eau au moins pour la matinée.

Nous arrivons au parking, la suite se fait à pied.

Un cochevis qui semble être un thékla (probable) se tient proche du parking.

Au début du sentier, deux oiseaux sont perchés au sommet d’un buisson. Ce sont des roselins !

L’un d’eux s’est perché au sommet des rochers un moment, avant de retourner avec son congénère.

Ici aussi, un traquet rieur nous observe de haut.
Il y a aussi beaucoup d’hirondelles de rocher qui volent ça et là.
Quelques paysages.

Les buissons grouillent de fauvettes mélanocéphales.

Il y a aussi un rougequeue noir.

On décide de redescendre vers les salines.

En chemin, on croise un cochevis. Cette fois, je crois bien que c’est un cochevis de thékla !

En bas, nous gagnons le brouillard. J’aperçois un moineau à la drôle d’allure juste avant d’arriver aux salines, proche d’habitations. On fait demi-tour pour vérifier que c’est bien un moineau (ou pas), et on a bien fait, puisque c’est un roselin ! Il cherche des graines au sol. on arrive à se garer sur le parking assez proche, et lui continue de manger.

Deux promeneurs passent, et le roselin se perche sur le muret avant de partir une dizaine de mètres plus loin, là où nous ne pouvons pas le suivre.

Moi qui pensait ne rentrer qu’avec des photos lointaines de cet oiseau, j’ai été servie !
Nous en croiserons d’autres pas toujours si coopératifs tout le long de la route qui longe la plage, dans la végétation basse.
Nous jetons un œil aux salines.

Dans l’observatoire, nous voyons échasses, barges à queue noire, pie-grièche méridionale sur un fil électrique, tariers, et de nombreux goélands bruns.
Le dessin à l’entrée de l’affût m’a bien plu !

Voici la vue depuis l’affût.

Et sur le chemin.
Chemin depuis lequel nous voyons un autre cochevis, certainement huppé.

Nous sommes bien contents de notre journée, mais devons songer à remonter. Il y a quand même un peu de route. On décide de remonter tranquillement en se réservant une journée et demi au delta de l’Ebre. Nous passons devant la Sierra Nevada juste avant le coucher du soleil, voir une montagne toute blanche dans ces coins aride est assez impressionnant ! Mais aucune photo n’est potable depuis la route, et la lumière tombe vite.

14 commentaires sur “Andalousie 2017 : Parc de Cabo de Gata 30 décembre”

  1. Un régal , votre balade vers le soleil alors qu’ici le temps était très moche , et quelle richesse ornithologique ! Merci Jess de prendre le temps de nous raconter vos aventures :-))

    1. Avec plaisir Michel ^^ C’était la journée la plus ensoleillée, sinon on a quand même eu pas mal de temps couvert et même quelques gouttes ! Mais pas aussi catastrophique qu’en France quand même visiblement.

  2. Formidables rencontres et des paysages époustouflants !!! Quel beau voyage que tu nous fais partager avec un style si alerte. J’adore suivre ces épisodes 🙂

    1. Merciii ! Oui on se croirait en Afrique (bon elle est pas loin). Les roselins étaient super, quant au cochevis, il était bien coiffé et bien pédicuré aussi !

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